En octobre 2019, le Johns Hopkins Center for Health Security, le Forum économique mondial et la Fondation Bill & Melinda Gates ont organisé conjointement un événement à New York où « les décideurs politiques, les chefs d’entreprise et les responsables de la santé » ont travaillé ensemble sur une simulation d’épidémie de coronavirus. » Le scénario prévoyait une épidémie débutant au Brésil puis se propageant aux USA et en Chine : "une épidémie d'un nouveau coronavirus zoonotique transmis de chauve-souris à porc à l'homme, qui finit par devenir efficacement transmissible d'une personne à l'autre, entraînant une grave pandémie. L'agent pathogène et la maladie qu'il provoque sont largement inspirés du SRAS, mais il est plus transmissible en milieu communautaire par des personnes présentant des symptômes bénins....Il n'y a aucune possibilité qu'un vaccin soit disponible au cours de la première année. Il existe un médicament antiviral fictif qui peut aider les malades mais qui ne limite pas de manière significative la propagation de la maladie..."(voir ci-dessous).
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Résumé sur cet exercice de simulation intitulée "Event 201" :
Center for Health Security
L'événement 201 était un exercice de simulation de pandémie sur table de 3,5 heures, qui a permis de simuler une série de discussions dramatiques, facilitées par des scénarios, confrontant des dilemmes difficiles et réels associés à la réponse à une pandémie hypothétique, mais scientifiquement plausible. Quinze dirigeants d'entreprises, de gouvernements et de services de santé publique du monde entier ont participé à l'exercice de simulation qui a mis en évidence des problèmes politiques et économiques réels non résolus qui pourraient être résolus avec une volonté politique, des investissements financiers et une attention suffisante, aujourd'hui et à l'avenir.
L'exercice consistait en des émissions d'information préenregistrées, des briefings en direct avec le "personnel" et des discussions animées sur des sujets spécifiques. Ces questions ont été soigneusement conçues dans un récit convaincant qui a permis d'éduquer les participants et le public.
Le Johns Hopkins Center for Health Security, le Forum économique mondial et la Fondation Bill & Melinda Gates proposent conjointement ces recommandations.
Objectif
Ces dernières années, le monde a connu un nombre croissant d'événements épidémiques, soit environ 200 par an. Ces événements sont en augmentation et ils perturbent la santé, les économies et la société. La gestion de ces événements met déjà à rude épreuve les capacités mondiales, même en l'absence de menace de pandémie. Les experts s'accordent à dire que ce n'est qu'une question de temps avant que l'une de ces épidémies ne devienne mondiale - une pandémie aux conséquences potentiellement catastrophiques. Une pandémie grave, qui deviendrait "l'événement 201", nécessiterait une coopération fiable entre plusieurs industries, gouvernements nationaux et institutions internationales clés.
Des études économiques récentes montrent que les pandémies seront la cause d'une perte économique annuelle moyenne de 0,7 % du PIB mondial, soit 570 milliards de dollars. Les réactions des acteurs face à ce scénario ont mis en lumière la nécessité d'une coopération entre l'industrie, les gouvernements nationaux, les principales institutions internationales et la société civile, afin d'éviter les conséquences catastrophiques que pourrait avoir une pandémie à grande échelle.
Comme les trois exercices précédents du Centre, Clade X, Dark Winter, et Atlantic Storm visaient à éduquer les hauts responsables au plus haut niveau des gouvernements étatsuniens et internationaux et les dirigeants des industries mondiales.
Il s'agit également d'un outil pour informer les membres des communautés politiques et de préparation ainsi que le grand public. Il se distingue des nombreuses autres formes d'exercices de simulation qui testent les protocoles ou les politiques techniques d'une organisation spécifique. Les exercices similaires à l'événement 201 sont un moyen particulièrement efficace d'aider les décideurs politiques à mieux comprendre les défis urgents auxquels ils pourraient être confrontés dans le cadre d'une crise réelle et dynamique.
