Trump prétend à tort que des femmes démocrates du Congrès ont parlé de "Juifs maléfiques" (Times of Israel)

 Trump prétend à tort que des femmes démocrates du Congrès ont parlé de "Juifs maléfiques".
Article originel :  Trump falsely claims Democratic congresswomen spoke of ‘evil Jews’
Times of Israel

 Le président étatsunien Donald Trump a faussement affirmé vendredi qu'un groupe de quatre femmes démocrates du Congrès qu'il a attaqué à plusieurs reprises cette semaine avait qualifié les Juifs de "maléfique".

S'adressant à des journalistes à l'extérieur de la Maison-Blanche, le président a déclaré au sujet des quatre femmes : "Elles ne peuvent pas appeler notre pays et notre peuple "ordures". Elles ne peuvent pas être antisémites. Elles ne peuvent pas parler des Juifs méchants, c'est ce qu'elles disent. "Juif maléfique".

Aucune de ces femmes n'a jamais été documentée en train de déclarer que les "Juifs (sont) maléfiques".

Le président a peut-être fait allusion au tweet d'Ilhan Omar en 2012 lors d'un conflit dans la bande de Gaza : "Israël a hypnotisé le monde, qu'Allah réveille les gens et les aide à voir les mauvaises actions d'Israël."

Ce tweet a été condamné par beaucoup comme étant antisémite pour sa référence à l'hypnose, et Omar s'est ensuite excusée d'avoir utilisé cette expression.

Trump a également déformé l'emploi du mot "ordures", que la républicaine Alexandria Ocasio-Cortez n'a pas utilisé pour dénigrer son pays ou son peuple. Au contraire, elle s'est interrogée en mars sur son soi-disant programme socialiste radical, elle a déclaré : "Nous nous sommes tellement éloignés de ce qui nous a vraiment rendus puissants et justes et bons et équitables et productifs. Et donc, je pense que toutes ces choses semblent radicales par rapport à ce que nous sommes. Mais où nous en sommes n'est pas une bonne chose. Cette idée d'une amélioration de 10 % par rapport aux ordures ne devrait pas être notre objectif."

Comme l'ont fait remarquer plusieurs médias, Trump a lui-même, dans le passé, fait référence aux "ordures dans notre société" et a accusé son prédécesseur de transformer les choses en ordures.

Ces derniers jours, Trump a accusé à plusieurs reprises Omar, Ocasio-Cortez, Rashida Tlaib et Ayanna Pressley d'être antisémites et de haïr Israël, et dans des tweets réprimandés plus tard par l'Assemblée comme racistes, a appelé ces femmes de couleur à "retourner" dans leur pays d'origine - bien que toutes soient des citoyennes étatsuniennes et trois soient nées aux Etats-Unis.

"Quand j'entends la façon dont ils parlent de notre pays, quand j'entends le langage antisémite qu'ils utilisent, quand j'entends la haine qu'ils ont pour Israël et l'amour qu'ils ont pour des ennemis comme Al-Qaïda, vous savez quoi, je vais vous dire que je ne crois pas que ce soit bon pour le parti démocrate," a déclaré Trump lundi.

Omar a été accusée d'antisémitisme en février après avoir déclaré que le soutien étatsunien à Israël était motivé par l'argent du puissant groupe de pression pro-israélien AIPAC. Elle a été fermement condamnée pour ces propos, y compris au sein de son propre parti. En mai, Tlaib a déclenché une tempête similaire après avoir affirmé que ses ancêtres palestiniens "devaient souffrir" pour que les Juifs aient un refuge sûr après l'Holocauste.

Vendredi dernier, Trump a renouvelé ses attaques contre Omar tout en renversant ses précédentes critiques à l'encontre d'une foule de Caroline du Nord qui chantait " renvoyez-la ", les défendant comme des " patriotes " tout en remettant en question la loyauté des quatre Congressistes.

"Vous savez ce qui me déplaît ?" a répondu Trump quand les journalistes de la Maison-Blanche lui ont demandé s'il était mécontent de la foule du mercredi soir. "Ce sont des gens incroyables. Ce sont d'incroyables patriotes. Mais je suis malheureuse quand une députée dit : "Je vais être le cauchemar du président."

Pendant le rassemblement, la foule a chanté "Renvoyez-la", car Trump n'a pas essayé de les interrompre. Il a fait une pause dans son discours et a fait le tour de la scène, prenant le tumulte à bras le corps, bien que le lendemain, il ait prétendu qu'il n'approuvait pas le chant et qu'il avait essayé de l'arrêter.

Mais vendredi, il a clairement indiqué qu'il ne reniait pas le chant et a de nouveau critiqué Omar, la cible du chant.

"Vous ne pouvez pas parler comme ça de notre pays. Pas quand je suis président ", a déclaré Trump. "Ces femmes ont dit des choses horribles sur notre pays et ses habitants."

Il a également tweeté que c'était " étonnant de voir comment les faux médias d'information sont devenus " fous de rage " à cause du chant " renvoyez-la " par une foule comble dans la grande arène (un record) de l'État de Caroline du Nord, mais il est totalement calme et accepte les déclarations les plus viles et les plus dégoutantes faites par les trois femmes du Congrès de gauche radicale ".

Les chants du rassemblement de Trump ont suscité des critiques de la part des législateurs du GOP ainsi que des démocrates, bien que les républicains n'aient pas blâmé Trump lui-même.

Citant la rhétorique de Trump, les démocrates de la Chambre ont déclaré qu'ils discutaient de l'organisation de la sécurité d'Omar et des trois autres femmes du Congrès.

Traduction SLT avec DeepL.com

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