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Chef des suprémacistes blancs : Les médias sociaux, les démocrates de premier plan réagissent aux propos de Trump (TeleSur)

par TeleSur 7 Août 2019, 13:55 Trump Discours de haine Racisme El Paso Suprémacistes Massacre Terrorisme USA Articles de Sam La Touch

Chef des suprémacistes blancs : Les médias sociaux, les démocrates de premier plan réagissent envers Trump
Article originel : White Supremacist In Chief: Social Media, Prominent Democrats React to Trump
TeleSur

Chef des suprémacistes blancs : Les médias sociaux, les démocrates de premier plan réagissent aux propos de Trump (TeleSur)

Après que les États-Unis aient subi un week-end meurtrier avec deux autres fusillades de masse avec 29 morts et plus de 40 blessés, l'attention s'est portée sur le président Donald Trump, qui a blâmé les fausses nouvelles, les jeux vidéo et la maladie mentale, mais n'a pas remis en cause son discours de haine et de racisme, comme incitations derrière les chiffres records des crimes de haine à travers le pays.

Le hashtag #WhiteSupremacistinChief s'est répandu dans tout le pays lundi matin alors que les utilisateurs des médias sociaux réagissaient au discours du président.

Beaucoup étaient furieux de l'apparente déconnexion entre l'appel de Trump à "condamner le racisme, le sectarisme et la suprématie blanche", car il a systématiquement utilisé le racisme, le langage anti-migrant, anti-musulman, nationaliste et misogyne dès avant son arrivée au pouvoir.


"Je dis au Président Trump : Parler, c'est pas cher. Nous avons besoin d'action. Arrêtez le racisme. Arrêtez le sectarisme anti-immigrés qui sort de votre bouche. Dites[au leader de la majorité au Sénat] McConnell d'adopter une loi sur la sécurité des armes à feu que veut le peuple étatsunien", a tweeté lundi le candidat démocrate à la présidence Bernie Sanders en réitérant son appel à interdire les armes d'assaut et à mettre en œuvre un programme de rachat d'armes afin de retirer ces dernières des rues.

Le président étatsunien n'a pas répondu directement aux critiques au sujet de ses commentaires anti-immigrés et racistes, mais dans une série de tweets diffusés tôt le matin lundi, il a réitéré ses accusations contre les "fausses nouvelles" et la partialité des médias comme coupables.

"Les médias ont une grande responsabilité envers la vie et la sécurité dans notre pays. Fake News a grandement contribué à la colère et à la rage qui se sont accumulées au fil des ans ", a tweeté Trump.


Le leader de droite radicale a poursuivi en disant que la "glorification de la violence", les jeux vidéo, la "jeunesse troublée" et la "maladie mentale et la haine sont responsables et non les armes". La National Rifle Association (NRA), le plus grand lobbyiste d'armes à feu des États-Unis, a donné 30 millions de dollars pour la campagne de Trump en 2016.

Pendant ce temps, la sénatrice et candidate démocrate à la présidence des États-Unis, Elizabeth Warren, a tweeté en disant que "la suprématie des Blancs n'est pas une maladie mentale. Nous devons appeler les choses comme elles sont : Terrorisme intérieur. Et nous devons lancer un appel à Donald Trump car il apmplifie ces idéologies mortelles."

Le panneau d'affichage des Cherokee Guns qualifie quatre femmes démocrates du Congrès d'"idiotes" Photo : Cherokee Guns/ Facebook

Le panneau d'affichage des Cherokee Guns qualifie quatre femmes démocrates du Congrès d'"idiotes" Photo : Cherokee Guns/ Facebook

En date du 5 août 2019, 250 fusillades de masse ont eu lieu en 2019, soit en moyenne 1,2 fusillade par jour, 979 personnes ont été tuées et 246 d'entre elles sont mortes.
Les chiffres correspondent à une tendance sans cesse croissante des crimes motivés par la haine. Selon l'analyse annuelle de 2018 du Federal Bureau of Investigation, les signalements de crimes motivés par la haine ont augmenté de 17 % en 2017 par rapport à 2016, ce qui représente une hausse pour la troisième année consécutive.


Sur plus de 7 100 crimes haineux signalés en 2018, près de trois sur cinq étaient motivés par la "race" et l'appartenance ethnique, selon le rapport. La religion et l'orientation sexuelle étaient les deux autres principaux facteurs de motivation.

Pour beaucoup de critiques, les chiffres coïncident avec la rhétorique de Trump qui, à plusieurs reprises, a jeté un coup d'œil sur les tenants de la suprématie blanche et les a même soutenus indirectement. Il "est raciste et il alimente le racisme dans ce pays", a déclaré le candidat démocrate Beto O'Rourke à la presse samedi après avoir rencontré les victimes et les médecins de la fusillade à El Paso.

Traduction SLT

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