Une sénatrice bolivienne se déclare présidente (ICH)

Une sénatrice bolivienne se déclare présidente
Article originel : Bolivian Senator Declares Herself President
ICH

"J'assume immédiatement la présidence de l'État et je m'engage à prendre toutes les mesures nécessaires pour pacifier le pays", a déclaré Áñez, qui est la deuxième vice-présidente du Sénat bolivien et membre du Mouvement social-démocrate de droite.

La sénatrice s'est proclamée présidente seulement avec une présence minimale de députés, tous de l'opposition.

“The Bible returns to the Palace,” says the new self-declared president of Bolivia, Jeanine Áñez, in a shot against indigenous communities.pic.twitter.com/6uQxeIZXf4

— Waleed Shahid (@_waleedshahid) November 13, 2019

Mardi, une session extraordinaire des deux chambres (députés et sénateurs) de l'Assemblée législative plurinationale (Parlement) a été convoquée, mais les représentants du Mouvement pour le socialisme, qui sont majoritaires, n'y ont pas assisté parce qu'ils n'avaient pas de garanties pour leur sécurité et celle des membres de leur famille, le Parlement a donc suspendu sa session faute de quorum.

US State Department recognises #Anez interim president of #Bolivia @StateDept https://t.co/EsnJo7vZWk

— Sputnik (@SputnikInt) November 13, 2019

La Bolivie traverse une crise politique après la démission forcée du président Evo Morales, de son vice-président Álvaro García Linera et des présidents des députés et des chambres des sénateurs, en raison de la vague de violence de l'opposition qui a frappé les populations indigènes et paysannes.

Le coup d'État a été consommé lorsque l'Organisation des États américains (OEA) a publié un rapport préliminaire sur les irrégularités présumées dans le processus électoral du 20 octobre, ainsi que la "suggestion" des forces armées à pousser Morales à démissionner.

Shocking footage of how Bolivian soldiers detain people taking to the streets against the right-wing coup, subdue and kick them and point their rifles at them.#GolpeDeEstadoBolivia #PueblosDelMundoConEvo. #SOSBolivia. #12Nov

pic.twitter.com/1xrw4Ih9t1

— María ⏳ (@ml_1maria) November 13, 2019

La violence dans le pays continue d'être perpétrée par des groupes d'opposition radicaux qui ont brûlé des symboles de la population autochtone. Pendant ce temps, à La Paz, des milliers de partisans d'Evo Morales se mobilisent pour rejeter le coup d'État et ses actes discriminatoires et racistes.

The new President of Bolivia: "I dream of a Bolivia free of satanic indigenous rites, the city is not for the Indians who should stay in the highlands or the Chaco". pic.twitter.com/nMwKx21nKp

— dont_panic (@dont_panic) November 13, 2019

Traduction SLT

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