Ce vendredi 3.01.20, le Jt de 13h de France 2 a passé en revue les révoltes survenues dans le monde en 2019 en évitant soigneusement de parler des "gilets jaunes" et donc de la France. Mais puisque la rédaction s'intéressait au monde, à vrai dire cette omission peut se justifier. Par contre, les communicants du journal n'ont pu s'empêcher de sortir la vieille antienne de la manipulation des élections présidentielles boliviennes par le président Morales. (Jt France 2 de 13h, mini-reportage : Monde : 2019, année de colère planétaire")
(A 2'50" dans la vidéo ci-dessus)
Extrait :
"Des systèmes politiques corrompus et oppressifs
En Algérie aussi, chaque vendredi depuis dix mois, la rue réclame le nettoyage général, pacifiquement. Les manifestants ont réussi à pousser le président Bouteflika vers la sortie alors que, très affaibli, il visait un 5e mandat. Mais dans un système politique encore verrouillée, l'élection le 12 décembre d'un proche de Bouteflika n'incarne pas encore le changement démocratique escompté. Comme au Liban et en Irak, le mouvement sans structure et leader établi s'installe dans la durée et l'incertitude. Ces révoltes de 2019 ont souvent en toile de fond la volonté de défendre une démocratie chahutée, comme en Bolivie. Evo Morales, le premier président indigène, a cherché à frauder le système pour s'offrir un nouveau mandat. Il a dû fuir vers le Mexique, lui qui est pourtant l'artisan d'une solide croissance économique. La jeunesse hongkongaise bat elle aussi le pavé depuis avril. Un mouvement contre l'ingérence de Pékin (Chine), jugée grandissante, et pour de vraies réformes. Jamais la contestation n'a été aussi massive, et la riposte de la police aussi violente. Près de 6 000 arrestations ont eu lieu et 6 500 personnes ont été blessées. Le mouvement promet de continuer en 2020, année où cette grande colère mondiale ne semble pas prête de retomber..."
Alors que de plus en plus d'informations avérées attestent d'un coup d'Etat en Bolivie et de mensonges éhontées de l'opposition suprémaciste bolivienne appuyée par les Etats-Unis accusant Morales de trucage des élections, la chaîne d'Etat, France 2 s'est alignée sur le discours suprémaciste atlantiste ambiant et le rapport tronqué de l'OEA, organisme instrumentalisé par la puissance étatsunienne. Selon the Guardian, 98 experts ont réfuté l’OEA: il n’y a pas eu de fraude en Bolivie. (voir le rapport des experts en bas de page) Mais visiblement la rédaction n'en a pas eu vent. De l'art de faire passer un coup d'Etat pour une fraude électorale organisée par celui qui s'est fait renverser ?
Lire aussi :
Le rapport de l’OEA sur la Bolivie est arbitraire et sans fondement, affirme le Celag (Prensa Latina) Le Centre Stratégique Latino-américain de Géopolitique (Celag) a aujourd’hui contesté le rapport de l’Organisation des États Américains (OEA) sur les élections en Bolivie et a affirmé que ce document manquait de preuves et de fondements techniques. Le Celag, institution dédiée à la recherche et à l’analyse des phénomènes politiques, économiques et sociaux dans la région, a fait une étude du rapport que l’OEA a publié dimanche dernier au moment du coup d’État dans le pays sud-américain. Le rapport préliminaire n’apporte aucune preuve qui pourrait être définitive pour démontrer la prétendue ‘fraude’ mentionnée par le secrétaire général de l´OEA, Luis Almagro, lors de la session du Conseil Permanent du 12 novembre, a averti l’entité. Le Celag a dénoncé que l’OEA avait rédigé un rapport discutable pour induire en erreur l’opinion publique : le fait que l’écart en faveur d’Evo Morales dans la dernière tranche du décompte des voix s’est élargi pour des raisons frauduleuses et non pour les dynamiques de comportement électoral qui existent entre le monde rural et le monde urbain. En outre, bien avant la fin du décompte officiel, la mission de l’Organisation des États Américains recommandait, sans aucune base technique, la tenue d’un second tour électoral comme la meilleure option. Lors de l’élection présidentielle du 20 octobre, le candidat du Movimienta Al Socialismo (MAS), Evo Morales, s’est imposé avec 47,8 pour cent des voix, contre 36,51 pour cent pour l’opposant Carlos Mesa, de l’alliance Comunidad Ciudadana. Cet avantage était suffisant pour le triomphe de Morales au premier tour, puisque -selon la loi électorale- un candidat gagne si il obtient 50 pour cent des voix plus un, ou s’il obtient 40 pour cent et a 10 points d’avance sur le deuxième candidat.
