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Le Royaume-Uni et la France vont envoyer d'autres forces en Syrie pour aider au retrait des Etats-Unis (The Guardian)

par Dan Sabbagh 10 Juillet 2019, 12:06 Syrie Armée française Armée britannique France Grande-Bretagne USA Collaboration Impérialisme Articles de Sam La Touch

Le Royaume-Uni et la France vont envoyer d'autres forces en Syrie pour aider au retrait des Etats-Unis
Article originel : UK and France to send further forces to Syria in aid of US withdrawal
Par  Dan Sabbagh

The Guardian

Le Royaume-Uni et la France vont envoyer d'autres forces en Syrie pour aider au retrait des Etats-Unis (The Guardian)

Ce mouvement a été décrit comme une "victoire majeure" pour l'équipe de sécurité nationale de Donald Trump.

La Grande-Bretagne a accepté de déployer des forces spéciales supplémentaires en Syrie aux côtés de la France pour permettre aux États-Unis de retirer leurs troupes terrestres de la lutte en cours contre les forces de l'EI restantes dans le pays.


Les responsables étatsuniens ont fait savoir mardi que la Grande-Bretagne et la France fourniraient 10 à 15 % de soldats d'élite supplémentaires, bien que les chiffres exacts restent secrets.

La décision a d'abord été rapportée dans la revue Foreign Policy, qui a décrit le développement comme "une victoire majeure... pour l'équipe de sécurité nationale de Donald Trump" parce que peu d'autres pays avaient été prêts à aider.

Plus tôt cette semaine, il est apparu que l'Allemagne avait rejeté une demande de déploiement de troupes terrestres en Syrie. D'autres pays ont traîné les pieds, ont admis les États-Unis, bien que l'Italie envisagerait de suivre ou non à la Grande-Bretagne et à la France.

Le soutien britannique intervient à un moment où le Royaume-Uni est engagé dans une véritable querelle diplomatique avec Trump sur l'ambassadeur britannique à Washington, Sir Kim Darroch, à la suite d'une fuite de câbles diplomatiques dans laquelle le diplomate décrit l'administration Trump comme "inepte" et "dysfonctionnelle".

Trump a fait pression pour retirer toutes les troupes terrestres de Syrie, une décision qui a conduit à la démission de son secrétaire à la défense, James Mattis, en décembre.

À l'époque, il y avait entre 2 000 et 2 500 soldats étatsuniens dans le pays. Trump a ensuite renversé partiellement la décision en février, ce qui signifie qu'environ 400 d'entre eux resteraient une force de maintien de la paix pour une période indéterminée.

Le Royaume-Uni ne commente pas les activités de ses forces spéciales, mais il est bien connu que le SAS a agi dans la lutte contre l'EI. Des sources ont également confirmé l'essence du rapport sur la politique étrangère.

On s'inquiète du fait que, si l'EI a perdu tout le territoire qu'elle détenait autrefois, nombre de ses combattants sont partis se réfugier dans le nord de la Syrie et en Irak. Un retrait trop rapide pourrait être l'occasion pour l'EI de se renforcer et de se regrouper.

La Royal Air Force fait également partie d'une coalition internationale engagée dans des opérations contre l'EI. Deux Typhons ont bombardé six entrées de grottes à 40 milles au nord-est de Tikrit à la fin avril, d'où l'on croyait que certains membres de l'EI résistaient.

Plus tôt cette semaine, Theresa May a fait l'éloge des " hommes et femmes courageux " qui ont participé à la lutte contre l'EI, lors de ce que l'on appelle l'opération Shader.

Dans un discours prononcé au quartier général militaire du Royaume-Uni à Northwood, dans le Hertfordshire, le Premier ministre sortant a déclaré qu'ils avaient "contribué à détruire le califat territorial de l'EI et à poursuivre la lutte contre le mal qu'il représente".

Traduction SLT avec DeepL.com

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