C. L. R. James, Les Jacobins noirs. Toussaint Louverture et la Révolution de Saint-Domingue
Par Frédéric Thomas
Dissidences
- Un récit épique
C’est l’histoire de « la seule révolte d’esclaves qui ait réussi » que nous invite à lire Cyril Lionel Robert James (1901-1989) [1] dans ce livre désormais classique, Les Jacobins noirs, publié pour la première fois, en anglais, en 1938. Livre d’histoire donc, mais aussi « leçon de l’histoire » comme l’écrivit Pierre Naville dans sa très intelligente préface (reproduite ici) à l’édition française de 1949. Et, plus encore, contre-mémoire d’une épopée – « en quelque sorte pudiquement cachée » (Pierre Naville), que « tout écolier, selon James, devrait apprendre et apprendra certainement un jour » (p. 391). Et le souffle de cette épopée passe dans l’écriture des Jacobins noirs.
« Les Espagnols, Européens les plus avancés de leur temps, annexèrent l’île, qu’ils appelèrent Hispaniola, et prirent les indigènes arriérés sous leur protection. Ils introduisirent le christianisme, le travail forcé dans les mines, le meurtre, le viol, les chiens de chasse, d’étranges maladies et – détruisant les cultures pour affamer les rebelles – la famine artificielle. Grâce aux bienfaits de cette civilisation supérieure, la population indigène passa d’un demi-million, peut-être un million, à soixante mille habitants en l’espace de quinze ans » (p. 49).
D’emblée, le livre nous plonge dans le bain glacé du colonialisme et de l’esclavagisme pour dessiner toute l’architecture, aussi bien politique, économique que mentale, de la société de Saint-Domingue dont les colonies française (aujourd’hui, Haïti) et espagnole (l’actuelle République dominicaine) se partagent l’île caribéenne. Alternent les passages descriptifs, secs, l’analyse, les apartés et réflexions de l’auteur, l’ironie et la colère froide, les parallèles, et, au fil des pages, le lyrisme d’un combat émancipateur qui entend tout à la fois rendre compte et rendre justice à la révolution haïtienne. Dans la préface à cette nouvelle édition, Laurent Dubois affirme avec raison que James « créa pour son histoire un langage et une forme spécifiques, dictés par son contenu » (p. 12).
Il fallait écrire à la hauteur de cet inimaginable, de ce bouleversement, qui voit d’anciens esclaves écrasés par la misère, les coups et le mépris, se révolter, mener la guerre tour à tour ou simultanément contre les Français, les Espagnols et les Anglais, lier leur sort à la Révolution française, pour, en fin de compte, instaurer la première République indépendante d’anciens esclaves noirs en 1804 [2].
« Je décidai d’écrire un livre dans lequel les Africains – ou leurs descendants dans le Nouveau Monde – au lieu d’être constamment l’objet de l’exploitation et de la férocité d’autres peuples, se mettraient à agir sur une grande échelle, et façonneraient leur destin, et celui d’autres peuples, en fonction de leurs propres besoins » (p. 38-39).
Mais la forme du récit n’est pas que dicté par le contenu ; elle l’est aussi par l’occultation de cette révolution, et son actualité au miroir des luttes anticolonialistes, qui commencèrent alors à se développer, au moment (seconde moitié des années 1930) de l’écriture. Plus tard, James affirmera : « je n’ai pas cessé d’avoir à l’esprit, non pas les Antilles, mais l’Afrique » (p. 40).
La révolution haïtienne croise, prolonge et radicalise la Révolution française. Et une grande partie du travail de James consiste à donner à voir les liens, les parallèles, les tensions et les correspondances entre ces deux moments révolutionnaires. Pourtant, plus de deux siècles plus tard, et 80 ans après la publication des Jacobins noirs, contrairement à ce qu’espérait C. L. R. James, les écoliers n’apprennent toujours pas l’histoire de cette révolution. Pire même, « Haïti est le lieu des catastrophes humanitaires » écrit Enzo Traverso, « pas le symbole d’une révolution victorieuse menée par des esclaves. S’impose ainsi une recolonisation du regard qui fait du Sud du monde le réceptacle d’une humanité souffrante, en attente d’être sauvée par l’humanitarisme occidental » [3].