- Un projet d’industrie nationale torpillé par le coup d’État. En Bolivie, la filière lithium à l’encan (Monde diplomatique)
- Ambassadeur de Bolivie : Le coup d’État en Bolivie était prémédité. Une seule solution : de nouvelles élections (Washington Post)
- Le coup d’état qui a évincé Evo Moralès en Bolivie est un autre revers pour le socialisme latino-américain (The Intercept)
- Les médias et les groupes de défense des droits de l'homme gardent le silence sur l'assassinat politique d'un journaliste en Bolivie (MintPress News)
- Le coup d'Etat en Bolivie est mené par un chef paramilitaire fasciste chrétien et millionnaire - avec le soutien de l'étranger (Gray Zone)
- Après l'éviction de Morales par un coup d'Etat, la question du lithium prend de l'ampleur en Bolivie (Common Dreams)
- Quand néofascisme rime avec néolibéralisme : coup d’État en Bolivie et infox (InvestigAction)
- Bolivie : Des documents audios relient des plans de coup d'Etat entre civils, ex-militaires et étatsuniens (TeleSur)
Il semble que la rédaction de la chaîne d'Etat, France 2, ne soit pas toujours mise au courant des dernières révélations sur les faits du monde et s'arrêtent aux discours des suprémacistes occidentaux en mal de guerre ou/et de "changement de régime". On ne compte plus les fake news sur cette chaîne à commencer par celles sur la Libye même des années plus tard :
- Syrie / Libye. Encore une fake News au JT de France 2 (Vidéo)
- Libye. Benghazi. Radio Sarkozy ment, France TV désinforme
- Un prof de Science Po balance sur les "fake news" véhiculés par les médias français (Vidéo)
- "Tuez Kadhafi", le reportage français qui revient sur les Fake news des médias pour légitimer la destruction de l'Etat libyen sous Kadhafi (Vidéo)
Lire également :
- SLT 24.02.19 La Chaîne d'Etat, France 2, affirme que les forces armées vénézuéliennes ont brûlé un camion d'aide humanitaire, South Front déclare qu'il s'agit d'une fake news (Vidéos)
- SLT 10.03.19 Le NYT déclare que l'information selon laquelle le gouvernement Maduro aurait mis le feu aux camions d'aide est une Fake News, la rédaction de France 2 laisse sur son site depuis 18 jours un reportage accusant Maduro (Vidéos)
- One more fake. Double fausse information russophobe pour le JT de France 2 [Vidéos]
- Iran. Suite à une publication du "Monde", le JT de France 2 reconnaît une fausse information diffusée la veille, "Arrêt sur images" revient sur l'histoire
- [MAJ] Le JT de France 3 masque une pancarte anti-Macron
- SLT 28.02.19 Nouvelle fake news sur la chaîne d'Etat, France 2, selon Libération : "Non, le boxeur Christophe Dettinger n'avait pas de «gants plombés»"
Les Jts des chaînes d'Etat, boîte à fake news des autorités ?
Il est bien évident qu'il convient de distinguer les fake news visant à influencer les "cerveaux disponibles" pour désigner un ennemi à l'opinion publique et les erreurs malencontreuses survenant dans tout processus de diffusion d'informations. C'est sans doute la différence entre propagande et erreur malencontreuse inhérente au journalisme.
Lire sur ce dernier sujet :
- 29.12.19 Le JT de 20h de France 2 affirme que Sofia est la capitale la plus polluée d'Europe. Fake news !
- 28.12.19 Plusieurs fake news dans un reportage du 20h de France 2 sur le Portugal producteur de chaussures.
- 2.12.19 France 2 : rectificatif après une fake news dans le journal de 20 Heures (VIDEO)
Voici la déclaration publiée dans le journal britannique The Guardian avec la liste complète des experts qui ont signé la lettre:
Nous, soussignés, demandons que les institutions et processus démocratiques de la Bolivie soient respectés.
