[Vidéo] Le chef de cabinet de la Maison Blanche accuse la couverture médiatique sur le nouveau coronavirus de complot médiatique visant à faire tomber Donald Trump (American Independent)

Le chef de cabinet de la Maison Blanche a accusé les médias de propager la panique du coronavirus et a déclaré que les gens devraient éteindre la télévision.
Article originel : The White House chief of staff blamed the media for coronavirus fears and said people should turn off the televison.
Par
American Independent
 

Le chef de cabinet intérimaire de la Maison Blanche, Mick Mulvaney, a refusé d'assumer la responsabilité de la réponse de l'administration Trump à la maladie COVID-19 et a élaboré une nouvelle théorie de conspiration selon laquelle la couverture médiatique du nouveau coronavirus n'est qu'un complot médiatique visant à faire tomber Donald Trump.

"Ils pensent que cela va faire tomber le président", a déclaré Mulvaney lors de la conférence d'action politique des conservateurs, concernant les reportages sur la maladie COVID-19. "C'est de ça qu'il s'agit."

Le nouveau coronavirus et sa propagation potentielle ont provoqué la panique chez les investisseurs, qui craignent que la maladie n'ait des répercussions durables sur l'économie.

Jeudi, le Dow Jones Industrial Average a chuté de près de 1 200 points, soit la pire baisse en une journée de l'histoire. Au moment où cet article a été publié vendredi, le Dow avait encore baissé de 1 190 points, soit une baisse supplémentaire de 4,4 %.

Au total, les actions devraient connaître leur pire semaine depuis la crise financière de 2008, selon le Wall Street Journal.

Lorsqu'on lui a demandé comment l'administration pouvait calmer les marchés, Mulvaney a de nouveau rejeté la faute sur les médias - la stratégie que Trump et ses assistants emploient face aux critiques sur leur politique.

"Ce que je pourrais faire pour calmer les marchés, c'est éteindre la télévision pendant 24 heures", a déclaré Mulvaney. "Ce n'est pas l'Ebola. Ce n'est pas le SRAS".

Alors que Trump et les officiels qu'il a nommés tentent de calmer les craintes, les experts des centres de contrôle et de prévention des maladies mettent en garde contre la propagation de la maladie COVID-19 au sein de la communauté, affirmant que les villes devraient prévoir de mettre en œuvre des "mesures de distanciation sociale", notamment en fermant les écoles et en demandant aux entreprises de faire travailler leurs employés à domicile.

Parce que Trump craint l'impact que la maladie COVID-19 pourrait avoir sur ses espoirs de réélection, il tente de contrôler la quantité d'informations qui parviennent au public sur la maladie, en confiant à Mike Pence la responsabilité exclusive de la réponse en matière de communication.

Pence, pour sa part, a un dossier bien rempli sur les crises de santé publique, supervisant la pire épidémie de VIH dans l'Indiana lorsqu'il était gouverneur de l'État.

Et pire encore pour l'administration, un lanceur d'alerte a déclaré que les agents de santé publique du gouvernement fédéral n'étaient pas bien formés ou correctement équipés pour faire face à la maladie, affirmant que les travailleurs étaient "incorrectement déployés" dans les bases militaires où les personnes infectées par la maladie sont mises en quarantaine.

Traduction SLT

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