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[Vidéo] Rapport sur la guerre en Syrie au 12 septembre 2018 : Des militants filment une attaque chimique mise en scène à Idlib (Southfront)

par South Front 12 Septembre 2018, 17:48 Idlib Armée turque USA Impérialisme Syrie Attaques chimiques Mise en scène

Rapport sur la guerre en Syrie au 12 septembre 2018 : Des militants filment une attaque chimique mise en scène à Idlib
Article originel : Syrian War Report – September 12, 2018: Militants Filming Staged Chemical Attack In Idlib
South Front

[Vidéo] Rapport sur la guerre en Syrie au 12 septembre 2018 : Des militants filment une attaque chimique mise en scène à Idlib (Southfront)

Le 11 septembre, la coalition dirigée par les Etats-Unis et les Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les Etats-Unis ont annoncé le lancement d'une opération militaire visant à éliminer l'Etat islamique (EI) de la poche de Hajin dans la vallée de l'Euphrate. Selon un porte-parole de la coalition, l'avancée au sol des FDS sera soutenue par des frappes aériennes et d'artillerie de la coalition.

Hajin et les villages avoisinants sont le seul bastion majeur de l'EI qui reste en Syrie et que le groupe terroriste utilise activement pour mener des attaques sur les rives est et ouest de l'Euphrate. Auparavant, les FDS ont annoncé à plusieurs reprises qu'ils allaient nettoyer cette poche. Cependant, au 11 septembre, aucun effort réel n'avait été fait dans ce domaine.

Si la poche du Hajin est saisie par les FDS, les forces soutenues par les Etats-Unis pourront enfin déclarer libre la rive est de l'Euphrate de l'EI au moins techniquement.

Plus de 100 marines étatsuniens ont été envoyés en renfort à la garnison de la coalition dirigée par les Etats-Unis dans la région d'al-Tanf, selon une annonce du Pentagone du 8 septembre. De nombreuses sources de médias de masse ont décrit ce mouvement comme un effort d'autodéfense au milieu des tensions croissantes entre la Russie et les Etats-Unis dans ce pays déchiré par la guerre.

Le 11 septembre, le Centre russe pour la réconciliation syrienne en Syrie a déclaré que des militants avaient déjà commencé à filmer une attaque à l'arme chimique dans la ville de Jisr al-Shugur dans la province d'Idlib.

"Selon les informations reçues des habitants de la province d'Idlib, des militants filment actuellement une provocation mise en scène dans la ville de Jisr al-Shugur, où des "armes chimiques" sont présentées comme étant utilisées par l'armée syrienne contre des civils. Les équipes de tournage de plusieurs chaînes de télévision du Moyen-Orient sont arrivées à Jisr al-Shugur dans la matinée, ainsi que la filiale régionale de l'une des principales chaînes de télévision étatsunienne", a déclaré le Centre.

Le complot consisterait à mettre en scène des scènes montrant des membres des Casques blancs prétendant aider des civils "après que l'armée syrienne aurait utilisé des bombes dites à baril avec des substances toxiques".

 

Le même jour, lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, le représentant russe Vasily Nebenzya a de nouveau souligné que les terroristes d'Idlib "ne doivent pas être protégés car ils sont tous liés d'une manière ou d'une autre à Al-Qaida ".

Il est intéressant de noter que la situation à Idlib a une fois de plus mis en lumière les différences entre le bloc syro-irano-russe et la Turquie. Alors que Damas, Téhéran et Moscou s'emploient activement à créer les conditions de l'élimination des terroristes, Ankara semble être l'un de leurs défenseurs aux côtés de Washington.

Le 10 septembre, le président turc Recep Erdogan a déclaré dans le Wall Street Journal que " tous les membres de la communauté internationale doivent comprendre leurs responsabilités face à l'attaque contre Idlib ".

"Un assaut du régime créerait également de graves risques humanitaires et sécuritaires pour la Turquie, le reste de l'Europe et au-delà ", a-t-il ajouté, rappelant une fois de plus les accusations portées contre le gouvernement syrien au sujet des arrestations arbitraires, des tortures systématiques, des exécutions sommaires, des bombes de barils et le recours aux armes chimiques.

La Turquie s'oppose à l'opération contre les terroristes à Idlib parce qu'elle sapera ses plans visant à étendre son influence en Syrie et à sauver un noyau de forces d'opposition capable de faire preuve d'une réelle résistance militaire face à l'armée syrienne - Hayat Tahrir al-Sham (ex Jabhat al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda en Syrie).

Traduction SLT avec DeepL.com

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