Le gouvernement de Donald Trump a ouvertement et fermement appuyé le coup d’État militaire du 10 novembre qui avait renversé le gouvernement du président Evo Morales. Personne ne conteste que Morales ait été élu démocratiquement en 2014 et que son mandat ne prenne fin que le 22 janvier; Cependant, beaucoup de gens en dehors de l’administration Trump semblent accepter le coup d’État soutenu par Trump.
Beaucoup de personnes qui ont soutenu le coup d’Etat ont affirmé que Morales avait volé les élections. Cette accusation de fraude a reçu un appui considérable grâce à un relevé publié par l’Organisation des États américains au lendemain des élections du 20 octobre; une histoire que l’OEA répète plus tard de la même manière. La déclaration de la Mission d’observation électorale de l’OEA en Bolivie a exprimé sa « profonde préoccupation et sa surprise devant le changement radical et difficile à justifier dans la tendance des résultats préliminaires connus après la fermeture des bureaux de vote ». Aucune preuve n’a été apportée pour appuyer cette affirmation. Cependant, elle a été largement interprété comme une accusation de fraude et, après les élections, de telles accusations sont devenues courantes dans les principaux médias.
En fait, il est facile de montrer avec les données électorales, celles qui sont accessibles au public, que le changement de l’avantage de Morales n’était ni « radical » ni « difficile à expliquer ». Il y a eu une pause dans le « décompte rapide » des résultats du vote – lorsque 84% des votes ont été atteints – et l’avantage de Morales était de 7,9 points de pourcentage. Avec 95% du nombre total de voix, sa marge est passée à un peu plus de 10%, ce qui a permis à Morales de remporter la victoire au premier tour, sans avoir à passer à un second tour. Au final, le décompte officiel montre un avantage de 10,6% [1]
Il n’est pas rare que les résultats d’une élection soient biaisés en fonction de l’emplacement géographique, ce qui signifie que les résultats peuvent varier en fonction du moment où les votes ont été enregistrés. Personne n’a dit qu’il y avait eu fraude lors des élections au poste de gouverneur le 16 novembre dans l’État de Louisiane. Selon ceux-ci, le candidat démocrate, John Bel Edwards, a gagné par 2,6 points de pourcentage . Après être apparu comme un perdant presque toute la nuit, à la fin du décompte sont venus les votes du comté d’Orléans où 90% des électeurs ont voté pour lui, lui donnant ainsi la victoire totale.
Et le changement de direction de Morales n’était pas du tout « drastique »; Cela faisait partie d’une augmentation constante et continue de l’avantage de Morales qui avait commencé des heures avant l’interruption.
Ce graphique montre que l’avantage du président Evo Morales (points bleu clair) et de son parti aux élections législatives (points bleu foncé) a augmenté à un rythme constant tout au long des votes. Il n’y a pas eu d’augmentation soudaine à la fin qui l’aurait placé au-dessus du seuil de 10%.
L’explication de l’augmentation de la marge de Morales était donc très simple: les régions qui ont déclaré leurs votes plus tard étaient plus favorables à Morales que les régions qui ont déclaré leurs votes plus tôt.
En fait, le résultat final était assez prévisible d’après les 84% de premiers votes rapportés. Cela a été démontré par une analyse statistique et également par une analyse plus simple des différences entre les préférences politiques des régions qui ont informé leur vote avant et de celles qui ont été communiquées plus tard.
Nous appelons l’OEA à retirer ses déclarations trompeuses au sujet des élections, qui ont contribué au conflit politique et ont constitué l’une des « justifications » les plus utilisées pour mener à bien le coup d’État militaire. Nous demandons au Congrès des États-Unis d’enquêter sur le comportement de l’OEA et de s’opposer au coup d’État militaire, à son soutien continu du gouvernement Trump, ainsi qu’à la poursuite de la violence et des violations des droits de l’homme du gouvernement de facto.
De même, les médias et les journalistes ont la responsabilité de rechercher des experts indépendants qui connaissent les données électorales et peuvent proposer une analyse indépendante de ce qui s’est passé, au lieu de simplement prendre la parole aux responsables de l’OEA, qui ont à plusieurs reprises prouvé le contraire à propos de ces élections.
Beaucoup de vies peuvent dépendre de la clarification de cette histoire.