- Un complexe de divisions
« Milat pòv se nèg, nèg rich se milat »
« Un mulâtre pauvre est Noir, un Noir riche est mulâtre », proverbe haïtien
La société coloniale haïtienne est fondée sur les classifications (jusqu’au délire), la hiérarchie, le racisme et les divisions, qu’elle ne cesse de reproduire. L’un des mérites de ce livre est d’en montrer l’étendue, la logique et l’impact. La séparation entre Blancs et Noirs pour être évidente et spectaculaire ne couvre, en réalité, qu’une partie des clivages. Ainsi, faut-il distinguer entre « Grands » et « Petits » Blancs, selon qu’ils sont propriétaires ou fonctionnaires, commerçants, etc. De même, parmi les esclaves, il existe une hiérarchie entre ceux qui travaillent aux champs, sur les plantations de café, de sucre, d’indigo, et ceux qui sont employés comme domestiques et personnels de maison. Sans compter – James n’y fait pas référence –, les inégalités entre hommes et femmes, et le sentiment de supériorité que les esclaves nés en Haïti éprouvaient à l’égard de ceux nés en Afrique, les Bossales. Or, au moment de la lutte pour l’indépendance, du fait des flux incessants d’esclaves en provenance d’Afrique, et de leur courte durée de vie dans les conditions d’exploitation de la colonie, ces derniers sont majoritaires.
À cela, il convient d’ajouter les mulâtres et les Noirs libres, qui « compliquent » le spectre social. En effet, les premiers, en nombre croissant, souvent propriétaires d’esclaves – un Noir libre ne peut avoir pour esclave un mulâtre – et de plus en plus riches, sont tenus à distance et rabaissés par une « législation chicanière et restrictive » (p. 82), afin de toujours réinjecter la domination sociale et raciale. Enfin, il y a les « Nègres marrons » ; soit les esclaves qui s’étaient échappés, vivaient dans les mornes et forêts, menaient des raids contre les plantations, et dont la figure légendaire demeure François Mackandal (pris, jugé et exécuté début 1758).
James démontre avec brio que, non seulement toutes ces divisions ne sont ni statiques ni « synthétiques », mais qu’elles sont structurées par une « réalité dominant la société de Saint-Domingue : la peur de l’esclave » (p. 83). Les clivages ne se recouvrent pas totalement sous la figure du Blanc, dominant, propriétaire et conservateur. Certaines de ces lignes ne vont cesser de se déplacer, de se creuser, voire pour certaines d’exploser, au fur et à mesure de la révolution et des positionnements politiques. Ainsi, « mulâtres et grands Blancs avaient un lien commun, la propriété. Quand la Révolution serait lancée, les grands Blancs devraient choisir entre leurs alliés de race et leurs alliés de propriété. Ils n’hésiteraient pas longtemps » (p. 89) [4]. De même, et jusqu’à un certain point, face à l’ennemi commun, Noirs et mulâtres pouvaient faire front commun (p. 133). Du fait de leur positionnement social contradictoire, les mulâtres étaient d’ailleurs particulièrement sollicités et ne cessaient d’osciller entre l’un des camps : « l’instabilité des mulâtres ne provient pas de leur sang mais de la position intermédiaire qu’ils occupent dans la société » (p. 247).
Les rapprochements et alliances étaient donc fonction du rythme et de l’écho de la Révolution française et de revendications croisées : renversement de la monarchie, révolution nationale, abolition de l’esclavage. James fait sienne l’analyse de Pauléus Sannon. Celui-ci, qui a écrit la meilleure biographie de Toussaint-Louverture selon lui, affirmait qu’il s’agissait d’un conflit « où les partis se confondaient avec les classes et les classes avec les couleurs » (cité p. 269).