Scénario
Des détails sur le scénario sont disponibles ici.
L'événement 201 simule une épidémie d'un nouveau coronavirus zoonotique transmis de chauve-souris à porc à l'homme, qui finit par devenir efficacement transmissible d'une personne à l'autre, entraînant une grave pandémie. L'agent pathogène et la maladie qu'il provoque sont largement inspirés du SRAS, mais il est plus transmissible en milieu communautaire par des personnes présentant des symptômes bénins.
La maladie commence dans les élevages de porcs au Brésil, d'abord lentement et silencieusement, mais ensuite elle commence à se propager plus rapidement dans les établissements de soins. Lorsqu'elle commence à se propager efficacement d'une personne à l'autre dans les quartiers pauvres et densément peuplés de certaines mégalopoles d'Amérique du Sud, l'épidémie explose. Elle est d'abord exportée par avion au Portugal, aux États-Unis et en Chine, puis dans de nombreux autres pays. Bien qu'au début certains pays soient capables de la contrôler, elle continue à se propager et à être réintroduite, et finalement aucun pays ne peut maintenir le contrôle.
Il n'y a aucune possibilité qu'un vaccin soit disponible au cours de la première année. Il existe un médicament antiviral fictif qui peut aider les malades mais qui ne limite pas de manière significative la propagation de la maladie.
Comme toute la population humaine est susceptible, pendant les premiers mois de la pandémie, le nombre cumulé de cas augmente de façon exponentielle, doublant chaque semaine. Et à mesure que les cas et les décès s'accumulent, les conséquences économiques et sociétales deviennent de plus en plus graves.
Le scénario se termine au bout de 18 mois, avec 65 millions de décès. La pandémie commence à ralentir en raison de la diminution du nombre de personnes sensibles. La pandémie se poursuivra à un certain rythme jusqu'à ce qu'un vaccin efficace soit disponible ou que 80 à 90 % de la population mondiale soit exposée. À partir de ce moment, il est probable qu'il s'agisse d'une maladie infantile endémique.
Recommandations
La prochaine pandémie grave ne provoquera pas seulement de grandes maladies et des pertes de vies humaines, mais pourrait également avoir des conséquences économiques et sociétales en cascade qui pourraient contribuer grandement à l'impact et à la souffrance au niveau mondial. L'exercice de préparation à la pandémie Evénement 201, mené le 18 octobre 2019, a démontré de façon éclatante un certain nombre de ces lacunes importantes dans la préparation à la pandémie ainsi que certains éléments des solutions entre les secteurs public et privé qui seront nécessaires pour les combler. Le Johns Hopkins Center for Health Security, le Forum économique mondial et la Fondation Bill & Melinda Gates proposent conjointement ces recommandations.
Quand/où
Vendredi 18 octobre 2019
8 h 45 - 12 h 30
L'hôtel Pierre
New York, NY
Audience
Un public de près de 130 personnes, uniquement sur invitation, a assisté aux exercices, et une retransmission en direct de l'événement a été mise à la disposition de tous. La couverture vidéo est disponible ici.
L'équipe de l'exercice
Eric Toner, MD, est le chef de l'équipe d'exercice du Johns Hopkins Center for Health Security. Crystal Watson, DrPH, MPH et Tara Kirk Sell, PhD, MA, sont les co-responsables du Johns Hopkins Center for Health Security. Ryan Morhard, JD, est le responsable de l'exercice du Forum économique mondial, et Jeffrey French est le responsable de l'exercice de la Fondation Bill et Melinda Gates.
Les membres de l'équipe de l'exercice sont Tom Inglesby, MD ; Anita Cicero, JD ; Randy Larsen, USAF (retraité) ; Caitlin Rivers, PhD, MPH ; Diane Meyer, RN, MPH ; Matthew Shearer, MPH ; Matthew Watson ; Richard Bruns, PhD ; Jackie Fox ; Andrea Lapp ; Margaret Miller ; Carol Miller ; et Julia Cizek.
