Le Royaume-Uni envoie 50 soldats des SAS en Irak dans un contexte de tensions accrues au sujet de l'assassinat de Soleimani (Sputniknews)

Le Royaume-Uni envoie 50 soldats des SAS en Irak dans un contexte de tensions accrues au sujet de l'assassinat de Soleimani
Article originel : UK sends 50 SAS troops to Iraq amid increased tensions over Soleimani assassination
Sputniknews / AMN

Samedi, le Telegraph a rapporté qu'en 2007, le ministre britannique des Affaires étrangères de l'époque, David Miliband, avait annulé au tout dernier moment une attaque du Special Air Service (SAS) contre Qasem Soleimani après qu'il ait été prétendument identifié comme le cerveau d'une campagne contre les troupes britanniques dans la ville portuaire de Bassora, au sud de l'Irak.

Une cinquantaine de membres du Special Air Service (SAS) britannique ont été envoyés en Irak pour aider à l'éventuelle évacuation des Britanniques à la suite d'une attaque de drones étatsuniens qui a tué vendredi le général Qasem Soleimani, chef de la force d'élite Quds du Corps des gardiens de la révolution (CGRI) iranien, selon le Daily Star.

Le ministre de la Défense Ben Wallace a également ordonné le déploiement de navires de guerre britanniques dans le détroit d'Ormuz afin de " prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger nos navires et nos citoyens " alors que l'Iran promet des représailles après le meurtre de Soleimani.

Le Times, à son tour, a cité une source gouvernementale anonyme qui a déclaré que Londres avait " un plan A et un plan B et un plan "briser la glace" si tout cela démarre ".

" Nos forces dans la région ont été priées de se réorienter vers la protection des forces ", a ajouté la source.

Le Daily Star a, quant à lui, rapporté que la première réaction du Premier ministre Boris Johnson à la nouvelle selon laquelle le président étatsunien Donald Trump aurait ordonné un raid aérien sur Soleimani a été " un seul mot :  m.....".

"Il a résumé ce que nous ressentions tous. C'était à peu près la réaction de tout l'état-major de l'armée britannique. C'est arrivé complètement sans avertissement, sans même la moindre idée des Etats-Unis ", a déclaré le journal en citant une source du quartier général interarmées permanent de Londres.

Plus tôt, le Telegraph a rapporté qu'en 2007, les SAS étaient en attente pour assassiner Soleimani après qu'il ait été ostensiblement identifié comme le cerveau d'une campagne contre les troupes britanniques dans la ville portuaire de Bassora, au sud de l'Irak.

Le journal a cité une source qui affirmait que les SAS avaient Soleimani dans leur " ligne de mire " et étaient prêts à agir après que le général iranien de haut rang ait été localisé, mais que le ministre britannique des Affaires étrangères de l'époque, David Miliband, avait annulé l'opération.

Le rapport a été publié après que Soleimani et Abu Mahdi al-Muhandis, commandant adjoint d'une milice chiite irakienne, aient été tués dans une attaque de drones étatsuniens près de l'aéroport international de Bagdad le 3 janvier.

Le président étatsunien Donald Trump a laissé entendre que l'attaque était une frappe préventive et défensive. L'Iran, à son tour, a qualifié cette attaque d'attaque terroriste et a promis de se venger, suscitant la crainte d'une guerre à grande échelle au Moyen-Orient.

Traduction SLT

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