- Toussaint-Louverture
Ce sont tout à la fois les hommes et les femmes qui font la révolution, et la révolution qui fait les hommes et les femmes. Et les défait. Les treize années de lutte, depuis le soulèvement dans le Nord du pays, le 14 août 1791, jusqu’à la déclaration d’indépendance, début 1804, en sont la preuve éclatante. Au rythme de la devise de la Révolution française – liberté, égalité, fraternité –, le peuple haïtien a acquis une expérience, un savoir et une intelligence collective, qui font sa force. Et son leader, Toussaint-Louverture (1743-1803) en fut l’une des expressions les plus évidentes. Ancien esclave affranchi de longue date, sachant à peine lire et écrire, il se révèle un stratège hors pair et un chef révolutionnaire admiré. Il connut un sort tragique : arrêté en 1802, il est déporté en France, où il est enfermé dans le fort de Joux, dans le Doubs [5]. Battu, humilié, privé de soin, celui qui avait été, onze ans durant, le principal leader de la révolution haïtienne, meurt le 7 avril 1803.
James cerne au plus près la force et les contradictions de Toussaint-Louverture, la manière dont il apprend et se nourrit de la lutte. Catholique, attaché à la France, il chercha jusqu’au bout, et en vain, à se concilier le pouvoir de Napoléon. Au fil des pages, on suit le parcours accidenté du révolutionnaire haïtien. Se succèdent les événements, au point parfois de perdre le lecteur, tant les péripéties, les hasards et les retournements de cette révolution sont nombreux. De même en va-t-il pour les noms d’une révolution riche en personnalités. Parmi ceux-ci, se dégage, entre autres, la figure de Léger-Félicité Sonthonax (1763-1813), l’un des trois commissaires envoyés par l’Assemblée législative, en 1792, dans la colonie, pour rétablir l’autorité de la France et imposer la toute nouvelle loi, très contestée sur place, qui accorde la pleine citoyenneté à tous les libres de couleur (pas encore aux Noirs donc). Mais l’hostilité des Blancs, en général – que Sonthonax désignait comme les « aristocrates de la peau » –, et des grands planteurs blancs, en particulier, se radicalise avec la proclamation de la République au point de prendre les armes contre celle-ci. Débordé, acculé, Sonthonax donne ordre d’armer les esclaves et joue sa dernière carte pour rallier les Noirs à sa cause : le 29 août 1793, il proclame l’abolition de l’esclavage (p. 170).
C’est donc dans la lutte, poussé par les antagonismes, que l’esclavage, près de six mois avant que la Convention ne le fasse (le 6 février 1794) pour l’ensemble des colonies, est aboli. Encore cette abolition est-elle d’emblée contestée et combattue. Reste, qu’une fois lancé dans la lutte dès 1791, plus jamais les choses ne pourraient être comme avant. Et l’esclavage constitue bien le centre de gravité autour duquel tournent, se composent et se rompent les camps et les alliances.
Certes, Toussaint-Louverture se déclara gouverneur à vie, instaura une dictature, que se disputeraient les autres chefs révolutionnaires, tous autant autoritaires, et formant « une nouvelle classe dirigeante noire et mulâtre » (p. 383). Et les quelques lignes consacrées par James à l’auto-proclamation de Dessalines – autre grande figure historique –, comme empereur sont particulièrement amères (p. 404). Il n’empêche ; l’esclavage était aboli. Et des Noirs, anciens esclaves, avaient vaincu une formidable coalition mondiale. Ils dirigeaient maintenant un pays libre. L’élan avait été lancé, les germes jetés au vent des révoltes. Au moment de monter à bord du navire qui devait le déporter en France, Toussaint-Louverture aurait ainsi affirmé :
« En me renversant, vous avez seulement abattu le tronc de l’arbre de la liberté de Saint-Domingue. Ses racines repousseront, car elles sont nombreuses et profondes » (p. 371).
