[Vidéo] Rapport sur la guerre en Syrie au 14 septembre 2018 : La Turquie déploie des chars de combat au poste d'observation du nord de Hama (Southfront)

Rapport sur la guerre en Syrie au 14 septembre 2018 : La Turquie déploie des chars de combat au poste d'observation du nord de Hama
Article originel : Syrian War Report – September 14, 2018: Turkey Deploys Battle Tanks At Observation Post In Northern Hama
South Front

Le 13 septembre, les forces armées turques (FAT) ont déployé plusieurs chars de combat et véhicules blindés à leur poste d'observation près de la ville de Murak dans le nord de Hama, selon des sources pro-militaires.

C'était la première fois que les FAT déployaient son équipement militaire lourd dans cette zone. Les militants pro-gouvernementaux associent ce déploiement aux tentatives des dirigeants turcs d'empêcher une opération militaire de l'armée arabe syrienne (AAS) et de ses alliés contre Hayat Tahrir al-Sham (anciennement Jabhat al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda) dans la province d'Idlib et dans les régions voisines.

Les FAT disposent de 12 postes d'observation dans la zone dite de désescalade d'Idlib. Bon nombre d'entre eux sont situés dans les zones contrôlées directement par des groupes terroristes internationalement reconnus ou à proximité de ces zones.

Le même jour, l'artillerie de l'AAS a effectué des frappes sur les positions de Jaish al-Izza, proche allié de Hayat Tahrir al-Sham, près de Masasneh au nord de Hama. Séparément, des tirs d'artillerie ont touché un QG de Hayat Tahrir al-Sham près d'al-Tamanah dans le sud d'Idlib, y tuant plusieurs militants.

Les troupes gouvernementales ont également poursuivi leur opération contre les cellules de l'Etat islamique (EI) dans le désert de Homs-Deir Ezzor. Selon des sources pro-gouvernementales, l'AAS poursuit sa route vers la station de pompage T3 en saisissant des chargements d'armes, de fournitures médicales, d'appareils de communication par satellite et d'un véhicule laissé par les membres de l'EI.

Le 12 septembre, dans une interview accordée à Fox News, l'ambassadrice des États-Unis à l'ONU, Nikki Haley, a affirmé que les États-Unis et leurs alliés allaient répondre au gouvernement Assad non seulement pour d'éventuelles attaques chimiques à Idlib, mais pour toute attaque, qui frapperait des civils.

Elle a également rappelé les allégations selon lesquelles le gouvernement Assad aurait déjà ordonné l'utilisation d'armes chimiques dans la région.

Il convient de noter que, selon l'alliance syro-irano-russe, des provocations à des attaques chimiques sont préparées par des militants d'Idlib qui cherchent à déclencher une action militaire dirigée par les Etats-Unis contre le gouvernement de Damas.

Traduction SLT avec DeepL.com

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