Coup de gueule de la professeure Karine Lacombe, cheffe du service des maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Antoine à Paris, au Jt de France 2 de 13h ce 23.03.20 à propos de la Chloroquine :
"Je pense que cette histoire va au-delà de toute controverse scientifique. Je suis absolument écœurée par ce qu’il se passe. Sur la base d’un essai qui est absolument contestable sur le plan scientifique et qui ne montre absolument rien quand on regarde absolument les chiffres, exactement la façon dont il a été mené", avertit-elle. On expose les gens à un faux espoir de guérison pour une maladie dont on sait dans 80% des cas, au bout de quelques jours, il n’y a plus de virus."
Des tests qui poseraient un problème déontologique, d’après Karine Lacombe. "Ce qui se passe à Marseille est absolument scandaleux. Utiliser un médicament comme cela, hors autorisation de mise sur le marché, en exposant les personnes qui le prennent à des complications, sans avoir vérifié des conditions d’utilisation de base de la chloroquine, je pense que c’est en dehors de toute démarche éthique".
Tandis que le professeur Christian Perronne, chef de service en infectiologie à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garche, en fait l'éloge sur BFM TV : « Il faut arrêter de dire : On attend de voir si c’est intéressant… C’est un médicament qui n’est pas cher à produire. Il faut que Sanofi dès demain lance les chaînes de fabrication jour et nuit pour fournir des millions de doses. Quand on a entendu Sanofi l’autre jour dire ‘on fournira 300 000 traitements’, les bras m’en tombent… !… Il faut qu’il y en ait partout dans les hôpitaux en France… Il faut sauver nos malades… Je suis entièrement d’accord avec le professeur Raoult… Ça fait des décennies qu’on utilise ce produit ».
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