Le Réseau allemand pour la médecine fondée sur des preuves déclare que dans "la majorité des cas, le COVID-19 prend la forme d'un léger rhume" et que "le taux de mortalité ne représenterait qu'un dixième de celui qui est actuellement mesuré"

Le Réseau allemand pour la médecine fondée sur les preuves est une association de scientifiques, de chercheurs et de professionnels de la médecine allemands.

Le réseau a été fondé en 2000 pour diffuser et développer les concepts et les méthodes de la médecine fondée sur les preuves et orientée vers le patient dans la pratique, l'enseignement et la recherche, et compte aujourd'hui environ 1000 membres.

Ce qu'ils disent :

Dans la majorité des cas, le COVID-19 prend la forme d'un léger rhume ou est même sans symptômes. Par conséquent, il est très peu probable que tous les cas d'infection soient enregistrés, contrairement aux décès qui sont presque entièrement enregistrés. Cela conduit à une surestimation du taux de mortalité.

Selon une étude portant sur 565 Japonais évacués de Wuhan, qui ont tous été testés (indépendamment des symptômes), seulement 9,2 % des personnes infectées ont été détectées grâce à la surveillance COVID-19 axée sur les symptômes actuellement utilisée [5]. Cela signifie que le nombre de personnes infectées est probablement environ 10 fois plus élevé que le nombre de cas enregistrés. Le taux de mortalité ne représenterait alors qu'environ un dixième de celui qui est actuellement mesuré. D'autres supposent un nombre encore plus élevé de cas non déclarés, ce qui réduirait encore le taux de mortalité.

La disponibilité généralisée des tests SRAS-CoV-2 est limitée. Aux États-Unis, par exemple, une installation de test adéquate, financée par l'État, pour tous les cas suspects n'est disponible que depuis le 11 mars 2020 [6]. En Allemagne également, des goulets d'étranglement occasionnels ont contribué à une surestimation du taux de mortalité.

À mesure que la maladie se propage, il devient de plus en plus difficile d'identifier une source d'infection suspecte. Par conséquent, les rhumes courants chez les personnes qui ont eu, sans le savoir, un contact avec un patient atteint de COVID-19 ne sont pas nécessairement associés au COVID-19 et les personnes touchées ne vont pas du tout chez le médecin.

Une surestimation du taux de mortalité se produit également lorsqu'une personne décédée est reconnue comme ayant été infectée par le CoV-2 du SRAS, mais que ce n'est pas la cause du décès.

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Le taux de mortalité de 0,2 % actuellement mesuré pour l'Allemagne est inférieur au taux de la grippe calculé par le Robert Koch-Institute (RKI) de 0,5 % en 2017/18 et de 0,4 % en 2018/19, mais supérieur au chiffre largement accepté de 0,1 % pour lequel il n'existe aucune preuve fiable.

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Au-delà des conclusions (plutôt discutables) tirées de l'exemple historique, il y a peu de preuves que les NPI pour COVID-19 conduisent réellement à une réduction de la mortalité globale. Une étude Cochrane de 2011 n'a trouvé aucune preuve solide de l'efficacité des contrôles aux frontières ou de la distanciation sociale.

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Une étude systématique réalisée à partir de 2015 a révélé des preuves modérées que les fermetures d'écoles retardent la propagation d'une épidémie de grippe, mais à un coût élevé. L'isolement à la maison ralentit la propagation de la grippe, mais entraîne une augmentation de l'infection des membres de la famille. On peut se demander si ces résultats peuvent être transférés de la grippe au COVID-19.

On ne sait absolument pas combien de temps les mesures de confinements doivent être maintenues et quels effets pourraient être obtenus en fonction de leur durée et de leur intensité. Le nombre de décès pourrait n'être reporté qu'à une date ultérieure, sans que le nombre total ne change.

[...]

De nombreuses questions restent sans réponse. D'une part, les médias nous confrontent quotidiennement à des rapports alarmants faisant état d'un nombre de malades et de morts en augmentation exponentielle dans le monde entier. D'autre part, la couverture médiatique ne tient nullement compte de nos critères requis pour une communication des risques fondée sur des preuves.

Les médias communiquent actuellement des données brutes, par exemple, il y a eu "X" personnes infectées et "Y" décès à ce jour. Toutefois, cette présentation ne fait pas la distinction entre les diagnostics et les infections.

- "Covid19 : Where is the evidence ?", déclaration sur leur site web, 20 mars 2020

Source : Off Guardian 10 MORE Experts Criticising the Coronavirus Panic

Traduction en français :
- 10 autres experts critiquent la panique provoquée par le coronavirus (Off Guardian)

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