Rapport sur la guerre en Syrie au 17 janvier 2019 : 4 Etatsuniens tués, 3 blessés lors de l'attaque de l'EI à Manbij
Article originel : Syrian War Report – Jan. 17, 2019: 4 Americans Killed, 3 Injured In ISIS Attack In Manbij
South Front
Le 16 janvier, un attentat-suicide à la bombe a frappé le centre de Manbij, dans la province d'Alep. Selon les premières informations, plus de 25 personnes ont été tuées ou blessées dans cette attaque, qui a également fait des victimes parmi les militaires étatsuniens. Quelques minutes après l'explosion, un hélicoptère H-92 de la coalition a atterri à Manbij pour une opération d'évacuation.
Plus tard, l'armée étatsunienne a souligné que deux militaires étatsuniens, un employé civil du département de la Défense étatsunien et un entrepreneur qui soutenait le département ont été tués alors qu'ils effectuaient une "patrouille de routine" dans la région. Les noms des personnes tuées n'ont pas été publiés immédiatement.
L'Etat islamique (EI) a revendiqué l'attentat et a révélé qu'il avait été perpétré par un kamikaze nommé "Abu Yasin al-Shami". Selon des sources locales, al-Shami s'est fait exploser devant une patrouille de la coalition dirigée par les États-Unis devant le restaurant Prince dans le centre de Manbij.
Il s'agissait du premier attentat suicide réussi de l'EI visant les forces de la coalition dirigée par les États-Unis en Syrie. Les attaques précédentes visaient principalement des combattants kurdes soutenus par les Etats-Unis et des locaux coopérant avec la coalition.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que l'attaque de Manbij "pourrait avoir pour but de dissuader les Etats-Unis de quitter la Syrie". Le président a ajouté qu'il ne croit pas que l'attaque aura un impact sur la décision du président étatsunien Donald Trump de retirer les troupes étatsuniennes de Syrie parce qu'il a vu "la détermination de l'honorable Trump sur ce point".
Toutefois, le retrait total des forces étatsuniennes de Syrie reste toujours en suspens, en particulier après une nouvelle démonstration médiatique éclatante de l'influence restante de l'EI dans le pays. Plus tôt, il est apparu que les Etats-Unis vont poursuivre leurs opérations dans l'espace aérien syrien, même lorsque les troupes seront complètement retirées.
Le 15 janvier, le porte-parole présidentiel turc Ibrahim Kalin a déclaré que la délégation étatsunienne conduite par le conseiller à la sécurité nationale John Bolton avait transmis à la partie turque "un document officieux en cinq points dans lequel les Etats-Unis confirment le retrait de leurs troupes de Syrie, la détermination à poursuivre la lutte contre le groupe terroriste islamique et la volonté de Washington de maintenir sa présence en Syrie au sein de la coalition".
Le retrait des Etats-Unis en cours et un accord entre les Etats-Unis et la Turquie sur une zone de sécurité dans le nord de la Syrie ont également forcé les forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes, à adapter leur approche envers la Turquie.
Les FDS ont affirmé qu'il espérait trouver un accord avec la Turquie et a promis de fournir toute l'aide nécessaire pour établir une "zone de sécurité". Toutefois, le groupe a insisté sur le fait qu'il devrait y avoir des garanties internationales.
"Nous n'avons jamais représenté une menace pour les pays voisins, en particulier la Turquie, nous espérons et attendons avec impatience de parvenir à des accords et des solutions qui assureront la stabilité et la sécurité dans les zones frontalières", a déclaré le communiqué officiel des FDS.
Traduction SLT avec DeepL.com
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