Le commandant des CGRI exhorte les États-Unis à admettre les victimes d'Ein Al-Assad (FNA)

Le commandant des CGRI exhorte les États-Unis à admettre les victimes d'Ein Al-Assad
Article originel : IRGC Commander Urges US to Admit Ein Al-Assad Casualties
Fars News Agency

TEHERAN (FNA)- Le lieutenant commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), le général de brigade Ali Fadavi, a déclaré que l'Iran disposait d'informations détaillées sur les résultats de sa récente attaque au missile sur la base aérienne d'Ein Al-Assad, mais qu'il souhaitait que l'administration étatsunienne admette d'abord l'ampleur des dégâts et le nombre de victimes.

Le général de brigade Fadavi a déclaré samedi que Téhéran dispose d'une grande quantité d'informations sur l'attaque de l'Iran contre la base aérienne étatsunienne d'Ain al-Assad en Irak, mais conseille tout de même aux Etatsuniens de sortir et d'admettre les dommages causés à la base.

Le monde occidental prétend défendre la liberté d'accès à l'information mais il a refusé aux gens de jouir de leurs droits à l'information au cours des dernières années, a déclaré Fadavi.

Le commandant a déclaré que les puissances hégémoniques n'ont pas peur de mentir si leurs intérêts l'exigent.    

Il a réitéré que tous les aspects de l'attaque militaire de l'Iran sur la base aérienne étatsunienne en Irak seront mis en évidence par les Etatsuniens eux-mêmes "dans leurs jeux partisans".

Le héros de la guerre antiterroriste au Moyen-Orient, le lieutenant général Qassem Soleimani, a été assassiné lors d'une attaque de drones étatsuniens sur l'aéroport international de Bagdad en Irak le 3 janvier.

L'attaque aérienne a également martyrisé le commandant adjoint des Forces de mobilisation populaire (FMP) irakiennes, Abu Mahdi al-Muhandis. Les deux hommes ont été martyrisés lors d'un raid aérien étatsunien qui a visé leur véhicule sur la route de l'aéroport.

Cinq militaires iraniens et cinq militaires irakiens ont été martyrisés par des missiles tirés par le drone étatsunien à l'aéroport international de Bagdad.

Le 8 janvier, la force aérospatiale des CGRI a lancé des attaques de missiles balistiques lourds sur la base aérienne étatsunienne d'Ein Al-Assad dans le sud-ouest de l'Irak, près de la frontière avec la Syrie, et sur une base aérienne étatsunienne à Erbil, en représailles à l'assassinat du général Soleimani par les États-Unis.

Ein Al-Assad est une base aérienne avec une piste de 4 km à 188 m d'altitude par rapport au niveau de la mer, qui est la principale et la plus grande base aérienne américaine en Irak. Selon les premiers rapports, les systèmes de radar et les boucliers anti-missiles d'Ein Al-Assad n'ont pas fonctionné et n'ont pas intercepté les missiles iraniens. Des rapports non officiels ont indiqué que les systèmes radar centraux de l'armée étatsunienne à Ein Al-Assad avaient été brouillés par la guerre électronique.

La seconde attaque de représailles du CGRI a visé une base militaire étatsunienne près de l'aéroport d'Erbil dans la région du Kurdistan irakien, dans le cadre de la seconde étape de l'opération de représailles "Martyr Soleimani".

L'Irak a déclaré que les attaques n'avaient pas fait de victimes parmi les hommes de l'armée stationnés sur ces deux bases. L'armée étatsunienne avait bloqué l'entrée à Ein Al-Assad à tout le monde, y compris à l'armée irakienne.

C'était la première attaque directe contre l'armée étatsunienne depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les responsables des CGRI ont déclaré qu'aucun des missiles n'avait été intercepté.

Traduction SLT

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