- « La liberté ou la mort »
« Les Noirs pouvaient lire dans les yeux de leurs anciens propriétaires le regret du passé et la haine » (p. 300). Le refus d’en finir avec la domination coloniale, les tentatives de revenir d’une manière ou d’une autre sur la liberté accordée aux Noirs, d’une part, la peur de l’esclavage et la volonté de s’en débarrasser définitivement, de l’autre, entraînent une guerre à outrance et la terreur. Le premier responsable de cette guerre, alimentée par l’impérialisme anglais, était la France. Début 1802, Napoléon envoie une expédition militaire récupérer l’île. Il rétablit l’esclavage en Guadeloupe quelques mois plus tard. C’est pour beaucoup de Haïtiens – mais pas pour Toussaint-Louverture – la confirmation qu’ils n’auront la paix, qu’ils ne seront libres, qu’une fois l’indépendance proclamée.
Rochambeau, qui devait mater la rébellion persistante, écrivit à Napoléon pour lui demander des fonds et des hommes. Et justifier sa stratégie de la terreur. Dans une de ses lettres, il concluait : « ces mesures sont atroces, mais elles sont nécessaires. Quiconque est d’un avis contraire ne fait que mentir consciemment et tromper la France » (Lettre du 6 octobre 1803, citée p. 395). Mais les révolutionnaires préféraient mourir plutôt que de se rendre et de retourner à l’état d’esclavage. C’est ce que ne pouvaient pas comprendre l’état-major français, ainsi que Napoléon [6] qui devait essuyer là, huit ans avant la campagne de Russie, une défaite sanglante.
- Questions de méthode et de principe
« Toussaint échoua par ses méthodes et non par ses principes. En politique, la question des races est subordonnée à celle des classes, et il est désastreux de concevoir l’impérialisme en termes de races. Cependant, c’est une erreur de négliger le facteur racial, de le traiter comme une question purement accessoire – une erreur seulement moins grave que d’en faire le facteur fondamental » (p. 323). Cette affirmation de James doit être discutée. Il semble, en effet, que Les Jacobins noirs sous-estime l’importance du marronnage et de ce que l’on a appelé le « caporalisme agraire » ; les deux phénomènes étant liés. Certes, Toussaint-Louverture chercha jusqu’au bout à se concilier les Blancs, les anciens colons et les grands planteurs, alors qu’une partie des révolutionnaires (y compris Sonthonax), défiants, voulaient les chasser. Mais la question renvoie plus à un problème de classes qu’à une quelconque question de couleurs.
Peut-être que certaines caractéristiques du prisme marxiste classique par lequel James appréhende en partie la révolution haïtienne, l’ont amené à ne pas prendre suffisamment en compte la résistance des travailleurs noirs. Mettant en avant la figure révolutionnaire de la classe ouvrière et opérant un parallèle autour du « capitalisme d’État » (p. 43) entre la révolution haïtienne et la révolution russe, il tend à passer à côté des traits spécifiques de cette révolte. Les travailleurs noirs n’avaient – et avec raison – aucune confiance envers leurs anciens propriétaires Blancs, restés sur place, et ne comprenaient pas la politique conciliatrice de Toussaint-Louverture à leur égard. Mais ils se méfiaient également de leurs nouveaux chefs qui voulaient l’indépendance et le pouvoir, mais sans remettre en cause le modèle des plantations. Or, pour maintenir celles-ci, ils instaurèrent le travail obligatoire et attachèrent l’ancien esclave à « sa » plantation.
Les plantations ne produisaient pas que du sucre, du café, du coton et de l’indigo. Elles produisaient aussi des rapports sociaux marqués par la contrainte et le travail intensif, un type d’État autoritaire et, en fin de compte, toute l’architecture d’une société inégalitaire. Or, c’est justement avec tout cet échafaudage de lois, de rapports, de contraintes et d’images que les travailleurs noirs voulaient en finir, arrachant ou contournant tout ce qui rappelait d’un peu trop près l’esclavage. James ne s’arrête guère aux bandes de Noirs marrons auxquels les chefs révolutionnaires font régulièrement la guerre.