L'événement 201 a été soutenu par un financement de l'Open Philanthropy Project.
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Selon Le Monde, "le scénario, tel qu’il avait été imaginé, prévoyait une épidémie dont l’épicentre se trouvait dans une porcherie au Brésil et qui allait causer la mort de 65 millions de personnes dans le monde" suite à une épidémie de coronavirus.
Face aux accusations d'avoir prédit l'épidémie de coronavirus actuelle, l'ONG John Hopkins travaillant avec la fondation Bill Gates a fait un communiqué de presse affirmant que cet événement n’a donné lieu à « aucune prédiction » et qu’il s’agissait d’une « pandémie fictive de coronavirus ». Elle ajoute que « les données utilisées pour modéliser l’impact potentiel de ce virus fictif ne sont pas similaires au nCoV-2019 ».
Il est vrai que c'est une inquiétude récurrente chez Bill Gates. L'AFP repris par l'Express signalait dès 2017 que Bill Gates craignait qu'une pandémie mondiale puisse survenir et qu'il conseillait de fabriquer des vaccins en quelques mois pour s'y préparer :
"Bill Gates juge "probable" une catastrophe à l'échelle du globe qui laisserait derrière elle des dizaines de millions de morts. Le fondateur de Microsoft conseille de se préparer à la propagation d'un virus créé à des fins terroristes, en apprenant à réaliser des vaccins en quelques mois. Bill Gates est inquiet. La communauté internationale doit réaliser qu'elle doit au plus vite se préparer à une pandémie mondiale, a jugé vendredi le fondateur de Microsoft, devant la Conférence de sécurité de Munich. Le mécène de l'événement a notamment pris l'exemple de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest en 2014-2015, de la grippe espagnole de 1918. Avant d'évoquer l'invention possible d'un virus à des fins "terroristes", et jugé "probable" une catastrophe de ce type à l'échelle du globe. "Qu'il apparaisse dans la nature ou dans les mains d'un terroriste, les épidémiologistes disent qu'un pathogène transmis dans l'air et se propageant rapidement peut tuer 30 millions de personnes en moins d'un an", a expliqué le milliardaire lors de cette réunion annuelle des responsables de la diplomatie mondiale...". (L'Express 2017, Vers une pandémie mondiale? Les inquiétantes prédictions de Bill Gates)
D'ailleurs, dès que l'épidémie actuelle de Coronavirus a éclaté, il s'est mis définitivement en retrait de Microsoft en quittant son conseil d'administration pour se consacrer à la philanthropie et sa hantise ancienne : celle d'une pandémie mortelle ravageant le globe pouvant être enrayée par la confection des vaccins domaine dans lequel sa fondation est rodée depuis des années. Sa fondation est dirigé par lui-même, sa femme Mélinda et le milliardaire Warren Buffet. En 2006, Bill Gates a décidé de consacrer 95 % de sa fortune à la lutte contre les maladies et l'analphabétisme dans les pays du Sud. Sa fondation a déjà dépensé 9,26 milliards de dollars, en particulier pour vacciner 55 millions d'enfants malgré des déboires divers et variés. Il a été reproché à sa fondation de vouloir aller trop vite dans l'expérimentation des vaccins.
