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C'en est fini de Justin Trudeau (Moon of Alabama)

par Moon of Alabama 1 Mars 2019, 18:32 Trudeau SNC-Lavalin Affaire Justice Wilson-Raybould Canada Articles de Sam La Touch

C'en est fini de Justin Trudeau
Article originel : Justin Trudeau Is Finished
Moon of Alabama

 

Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, est fini. Un long scandale l'a fait chuter.

C'en est fini de Justin Trudeau (Moon of Alabama)

Entre 2001 et 2011, la société canadienne de construction et d'ingénierie SNC-Lavalin a soudoyé des fonctionnaires en Libye avec des dizaines de millions de dollars pour obtenir des contrats dans ce pays. En 2015, l'entreprise a été accusée par le Service des poursuites pénales du Canada. Elle a tenté d'éviter un procès et a plutôt plaidé en faveur d'un règlement négocié puisqu'elle avait tenté de clarifier le problème en changeant son chef de la direction.

En 2016, SNC-Lavalin a admis que certains anciens dirigeants avaient illégalement organisé des dons de plus de 80 000 $ CA au Parti libéral de Trudeau de 2004 à 2011.

L'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires d'environ 10 milliards de dollars canadiens en 2018. Environ 9 000 de ses 52 000 employés travaillent au Canada. L'administration centrale et 3 400 de ses employés se trouvent au Québec, où les libéraux doivent obtenir des votes à l'élection fédérale d'octobre pour conserver leur majorité.

Il incombait à la ministre de la Justice et procureure générale, Jody Wilson-Raybould, de décider si l'affaire devait faire l'objet d'un procès, comme la loi l'exige, ou si elle pouvait être réglée hors Cour. Un essai se terminerait probablement par l'interdiction pour SNC-Lavalin de tous les marchés publics au Canada pendant 10 ans. Cela coûterait des emplois et des votes.

L'entreprise a fait pression sur le gouvernement libéral, qui a présenté un régime d'accord d'assainissement en 2018 dans le cadre d'un projet de loi d'exécution du budget massif.

À l'automne 2018, Trudeau et ses alliés ont tenté de faire pression sur le procureur général, un autochtone canadien, pour qu'il annule la décision du directeur des poursuites publiques, qu'il applique la nouvelle loi et qu'il abandonne ainsi les accusations criminelles contre SNC. Elle ne l'a pas fait. En janvier, Trudeau l'a congédiée du poste de ministre de la Justice et de procureure générale et lui a donné un poste mineur de ministre des Anciens combattants. En vertu du secret professionnel de l'avocat et des documents confidentiels du Cabinet, Wilson-Raybould ne pouvait pas se prononcer sur la question.

Le 7 février, le scandale a fuité de sources anonymes. Cinq jours plus tard, Wilson-Raybould a démissionné de son poste de ministre des Anciens combattants. Elle a engagé un juge de la Cour suprême à la retraite comme avocat pour la conseiller sur ce qu'elle pouvait dire. Le 18 février, Gerald Butts, l'ami et secrétaire principal de Trudeau, est devenu le bouc émissaire. Il a démissionné même s'il a nié avoir tenté d'influencer le procureur général. Sous la pression, le Comité de la justice de la Chambre des communes a invité Wilson-Raybould à témoigner. Trudeau a dû renoncer à certains privilèges, ce qui lui a permis de parler enfin dtemps où Wilson-Raybould était procureure générale.

Hier, Wilson-Raybould a témoigné.

Jody Wilson-Raybould

Jody Wilson-Raybould

D'après sa longue déclaration d'ouverture :

    Pendant une période d'environ quatre mois, entre septembre et décembre 2018, j'ai été témoin d'un effort constant et soutenu de la part de nombreuses personnes au sein du gouvernement pour tenter de m'ingérer politiquement dans l'exercice du pouvoir discrétionnaire du procureur général du Canada dans le cadre d'un effort inapproprié pour obtenir une entente de report de poursuites avec SNC-Lavalin. Ces événements ont touché 11 personnes (à l'exclusion de moi-même et de mon personnel politique) - du Cabinet du Premier ministre, du Bureau du Conseil privé et du Cabinet du ministre des Finances. Cela comprenait les conversations en personne, les appels téléphoniques, les courriels et SMS. Il y a eu une dizaine d'appels téléphoniques et une dizaine de réunions portant spécifiquement sur SNC-Lavalin et auxquelles mon personnel et moi-même avons participé.

Wilson-Raybould a donné tous les détails : qui, quand, où et comment. Il y a une trace écrite. Elle a pris des notes détaillées de tout ce qui s'est passé.


Faire pression sur le procureur général pour qu'il retire les accusations peut constituer une infraction en vertu du Code criminel du Canada (pdf), article 139(2) :

    Est coupable d'une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire et passible d'un emprisonnement maximal de dix ans quiconque tente délibérément d'entraver, de pervertir ou d'entraver le cours de la justice d'une manière autre que celle prévue au paragraphe (1).

Au cours de son témoignage, Mme Wilson-Raybould a fait remarquer qu'elle n'avait pas encore été autorisée à parler de ce qui s'était passé après son congédiement à titre de procureure générale. Il y a de fortes chances qu'elle en ait d'autres. Elle dit qu'elle croit qu'aucune loi n'a été enfreinte, mais que Trudeau s'est comporté de façon inappropriée. Un jury et un tribunal peuvent voir les choses différemment.

Trudeau a répondu lors d'une conférence de presse qu'il était " complètement en désaccord " avec la version des événements de Wilson-Raybould. Il a affirmé que ni lui ni son personnel n'avaient fait quoi que ce soit de mal. La question fait l'objet d'une enquête de la part du commissaire à l'éthique indépendant et Trudeau espère qu'il sera déclaré non coupable d'un acte répréhensible.

C'en est fini de Justin Trudeau (Moon of Alabama)

Justin Trudeau ridicule lors de son voyage en Inde en 2018

Même s'il n'a enfreint aucune loi, Trudeau ne pourra échapper à la tempête qu'il traverse actuellement. L'affaire étant pendante, il sera difficile pour les libéraux de remporter les élections d'octobre. Il serait préférable pour le parti que Trudeau se retire et laisse quelqu'un d'autre prendre l'initiative.

Il y a un candidat potentiel plus crédible que Justin Trudeau, l'ancien chouchou des médias

    Ezra Levant - @ezralevant - 2:24 utc - 28 fév 2019


    10. Dernier détail. Le père de Jody Wilson-Raybould était un activiste autochtone qui s'est confronté au père de Justin Trudeau. Si vous cliquez ici, vous les verrez en train de plaisanter avec le père de Trudeau. Bill Wilson déclare à Pierre Trudeau que sa fille Jody veut devenir Premier ministre un jour. Peut-être qu'elle le sera ?

 

Traduction SLT avec DeepL.com

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