Face aux appels à la démission, Acosta défend l'accord avec Epstein (AP)

Face aux appels à la démission, Acosta défend l'accord avec Epstein
Article originel : Facing calls for resignation, Acosta defends Epstein deal
Associated Press

WASHINGTON (AP) - Tentant de réduire les appels à sa démission, le ministre du Travail Alex Acosta a défendu mercredi sa gestion d'une affaire de trafic sexuel impliquant le financier Jeffrey Epstein, aujourd'hui emprisonné, insistant sur le fait qu'il avait obtenu le meilleur accord possible à l'époque.

Lors d'une conférence de presse de près d'une heure, Acosta a retracé les mesures prises par les procureurs fédéraux dans l'affaire alors qu'il était procureur du district sud de la Floride il y a dix ans, insistant sur le fait que " dans notre cœur, nous essayions de faire la bonne chose pour ces victimes ". Il a déclaré que les procureurs s'efforçaient d'éviter un arrangement plus indulgent qui aurait permis à Epstein de " partir libre ".

Nous pensons que nous avons fait ce qu'il fallait", a-t-il déclaré, une affirmation contestée par les critiques qui affirment que les pénalités d'Epstein étaient d'une extrême légèreté.

L'épisode a repris cette semaine lorsque les procureurs fédéraux de New York ont porté une nouvelle série d'accusations de trafic sexuel d'enfants contre le riche gestionnaire de fonds spéculatifs. Mercredi, une nouvelle accusatrice a allégué qu'Epstein l'avait violée dans son manoir de New York quand elle avait 15 ans.

Jennifer Araoz, aujourd'hui âgée de 32 ans, a déclaré à "Today" qu'elle n'est jamais allée voir la police parce qu'elle craignait des représailles de la part d'Epstein, un homme avec des relations importantes. Elle a maintenant déposé des documents judiciaires pour obtenir de l'information d'Epstein en vue de le poursuivre en justice.

Bien que le traitement de l'affaire ait eu lieu pendant les audiences de confirmation des charges d'Acosta, elle a fait l'objet d'un nouvel examen approfondi après que les procureurs de New York eurent porté plainte lundi, alléguant qu'Epstein avait maltraité des dizaines de mineures au début des années 2000, leur avait payé des centaines de dollars en espèces pour des massages, puis les avait agressées chez lui en Floride et à New York. Epstein a plaidé non coupable aux accusations ; s'il est reconnu coupable, il pourrait être emprisonné pour le reste de sa vie...

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