Commandant de l'aérospatiale du CGRI : Une réponse féroce était prévue si les Etats-Unis avaient répliqué aux attaques de missiles de la base U.S d'Ein Al-Assad par l'Iran (FNA)

Commandant de l'aérospatiale du CGRI : Une réponse féroce était prévue  si les Etats-Unis avaient répliqué aux attaques de missiles de la base U.S d'Ein Al-Assad par l'Iran
Article originel : IRGC Aerospace Commander: Fierce Response Pending for US Reciprocal Attack for Iran's Ein Al-Assad Missile Strikes
FNA

TEHERAN (FNA) - Le commandant de l'aérospatiale du Corps des gardiens de la révolution islamique, Amir Ali Hajizadeh, a révélé jeudi que les forces du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) s'étaient préparées à frapper 400 cibles étatsuniennes si le Pentagone s'était engagé à riposter aux tirs de missiles iraniens sur la base aérienne étatsunienne d'Ein Al-Assad dans le sud-ouest de l'Irak au début du mois de janvier.

"Après l'attaque de représailles sur la base d'Ein al-Assad, nous pensions que les Etatsuniens répondraient ; nous nous étions donc préparés à attaquer 400 endroits au cas où ils attaqueraient à nouveau. Nous pensions qu'ils attaqueraient dans un délai de 20 à 30 minutes. Mais ils n'ont pas osé." a déclaré Hajizadeh.

"En assassinant le lieutenant général Soleimani, ils voulaient montrer qu'ils ont tué un symbole de la Résistance et qu'ils étaient sûrs que l'Iran ne répondrait pas à leur attaque", a-t-il ajouté.

Il a poursuivi en disant que les Etats-Unis ont une apparence extérieure qui est un spectacle et une réalité. C'est nous qui connaissons la réalité. "Les Etats-Unis ne peuvent pas faire une chose pareille à ce que l'Imam Khomeini a dit et à ce que le Guide suprême a dit", a ajouté le général Hajizadeh.

A propos du lancement réussi du premier satellite militaire iranien dans l'espace par les CGRI, il a déclaré : "Les pays développés ont connu de nombreux échecs au cours de cette période, mais nous avons réussi la première étape".

"La République islamique d'Iran a acquis ces capacités ces dernières années et, avec l'aide de Dieu tout-puissant, nous allons rapidement prendre les prochaines mesures", a-t-il déclaré en soulignant que les lanceurs à combustible solide sont équipés de la technologie la plus avancée au monde.

"Aujourd'hui, il n'est plus possible d'accéder à l'espace et de l'utiliser. C'est une nécessité inévitable et nous devrions trouver notre place dans l'espace", a ajouté le commandant en chef.

"Nous avons obtenu de grandes réalisations dans le domaine des missiles et de la défense dans le monde, et aujourd'hui nous sommes entrés avec succès dans l'arène spatiale. Je dois dire que les obstacles ont été levés et que désormais nous allons aller plus vite", a-t-il répété.

Il a souligné que de telles percées nous rappellent les efforts désintéressés et les brillantes réalisations de personnalités comme Hassan Téhérani Moghadam et d'autres martyrs.

Le 8 janvier, la force aérospatiale des CGRI a lancé des attaques de missiles balistiques lourds sur la base aérienne étatsunienne d'Ein Al-Assad dans le sud-ouest de l'Irak, près de la frontière avec la Syrie, et sur une base aérienne étatsunienne d'Erbil, en représailles à l'assassinat du général Soleimani par les États-Unis.

Le lieutenant général Soleimani et le commandant adjoint des Forces de mobilisation populaire (FMP) irakiennes Abu Mahdi al-Muhandis ont été assassinés lors d'une attaque de drones étatusniens sur l'aéroport international de Bagdad en Irak le 3 janvier.

Ein Al-Assad est une base aérienne avec une piste de 4 km à 188 m d'altitude par rapport au niveau de la mer, qui est la principale et la plus grande base aérienne américaine en Irak. Selon les premiers rapports, les systèmes de radar et les boucliers de défense anti-missiles à Ein Al-Assad n'ont pas réussi à fonctionner et à intercepter les missiles iraniens. Des rapports non officiels ont indiqué que les systèmes radar centraux de l'armée étatsunienne à Ein Al-Assad avaient été brouillés par la guerre électronique.

La deuxième attaque de représailles du GRI a visé une base militaire étatsunienne près de l'aéroport d'Erbil dans la région du Kurdistan irakien, dans le cadre de la deuxième étape de l'opération de représailles "Martyr Soleimani".

L'Irak a déclaré que les attaques n'avaient pas fait de victimes parmi les hommes de l'armée stationnés sur ces deux bases. L'armée étatsunienne avait bloqué l'entrée à Ein Al-Assad à tout le monde, y compris à l'armée irakienne.

C'était la première attaque directe contre l'armée étatsunienne depuis la deuxième guerre mondiale.

Les responsables du CGRI ont déclaré qu'aucun des missiles n'avait été intercepté.

Traduction SLT

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