Signataires (par ordre alphabétique)
(nom et affiliation, à identifier)
Alan Aja, Collège de Brooklyn (CUNY)
Randy Albelda, Université du Massachusetts à Boston
Greg Albo, Université York
Gar Alperovitz, Le collaborateur pour la démocratie
Yali Amit, Département de statistique, Université de Chicago
Eileen Appelbaum, codirectrice, Centre de recherche sur l’économie et les politiques
Mariano Arana, Université nationale du général Sarmiento
Michael Ash, professeur d’économie et de politique publique à l’Université du Massachusetts à Amherst
Winston Alarcón Athens, professeur à la retraite, École de mathématiques, Université du Costa Rica
Venkatesh Athreya, professeur auxiliaire, Collège asiatique de journalisme
Dario Azzellini, chercheur invité, LASP, Université Cornell
Amiya Kumar Bagchi, Institut d’études sur le développement, Kolkata
Dean Baker, cofondateur, économiste principal, Centre de recherche sur l’économie et les politiques
Nesecan Balkan, Hamilton College
Amit Bhaduri, professeur émérite, Université Jawaharlal Nehru
Rafael Bianchini, enseignant à GVLaw
Peter Bohmer, université d’État Evergreen
Mario Boido, président, Association canadienne des hispanistes, Université de Waterloo
Korkut Boratav, Association turque des sciences sociales
Pablo Gabriel Bortz, Université nationale de San Martín
Manuel Branco, Université d’Évora
David Brotherton, Université de la ville de New York
Jorge Buzaglo, chercheur indépendant
Rogelio Caballero, Université nationale autonome du Mexique
Andrea Califano, IUSS Pavia
Al Campbell, Université de l’Utah
Jim Campen, professeur d’économie, émérite, UMass / Boston
Gian Enrico Casartelli, Banque mondiale (à la retraite)
Shouvik Chakraborty, Université du Massachusetts, Amherst
Ha-Joon Chang, directeur du Centre d’études sur le développement, Faculté des sciences économiques, Université de Cambridge
Kamal Mitra Chenoy, professeur à la retraite, Université Jawaharlal Nehru
Anis Chowdhury, Université Western Sydney
Savvina Chowdhury, l’université d’État à feuilles persistantes
Alan B. Cibils, Université nationale du général Sarmiento
Nathaniel Cline, Université de Redlands
Andrew Cornford, Observatoire des finances de Genève
Anthony D’Costa, Université de l’Alabama à Huntsville
Dante Dallavalle, conférencier adjoint, John Jay College, City University of New York
Peter Dorman, professeur émérite d’économie politique, Evergreen State College
Mathieu Dufour, Université du Québec en Outaouais
Amitava Dutt, professeur d’économie et de sciences politiques à l’Université de Notre Dame
Gerald Epstein, Université du Massachusetts
Jeff Faux, fondateur, membre distingué, Economic Policy Institute
Julia Martinez Fernandez, Observatoire de la durabilité dans la région de Murcie
James Galbraith, Université du Texas à Austin
Chiensan Feng, Université nationale Cheng Chi
Clara Garcia, Université Complutense de Madrid
Jayati Ghosh, Université Jawaharlal Nehru
Sam Gindin, retraité, membre du personnel de l’UNIFOR
Daniele Girardi, Université du Massachusetts à Amherst
Carmine Gorga, présidente, The Somist Institute
Daphne Greenwood, Université du Colorado
Joshua Guzman, Association statistique américaine
Guillermo Hang, économiste, Université nationale de La Plata
GC Harcourt, UNSW Sydney
Camila Piñeiro Harnecker, Université de La Havane
Barbara Hopkins, Université d’État de Wright
Gustavo Indart, Université de Toronto
Ian J Silk Irizarry, Collège John Jay, Université de la ville de New York
Raja Junankar, Université de New South Wales
Arne Kalleberg, professeur de sociologie à l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill
Stephanie Kelton, Université Stony Brook
Farida C. Khan, présidente et professeure agrégée en économie, Université du Colorado, Colorado Springs
Mary C. King, professeur d’économie émérite à la Portland State University
Cedric Koch, WZB Berlin
Conrad J Koeneke, Institut de technologie du New Jersey
Ingrid Harvold Kvangraven, Université de York
Susan Lambert, Université de Chicago