Des années plus tard, dans sa postface, datée de 1963, James devait quelque peu revenir sur cette question. Il écrit : « la plantation, irrémédiablement associée à l’asservissement des Noirs, leur devint insupportable. Pétion [7] en convint, qui fit passer Haïti à l’agriculture de subsistance » (p. 433). Reste que ce modèle d’agriculture ne semble guère compris, encore moins valorisé. Et, de toute façon, il n’est pas analysé en rapport avec le marronnage des Noirs, qui y voyaient, non seulement une alternative au « caporalisme agraire », mais aussi une contre-société, à même d’assurer l’autonomie, la subsistance et la liberté des familles rurales. Un siècle et demi plus tard, alors que le modèle du « caporalisme agraire » a principalement pris la forme des zones franches d’usines textiles à destination des États-Unis, la question demeure toujours actuelle.
Dans sa préface à l’édition de 1980, James, par le biais des travaux de l’historien haïtien Fouchard auxquels il fait référence, a esquissé une revalorisation des luttes plus « informelles » des marrons. Ainsi, il affirme que les recherches de Fouchard démontrent « que ce ne furent pas tant les esclaves que les marrons, ceux qui s’étaient enfuis des plantations et étaient allés refaire leur vie dans les mornes et les forêts, qui avaient dirigés la Révolution, et posé les fondements de la nation haïtienne » (p. 40). Vingt-ans plus tard, les travaux de l’anthropologue Gérard Barthélemy, évoquant, à propos de ces Noirs marrons, le « pays en-dehors » (Paris, L’Harmattan, 2000), sont venus jeter un nouvel éclairage sur la dynamique et l’importance de cet aspect de la révolution.
Pour conclure
Prolongé par une postface où James met en avant l’histoire des Antilles – sans, bizarrement, faire référence à Frantz Fanon (1925-1961), originaire de Martinique, ni aux écrivains communistes haïtiens, Jacques Roumain (1907-1944) [8] et Jacques Stephen Alexis (1922-1961) [9] – et une bibliographie commentée par l’auteur, ce livre demeure, comme l’affirme son préfacier, Laurent Dubois, « la meilleure étude publiée sur la Révolution haïtienne, et sans doute même l’une des meilleures études sur les révolutions en général » (p. 13). Essai flamboyant et indispensable donc, qui demeure toujours aussi beau, efficace et actuel.
Un billet de Frédéric Thomas
[1] Sa biographie par Matthieu Renault, C.L.R. James. La vie révolutionnaire d’un « Platon noir » (Paris, La Découverte, 2016), a fait l’objet d’un compte rendu sur ce blog de Dissidences, https://dissidences.hypotheses.org/wp-admin/post.php?post=6981&action=edit. Pour lire quelques textes de l’auteur, voir https://www.marxists.org/francais/james/index.htm. En anglais, de nombreux autres textes de lui sont accessibles, notamment ici : https://www.marxists.org/archive/james-clr/index.htm.
[2] Plusieurs années donc avant la vague d’indépendance, qui s’étend en Amérique du Sud, portée par Simon Bolivar ; lui-même soutenu par la jeune république haïtienne.
[3] Enzo Traverso, L’histoire comme champ de bataille. Interpréter les violences du XXe siècle, Paris, La Découverte, 2012 (p. 281).
[4] James parle de « race » et parfois de « luttes de races », faisant référence, comme son livre le démontre (et les démonte) avec force aux « rapports sociaux de race ».
[5] Au cours de sa détention, il écrivit ses Mémoires. Voir le compte-rendu sur notre blog.
[6] Dont la valeur et les capacités sont étrangement surestimés par l’auteur.
[7] Alexandre Pétion fut président de la République de Haïti de 1807 à 1818.
[8] Voir http://classiques.uqac.ca/classiques/roumain_jacques/roumain_jacques_photo/roumain_jacques.html.
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