Des photos satellites révèlent le déploiement du missile S-300 vénézuélien sur une base aérienne importante (Sputniknews)

Des photos satellites révèlent le déploiement du missile S-300 vénézuélien sur une base aérienne importante
Article originel : Satellite photos reveal Venezuela’s S-300 missile deployment at key airbase
Sputniknews

La société israélienne Image Satellite International (ISI) a partagé des images satellitaires présumées du déploiement de missiles de défense aérienne S-300 de fabrication russe par l'armée vénézuélienne sur la base aérienne du capitaine Manuel Rios dans l'État de Guarico, une base aérienne clé au sud de Caracas, au milieu des tensions qui couvent dans cette région.

L'ISI a également indiqué que les forces armées vénézuéliennes avaient mis les S-300 en état de préparation opérationnelle après la tenue d'exercices militaires en février.

#Followup: #Venezuela has put the #S300 into #operational readiness, after conducting drills in February 2019 (as reported previously by #ISI).#Colombia #intelligence #Satellite #military #defence #defense #MaduroRegime #Update #imagery pic.twitter.com/JerkoIcozn

— ImageSat Intl. (@ImageSatIntl) March 24, 2019

Le déploiement comprendrait cinq lanceurs et un radar de guidage de missile multicanaux 9532ME (MMGR).

iSi #Intelligence Summary – https://t.co/FWqmIYSdJP#Venezuela: A month of military preparations. Will there be a confrontation?
***#ISI shows a parallel between the beginning of the crisis in Venezuela and the heightened #alert in the #military's #S300 unit.#Satellite #space pic.twitter.com/yoYNVmdnUR

— ImageSat Intl. (@ImageSatIntl) March 25, 2019

Plusieurs jours avant l'expédition, un certain nombre de médias ont signalé qu'environ 99 militaires russes étaient arrivés à Caracas à bord de deux avions, qui ont également livré 35 tonnes de fret.

Réagissant à ces rapports, le vice-président étatsunien Mike Pence a déclaré aux journalistes que Washington perçoit l'arrivée d'un avion militaire russe au Venezuela comme une provocation malvenue et a appelé Moscou à cesser de soutenir le gouvernement de Nicolas Maduro et à soutenir le président intérimaire autoproclamé Juan Guaido.

Auparavant, le président étatsunien Donald Trump avait exhorté la Russie à "partir" du Venezuela et souligné que toutes les options étaient sur la table.

La Russie a souligné que Moscou n'a violé ni les accords internationaux ni la législation nationale vénézuélienne, et que le déploiement s'est fait "dans le cadre de nos relations normales avec le gouvernement légitime".

Parallèlement, Guaido a annoncé cette semaine que le 6 avril sera le premier jour des "actions tactiques" de l'"Opération Liberté" - son projet d'organiser simultanément une véritable révolution dans tous les États du Venezuela.

Le Venezuela est embourbé dans une crise politique qui dure depuis plus de deux mois, depuis que Juan Guaido, figure de l'opposition, s'est proclamé président par intérim défiant Maduro. Le mouvement a été instantanément reconnu par les Etats-Unis et certains de leurs alliés régionaux, tandis que la Russie, la Chine, la Turquie et de nombreux autres pays ont réaffirmé leur soutien à Maduro légitimement élu.

En 2009, la Russie a accepté de prêter au Venezuela plus de 2 milliards de dollars pour l'achat de 92 chars et d'un système de missiles S-300 pouvant abattre des avions de chasse et des missiles de croisière. Deux bataillons de S-300VM "Antey-2500" ont été livrés en mai 2012.

Traduction SLT avec DeepL.com

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