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Coronavirus. Coup de gueule en direct d'un médecin urgentiste contre les transferts de patients organisés par le gouvernement (Vidéos)

par SLT 4 Avril 2020, 14:45 Transfert Coronavirus Santé Crise France Articles de Sam La Touch

Coronavirus. Coup de gueule en direct d'un médecin urgentiste contre les transferts de patients organisés par le gouvernement (Vidéos)

Ces transferts de patients sévèrement touchés par le coronavirus dans des services de soins à l'autre bout de la France relèvent plus du cirque médiatique et du buzz que de l'efficacité thérapeutique. Ils désorganisent les services de soins en enlevant du personnel soignant (dont une partie est déjà mise en quarantaine pour cause de tests positifs au coronavirus), mais ne sont pas forcément sécure pour les patients eux-mêmes. C'est ce qu'a dit en direct le Dr Christophe Prudhomme, médecin urgentiste de l'Amuf (Association des médecins urgentistes de France) sur la chaîne d'Etat, France 2, au Jt de 13h le lundi 30.03.20. Il ne s'est pas privé non plus de rappeler que le nombre de lits de réanimation a été divisé par 2 sous les différentes présidences et que l'Allemagne qui gère au mieux la crise en a le double. Le message a donc probablement été entendu au Château.

Le docteur Christophe Prudhomme est le porte-parole de l'Amuf (Association des médecins urgentistes de France). Il est très critique concernant les transferts de patients touchés par le coronavirus Covid-19 en France. "Nous remercions nos collègues qui se mobilisent en province, mais ces transferts mobilisent énormément de moyens qui pourraient mieux être utilisés si nous avions la possibilité d’ouvrir les lits de réanimation là où les besoins sont les plus criants, c’est-à-dire en Ile-de-France. Ici, à quelques kilomètres de mon hôpital, il y a un deuxième hôpital qui est en cours de fermeture", explique le docteur Christophe Prudhomme en direct de Bobigny, en Seine-Saint-Denis.

"Plus raisonnable de transférer les respirateurs"

"Heureusement, nous avons pu ouvrir quelques lits en réanimation parce que les appareils, les ventilateurs, n’avaient pas été vendus. Mais la moitié de l’hôpital est vide. Il serait donc plus raisonnable de transférer les respirateurs et de mobiliser du personnel y compris en transférant à Paris, plutôt que de transférer les patients", poursuit le médecin.

Ces transferts ont tout l'air d'un cirque foireux pour appâter le chaland alors que des milliers de lits des cliniques et hôpitaux privés sont vacants dans les régions où les services de réanimation des hôpitaux publiques sont déclarés comme étant saturés. Voici un exemple de bordel ambiant résultant du transfert inter-régional de patients atteints du Covid-19.

Le 31 mars, un bus médicalisé était au départ du CHU de Reims (Marne). À son bord, huit malades graves, en destination pour le CHU de Tours (Indre-et-Loire), à 370 kilomètres de là. Un voyage long et délicat afin d’acheminer des patients atteints par le Covid-19. Selon la compagnie qui a affrété l’autocar, un médecin présent à bord du bus a demandé à faire demi-tour au bout d’une heure et demie.

Une autorisation non-délivrée par le ministère de la Santé

“Le conducteur a fait demi-tour et a obéi au client, qui est le médecin. Il est donc revenu à Reims, les malades ont été déposés à l’hôpital et sont revenus dans leurs chambres”, indique Thierry Schidler, directeur de la société d’autocar. Dans un communiqué, l’Agence régionale de santé du Grand Est déclare que “les échanges interrégionaux sont donc préalablement soumis à l’autorisation du centre de crise sanitaire du ministère de la Santé, ce qui n’était pas le cas.”

Pas sûr que l'état des patients s'en trouve foncièrement amélioré. De plus, comme nous l'avions également écrit précédemment : si la maladie avait été si mortelle (comme l'Ebola ou bien le MERS) avec le degré de contagiosité qu'on lui connaît, il n'aurait pas été question de se livrer à ce cirque médiatico-politico-sanitaire. Les régions touchées auraient été isolées, mises en quarantaine et les foyers épidémiques n'auraient pas été disséminés vers des hôpitaux dans toute la France et au-delà.

Après la polémique autour de la gestion des masques, puis des stratégies de dépistage des patients atteints du coronavirus choisies par le gouvernement voici une nouvelle controverse en perspective...

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