- Health Impact Bill & Melinda Gates Foundation Vaccine Empire on Trial in India
- La Fondation Gates, l'OMS, PATH, GAVI, l'UNICEF derrière une campagne de vaccination catastrophique au Tchad en 2012
- Bill Gates’ Polio Vaccine Program Caused 47,500 Cases of Paralysis Death (NSNBC)
Actuellement, les fonds de la Fondation Gates, via le CEPI, financent le développement d’une nouvelle méthode de vaccination radicale connue sous le nom d’ARN messager ou ARNm. Ils cofinancent la société de biotechnologie de Cambridge, Massachusetts, Moderna Inc. pour développer un vaccin contre le nouveau coronavirus de Wuhan, maintenant appelé SARS-CoV-2. Selon F. William Engdalh, l’autre partenaire de Moderna est l’Institut National Etatsunien des Allergies et des Maladies Infectieuses (NIAID), qui fait partie des Instituts Nationaux de la Santé (NIH). Le chef du NIAID est le Dr Anthony Fauci, la personne au centre de la réponse d’urgence de l’administration Trump en matière de virus et qui s'est récemment confronté à Trump à propos du traitement par hydroxychloroquine des patients atteints par le Coronavirus.
F. William Engdalh ajoute : "Le vaccin contre le coronavirus Fauci-Gates Moderna, ARNm-1273, a été mis en place en quelques semaines, et non en quelques années. Le 24 février, il a été envoyé directement au NIH de Fauci pour des tests sur des cobayes humains, et non sur des souris comme c’est normalement le cas. Le conseiller médical en chef de Moderna, Tal Zaks, a déclaré : « Je ne pense pas que le fait de prouver cela sur un modèle animal soit pertinent pour le porter à un essai clinique ». Une autre admission notable de Moderna sur son site web est l’avertissement légal, « Note spéciale concernant les déclarations prospectives : …Ces risques, incertitudes et autres facteurs comprennent, entre autres : … le fait qu’il n’y a jamais eu de produit commercial utilisant la technologie ARNm dont l’utilisation ait été approuvée ». En d’autres termes, la santé et la sécurité des personnes n’ont absolument pas été prouvées."
La fondation Bill Gates peut se prévaloir donc d'une grande expérience dans le domaine d'autant plus qu'elle travaille conjointement avec l'OMS et la finance. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) est l'instance de "direction et de coordination de la santé au sein du système des Nations Unies." Son nom même implique qu'elle devrait prendre ses décisions à partir des demandes des gouvernements représentants les populations et répond aux besoins des gens partout dans le monde, mais en fait la vérité est tout autre. Selon BAR, "le plus grand contributeur au budget de l'OMS n'est pas un gouvernement. Il s'agit de la Fondation Bill et Melinda Gates qui fournit plus de fonds que les États-Unis ou le Royaume-Uni. Les actions et les priorités de l'OMS ne sont plus le résultat d'un consensus concernant la population mondiale, mais d'un consensus pris d'en haut à partir de la prise de décision de riches philanthropes. La Fondation Bill et Melinda Gates peut sembler avoir une posture de sauveur puisqu'elle contribue au budget de l'OMS à la hauteur de 300 millions de dollars, mais ces fonds sont assortis de conditions". L'ancienne directrice générale de l'OMS, la Dresse Margaret Chan, l'a reconnu lorsqu'elle a déclaré, "Mon budgétaire [est] très affecté, de sorte qu'il est mené par ce que j'appelle les intérêts des donateurs." Selon BAR, l'OMS passerait une grande partie de son temps à gérer les lignes directrices déterminées par Gates et son équipe.
-La privatisation de la lutte contre l'Ebola. Comment l'OMS est dirigée par des fonds privés tels que la Fondation Gates (BAR)
L'actuel directeur de l'OMS, Tedros Adhanom, est le premier Directeur de l’OMS de l’histoire à ne pas être médecin. Selon Engdahl, il aurait "travaillé pendant des années sur le VIH avec la Fondation Gates lorsque Tedros était Ministre du gouvernement en Éthiopie".
Forcément cette position philanthropique de Bill Gates a été source de critiques de par le monde. Voilà ce qu'en disait le journaliste Lionel Astruc qui a enquêté sur la fondation de l'ex-patron de Microsoft, l'un des hommes les plus riches de la planète qui dispose d'un budget de 5 milliards de dollars par an pour sa fondation.
Contact : samlatouch@protonamail.com
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