[Vidéo] Personnel étatsunien et britannique tué lors d'une attaque de roquettes à Taji. Des attaques aériennes de représailles signalées dans l'est de la Syrie (Southfront)

Personnel étatusnien et britannique tué lors d'une attaque de roquettes à Taji. Des attaques aériennes de représailles signalées dans l'est de la Syrie (vidéo)
Article originel : U.S., British Personnel Killed In Taji Rocket Attack. Retaliatory Airstrikes Reported In Eastern Syria (Video)
South Front

Mise à jour : La coalition dirigée par les États-Unis a confirmé que trois de ses membres ont été tués lors de l'attaque à la roquette du camp Taji dans le centre de l'Irak.

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Trois membres de la coalition dirigée par les États-Unis, deux Etatsuniens et un Britannique, ont été tués lors de la dernière attaque à la roquette sur le camp Taji près de la capitale irakienne, Bagdad, ont déclaré deux responsables étatsuniens à Reuters le 11 mars en citant des informations préliminaires.

Selon les responsables, une douzaine de membres de la coalition ont également été blessés lors de l'attaque, qui a eu lieu dans l'après-midi. Le camp militaire a été frappé par 15 petites roquettes tirées d'un lanceur improvisé monté sur un camion qui était garé à proximité.

Un officiel étatsunien a confirmé le rapport de Reuters au Telegraph. L'officiel a déclaré que l'un des Etatsuniens était un militaire et l'autre un entrepreneur. Il a également averti que le nombre de victimes pourrait augmenter.

Au départ, la cellule médiatique de la sécurité irakienne a affirmé que l'attaque n'avait pas entraîné de pertes, quelles qu'elles soient. La coalition dirigée par les États-Unis a cependant déclaré que les dommages étaient en cours d'évaluation.

"La Coalition confirme que plus de 15 petites roquettes ont touché la base du Camp Taji en Irak qui accueille les troupes de la Coalition, le 11 mars à 19h35 (heure d'Irak). L'évaluation et l'enquête sont en cours", a déclaré le colonel Myles B. Caggins III, porte-parole de la coalition, sur Twitter.

Quelques heures après l'attaque meurtrière en Irak, une série de frappes aériennes a été signalée dans l'est de la Syrie. Selon l'Agence de presse arabe syrienne (SANA), les frappes aériennes ont visé les environs de la ville d'al-Bukamal, à la frontière avec l'Irak.

Le Libanais al-Mayadeen a déclaré que les frappes aériennes ont été effectuées par des véhicules aériens de combat sans pilote (UCAV). La chaîne d'information a affirmé que les frappes aériennes n'ont entraîné que des pertes matérielles.

Plusieurs sources ont rapporté que les frappes aériennes étaient des représailles des États-Unis pour le meurtre de leurs militaires au camp Taji, ce qui est le scénario le plus probable.

#بالفيديو
مشاهد للاعتداء الجوي على نقاط جنوب شرق #البوكمال عند الحدود السورية-العراقية#سوريا pic.twitter.com/AtfxNAqfs5

— وكالة يونيوز للأخبار (@uunionnews) March 11, 2020

En décembre dernier, une attaque similaire a tué un entrepreneur de défense étatsunien dans la base K1 en Irak. À l'époque, les États-Unis avaient répondu par une série d'attaques aériennes sur les positions des unités de mobilisation populaire irakiennes (PMU) en Irak et en Syrie. Des dizaines de combattants chiites ont été tués.

La situation va probablement encore s'aggraver dans les prochaines heures. Les États-Unis semblent déterminés à tenir le PMU responsable des attaques répétées contre ses troupes en Irak, malgré l'absence de toute preuve évidente.

Traduction SLT

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