Michael A. Lebowitz, professeur émérite d’économie, Université Simon Fraser
Thea Lee, Institut de politique économique
Stephan Lefebvre, université américaine
Dominik A. Leusder, économiste et consultant indépendant
Oliver Levingston, Postdoc, Centre d’études européennes et de politique comparée, Sciences Po
Noemi Levy-Orlik, Faculté d’économie, UNAM
Gilberto Libanio, Université fédérale de Minas Gerais
Arthur MacEwan, professeur émérite d’économie, Université du Massachusetts, Boston
- W. Mason, John Jay College, Université de la ville de New York
Inderjeet Mani, Université de Georgetown (retraité)
Kathleen McAfee, professeure en relations internationales à la San Francisco State University
Pankaj Mehta, professeur agrégé de physique, Hariri Institute for Computing, Université de Boston
Nicola Melloni, chercheur invité à la Munk School of Global Affairs de l’Université de Toronto
Lara Merling, Confédération syndicale internationale
Josep Amer Mestre, Institut universitaire européen
John Miller, Collège Wheaton
Alexis Sánchez Miño, Maître de conférences en statistique et probabilités, Université technique d’Ambato
Mritiunjoy Mohanty, IIM Calcutta
Anu Muhammad, Université de Jahangirnagar
Kamal Munir, Université de Cambridge
Isabel Ortiz, présidente de Global Social Justice
Mustafa Özer, professeur, université Anadolu
Leo Panitch, Université York
Francisco Javier Pantoja Pantoja, Université du Cauca, Colombie
Christian Parenti, John Jay College, Université de la ville de New York
Mark Paul, nouveau collège de Floride
Eleuterio Prado, Université de São Paulo
Renee Prendergast, lectrice, économie, Queen’s University Belfast
Alicia Puyana, FLACSO, MEXIQUE
Rahim Quazi, Université Prairie View A & M
Rodrigo Quiroga, Université nationale de Córdoba
- Ramakumar, professeur, Institut Tata des sciences sociales
Andrés G. Mejía Ramón, Université d’État de Pennsylvanie
Miriam Rehm, Université de Duisburg-Essen
Hye Jin Rho, Centre de recherche sur l’économie et les politiques
Joseph Ricciardi, Collège Babson
Alfredo M Rosete, Université centrale du Connecticut
David Rosnick, économiste, Centre de recherche sur l’économie et les politiques
C Saratchand, Satyawati College, Université de Delhi
Gonzalo A. Saraví, CIESAS – Mexique
Angshuman Sarma, Université Jawaharlal Nehru
Saskia Sassen, professeure, Université Columbia
Antonio Savoia, Institut de développement mondial, Université de Manchester
John Schmitt, Institut de politique économique
Stephanie Seguino, professeur d’économie à l’Université du Vermont
Heidi Shierholz, Institut de politique économique
Marcie Smith, Collège John Jay de justice pénale
Kannan Srinivasan, chercheur indépendant, étude Wertheim, bibliothèque publique de New York
Kendra Strauss, Université Simon Fraser
Donald Swartz, professeur agrégé (retraité), École de politique publique et d’administration
Matt Templeton, université américaine
Martha Tepepa, Institut d’économie Levy du Bard College
Chris Tilly, professeur d’urbanisme et de sociologie, UCLA
Alissa Trotz, professeure, Études sur les femmes et le genre et les Caraïbes, Université de Toronto
Oscar Ugarteche, Institut de recherche économique UNAM
Antonio Urbina, Université technique de Carthagène
Matias Vernengo, Université Bucknell
Scott Weir, Economics (retraité), Wake Technical Community College
Mark Weisbrot, cofondateur, codirecteur, Centre de recherche sur l’économie et les politiques
Jack Williams, laboratoire de données et de science sur les élections du MIT
John Willoughby, professeur d’économie, American University
Richard Wolff, La nouvelle école
John Womack Jr., professeur titulaire de la chaire Robert Woods Bliss d’histoire et d’économie latino-américaines, émérite de l’Université Harvard
Anna Zalik, Université York
Ben Zipperer, Institut de politique économique
[1] Le décompte officiel, contrairement au «décompte rapide» cité par l’OEA, est le seul qui soit juridiquement contraignant et n’a connu aucune interruption.
Contact : samlatouch@protonmail.com
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