[Vidéo] A l'intérieur du Yémen : Un regard sur les citoyens étouffés par une guerre civile sanglante (CGTN)

A l'intérieur du Yémen : Un regard sur les citoyens étouffés par une guerre civile sanglante
Article originel : Inside Yemen: A look at the stifled citizens of a bloody civil war
CGTN

Yemen Sanaa bombardements (c) Sputniknews

Le président yéménite en exil Abdrabbuh Mansour Hadi a utilisé son discours aux Nations unies pour féliciter l'Arabie saoudite pour son soutien durant la guerre civile de son pays. Hadi vit en exil en Arabie Saoudite depuis 2015.

Natalie Carney, de la CGTN, a rédigé cet article sur les luttes quotidiennes auxquelles sont confrontées ceux qui vivent encore au Yémen.

Le Yémen est pris au piège d'une guerre brutale depuis près de quatre ans. Début 2012, le Président du Yémen de l'époque, Ali Abdullah Saleh, a été contraint de céder le pouvoir à son adjoint, Hadi.

Toutefois, cette transition a entraîné un chômage de masse, l'insécurité alimentaire et des attentats terroristes.

Dans le cadre de cette instabilité, un mouvement politique chiite, fidèle à Saleh, connu sous le nom des Houthis, s'est installé pour s'emparer de vastes zones du pays, y compris la capitale Sanaa et la ville portuaire stratégique d'Aden, au sud. En 2015, une coalition saoudienne s'est jointe au conflit pour soutenir Hadi.

Depuis lors, le pays a connu la pire guerre qu'il puisse exister. Aujourd'hui, Aden est une coquille de son ancien prestige. Le port international qui était autrefois en effervescence est aujourd'hui calme. Des hôtels autrefois fréquentés par des étrangers ont été détruits et des écoles autrefois remplies d'enfants qui riaient sont fermées.

Selon les Nations Unies, plus de 28 000 personnes ont été tuées ou blessées au cours des près de quatre années de guerre, ce qui a entraîné le déplacement interne de 3 millions de citoyens. Des milliers d'autres sont morts de malnutrition, de maladie et de mauvaise santé.

Le Yémen est également confronté à la plus grande épidémie de choléra documentée des temps modernes. L'économie du pays s'est effondrée et sa monnaie, le riyal, s'est également effondrée avec la hausse des prix.

L'insécurité qui règne dans tout le pays et les blocages occasionnels des ports et des routes ont pratiquement fait cesser les échanges commerciaux et fait grimper les prix à un niveau très élevé. Les produits de base de tous les jours, comme le pain, sont désormais hors de portée d'un pays déjà appauvri.

De nombreuses écoles ont fermé leurs portes parce que les parents n'ont plus les moyens d'acheter des fournitures scolaires ou des vêtements. De nombreuses stations-service sont vides, car les importations ont été considérablement réduites. Tout cela a forcé des millions de personnes à compter sur l'aide pour survivre.

La deuxième tentative de négociations de paix menées sous l'égide de l'ONU au début du mois a échoué, ne laissant aucune fin en vue à la guerre au Yémen, et 27 millions de personnes luttant pour leur survie.

Traduction SLT

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