En 2017, la France adoptait une loi pionnière sur le devoir de vigilance des multinationales. L’objectif de cette législation, poussée par une coalition de la société civile, était de pouvoir enfin obliger les entreprises à répondre devant la justice des atteintes graves à l’environnement ou aux droits humains occasionnées par leurs activités, y compris en sous-traitance. Ce qui – comme l’ont montré de nombreuses affaires, de Bhopal à l’Erika en passant par le Rana Plaza - était jusqu’ici mission quasi impossible en raison des lacunes du droit (lire nos articles au sujet de cette loi)...