Tension étatsuno-chinoise : Face à face entre les navires de guerre chinois et étatsuniens en mer de Chine méridionale
Article originel : US-Chinese Tension: Enouncter Between Chinese And US Warships In South China Sea
South Front
Le 30 septembre, le destroyer de missiles guidés Arleigh Burke USS Decatur (DDG-73) a rencontré un navire de guerre chinois, les deux navires se trouvant à 45 mètres l'un de l'autre, selon des responsables de la marine étatsunienne.
Vers 8 h 30, heure locale, l'USS Decatur menait des opérations de liberté de navigation (FONOps) dans les environs de Gaven Reef, dans le sud de la mer de Chine. Le destroyer de la classe Luyang de l'Armée populaire de libération du peuple chinois (PLAN) s'est approché du Decatur, qui opérait à moins de 12 milles marins des récifs Gaven et Johnson dans les îles Spratly, a déclaré le Commandant Nathan Christensen, un porte-parole de la flotte étatsunienne du Pacifique, cité par Usni News.
"Le destroyer chinois (République populaire de Chine) a effectué une série de manœuvres de plus en plus agressives accompagnées d'avertissements pour que le Decatur quitte la zone. Le destroyer de la PRC s'est approché à moins de 45 verges de la proue de Decatur, après quoi Decatur a manœuvré pour éviter une collision", a déclaré Christensen.
"Vers 8 h 30, heure locale, le 30 septembre, un destroyer de la PRC LUYANG s'est approché de l'USS DECATUR lors d'une manœuvre dangereuse et non professionnelle à proximité de Gaven Reef, dans la mer de Chine méridionale", a déclaré le capitaine Charlie Brown, porte-parole de la flotte étatsunienne du Pacifique. Le destroyer de la marine chinoise "a effectué une série de manœuvres de plus en plus agressives accompagnées d'avertissements pour que le DECATUR quitte la zone" ajoute Brown.
"Le destroyer de la PRC s'est approché à moins de 45 verges de la proue du Decatur, après quoi Decatur a manœuvré pour éviter une collision", a déclaré Brown.
L'itinéraire du Decatur passait près des îles artificielles que la Chine a construites dans la mer de Chine méridionale. Les îles ne sont pas reconnues par le droit international. En juillet 2016, le Tribunal international des Nations Unies aux Pays-Bas a statué que la Chine n'avait aucun droit de revendication sur la mer de Chine méridionale et que les îles artificielles étaient illégales, mais le président chinois Xi Jinping a déclaré que le pays ne respecterait pas cette décision et que l'organe des Nations Unies n'avait pas le droit de s'ingérer dans les affaires chinoises.
Decatur a déjà croisé des destroyers chinois dans la mer de Chine méridionale. Il y a deux ans, un destroyer de la classe Luyang a vu Decatur opérer près des exploitations chinoises près des îles Triton et Woody, dans les îles Paracel, que la Chine appelle Xisha. À l'époque, un communiqué du ministère chinois de la Défense se plaignait que Decatur violait la souveraineté de la Chine.
"Les forces étatsuniennes opèrent quotidiennement dans la région indo-pacifique, y compris dans la mer de Chine méridionale. Comme nous le faisons depuis des décennies, nos forces continueront de voler, de naviguer et d'opérer partout où le droit international le permet. Toutes les opérations sont conçues conformément au droit international et démontrent que les États-Unis voleront, navigueront et opéreront là où le droit international le permet. Cela est vrai pour la mer de Chine méridionale comme ailleurs dans le monde", selon Christensen, se référant aux plus récentes opérations de liberté de navigation.
Dans le même temps, le Wasp Amphibious Ready Group (ARG) avec son 31e Corps expéditionnaire marin (MEU) embarqué opère également dans la mer de Chine méridionale. L'ARG/MEU a récemment terminé un exercice de la Defense of the Amphibious Task Force (DATF) en mer, y compris des armes de l'USS Wasp (LHD-1) avec des exercices à tirs réels.
"La répétition de la DATF a démontré l'intégration complète du Corps des Marines et des capacités de la Marine, démontrant l'intensité de la puissance de feu interarmées disponible pour défendre Wasp et nos forces dans un large éventail de situations de combat", a déclaré le Col Robert Brodie, commandant de la 31e UEM, dans une déclaration. "Notre partenariat bleu-vert à toute épreuve nous permet d'aiguiser notre létalité par le biais d'entraînements et d'exercices, en vue de toute opération."
Tout cela fait suite au vol des bombardiers B-52 au-dessus de la mer de Chine méridionale le 25 septembre. La réponse de Pékin a été que des chasseurs à réaction et des bombardiers de l'armée chinoise ont effectué des exercices de tir réel dans la même zone. Des avions du commandement du théâtre sud de l'armée de l'air de la Marine de la libération du peuple ont effectué des "exercices de tir en direct" sur un champ de tir dans la mer de Chine méridionale, selon le quotidien officiel du peuple, qui a publié des photos d'une émission diffusée par CCTV, société publique.
Tous ces développements s'inscrivent dans le cadre d'une escalade brutale qui a commencé avec la guerre commerciale déclenchée par les États-Unis avec la Chine et qui s'est maintenant étendue à d'autres domaines d'intérêt, tels que les objectifs stratégiques. Selon un responsable étatsunien anonyme, la Chine a annulé le dialogue diplomatique et sécuritaire annuel prévu pour la mi-octobre. La raison était supposée être qu'il n'y avait pas de haut responsable militaire chinois disponible pour rencontrer le secrétaire étatsunien à la Défense Jim Mattis.
Traduction SLT
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