La sauvagerie saoudienne : Le Royaume décapite des jeunes de 16 ans pour avoir envoyé un message Whatsapp (Zero Hedge)

La sauvagerie saoudienne : Le Royaume décapite des jeunes de 16 ans pour avoir envoyé un message Whatsapp
Article originel : Saudi Savagery: Kingdom Beheads 16-Year-Old For Sending Whatsapp Message
Zero Hedge

La controverse autour de l'orchestration présumée du meurtre du dissident saoudien Jamal Khashoggi par le prince héritier saoudien MbS s'est largement apaisée depuis que les critiques du gouvernement se sont rendus au consulat du royaume à Istanbul début octobre et n'en sont jamais repartis. Mais une nouvelle controverse plane sur l'une des pratiques les plus controversées du royaume : Ses décapitations massives d'hommes reconnus coupables d'accusations de " terrorisme ", généralement des membres de la minorité chiite vivant dans la partie orientale du royaume.

L'Arabie saoudite pratique depuis longtemps l'exécution par décapitation. Mais cette année, l'extermination massive de 37 hommes, pour la plupart chiites, cette semaine a provoqué la condamnation de l'ONU et d'autres organisations de défense des droits de l'homme, car plusieurs adolescents ont été exécutés pour des crimes aussi mesquins qu'en apparence, l'envoi de messages Whatsapp sur les manifestations du gouvernement.

Un cas particulièrement troublant a été relaté dans le tabloïd britannique The Sun. Abdulkareem al-Hawaj n'avait que 16 ans lorsqu'il a été arrêté. Juste un écolier à l'époque, il a été arrêté et accusé d'être un "terroriste" pour avoir envoyé des textes en ligne sur une manifestation anti-gouvernementale.

Avant de faire ses " aveux ", Abdulkareem, un musulman chiite âgé de 21 ans au moment de son exécution, aurait été brutalement torturé. Les mains enchaînées au-dessus de sa tête, il a été battu et électrocuté. Amnesty International a dénoncé son procès comme une farce, puisqu'il s'est vu refuser l'accès à un avocat de la défense.

La police aurait également menacé de tuer sa famille s'il n'avouait pas ses crimes.

Abdulkareem al-Hawaj

Mais Abdulkareem n'a pas été le seul homme exécuté cette semaine pour des délits apparemment mineurs commis quand il était adolescent. Mujtaba al-Sweikat était un adolescent qui devait commencer ses études à la Western Michigan University lorsqu'il a été arrêté pour avoir assisté à une manifestation anti-gouvernementale.

Alors âgé de 17 ans à peine, Sweikat a été violemment battu après son arrestation, y compris matraqué à plusieurs reprises sur la plante des pieds, avant d'"avouer" des crimes contre l'Etat.

Des organisations de défense des droits humains ont dit qu'il avait été torturé et condamné lors d'un "faux procès". Son université a tenté d'intervenir, insistant sur le fait qu'il était "prometteur", mais le gouvernement a ignoré leurs protestations.

Harriet McCulloch, directrice adjointe de Reprieve, une organisation de défense des droits humains, a insisté sur le fait que les deux jeunes hommes avaient été tués pour avoir partagé des informations sur une manifestation pacifique anti-gouvernementale.

    "Beaucoup de choses peuvent être utilisées pour justifier une condamnation à mort dans l'Arabie Saoudite de Mohammed Bin Salman, y compris la 'désobéissance contre le Roi',"

    "Préparer des banderoles avec des slogans anti-étatiques " et " l'incitation par le biais des médias sociaux " sont également des délits qui portent potentiellement le poids de la mort.

    "Mujtaba al-Sweikat et Abdulkarim al-Hawaj étaient des adolescents qui partageaient des informations sur des manifestations pacifiques sur leur téléphone portable. Les alliés occidentaux de l'Arabie saoudite doivent agir maintenant pour empêcher que d'autres jeunes soient tués pour avoir exercé leur droit à la liberté d'expression."

Un autre jeune homme, Munir al-Adam, n'avait que 23 ans lorsqu'il a été arrêté en 2012 à un poste de contrôle gouvernemental. Pendant son interrogatoire, ses pieds ont été si violemment battus qu'il a été forcé de ramper pendant des jours. Après avoir perdu l'ouïe dans l'une de ses oreilles, il est devenu complètement sourd après l'horrible torture.

Il a déclaré à un juge qu'il avait accepté de signer les aveux parce qu'il était épuisé par la torture brutale et implacable.

Les 37 meurtres ont eu lieu à Riyad, les villes saintes musulmanes de La Mecque et de Médine, province centrale de Qassim et dans la province orientale, où vit la minorité chiite. Après avoir été décapité, l'un des hommes aurait été crucifié et son corps aurait été exposé comme un message à d'autres dissidents potentiels.

Ce message ? C'est ce qui pourrait vous arriver, à vous et à vos proches, si vous osez vous élever contre la Couronne.

Traduction SLT avec DeepL.com

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