Un haut responsable de l'OIAC a ordonné la suppression de " toutes les traces " du rapport dissident sur " l'attaque chimique de Douma " - Nouvelle fuite de WikiLeaks (RT)

Un haut responsable de l'OIAC a ordonné la suppression de " toutes les traces " du rapport dissident sur " l'attaque chimique de Douma " - Nouvelle fuite de WikiLeaks
Article originel : Senior OPCW official ordered deletion of ‘all traces’ of dissenting report on ‘Douma chemical attack’ – WikiLeaks’ new leak
Russia Today

 Les dirigeants du groupe de surveillance des armes chimiques se sont efforcés de supprimer la trace écrite d'un rapport dissident de Douma, en Syrie, qui indiquait une possible opération sous faux drapeau dans cette ville, selon des documents ayant fait l'objet d'une fuite.

Dans un courriel interne publié vendredi par le site de WikiLeaks, un haut responsable de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a ordonné que le document soit retiré des archives du registre des documents de l'organisation et de " supprimer toute trace, le cas échéant, de sa diffusion/stockage ".

Email from the Chief of Cabinet at the OPCW, demanding deletion of dissenting engineering assessment: “Please get this document out of DRA [Documents Registry Archive]... And pleaseremove all traces, if any, of its delivery/storage/whatever in DRA”https://t.co/j5Jgjiz8UYpic.twitter.com/8yojf8teFC

— WikiLeaks (@wikileaks) December 27, 2019

Le document en question est une évaluation technique rédigée par l'inspecteur Ian Henderson après une mission d'enquête à Douma, une banlieue de Damas, à la suite d'une attaque présumée au chlore gazeux. Les politiciens et les médias occidentaux ont déclaré à l'époque que les forces gouvernementales avaient largué deux bouteilles de gaz dans le cadre d'une offensive contre les forces djihadistes, tuant des dizaines de civils.

L'inspecteur de l'OIAC a déclaré que les preuves sur le terrain contredisaient le scénario de largage aérien et que les bouteilles auraient pu être placées à la main. Étant donné que la zone était sous le contrôle de forces antigouvernementales, la note de service accrédite la théorie selon laquelle les djihadistes avaient mis en scène la scène pour inciter les pays occidentaux à attaquer leurs opposants.

Le rapport final de l'OIAC a pratiquement confirmé que Damas était derrière l'incident, mais au cours des derniers mois, un nombre croissant de documents ayant fait l'objet de fuites et de témoignages de lanceurs d'alerte ont été publiés, indiquant une possible falsification. La direction de l'OIAC est accusée de retenir des opinions contraires à l'argumentation privilégiée par l'Occident et d'utiliser un langage trompeur pour rendre compte de ce que les inspecteurs ont trouvé sur le terrain.

Traduction SLT

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