Coronavirus - Fact-checking n°5 : mise à jour sur le ratio mortalité-infection (Off Guardian)

Coronavirus - Fact-checking n°5 : mise à jour sur le ratio mortalité-infection
Article originel : Coronavirus Fact-Check #5: Infection-Fatality Ratio Update
Off Guardian

Plus nous recueillons de données, plus il devient évident que les premières estimations du taux de mortalité étaient MASSIVEMENT exagérées.

Dans notre troisième de ces brefs articles, nous avons montré qu'en fait, le Coronavirus n'est PAS "20x plus mortel" que la grippe. Cela est apparu clairement après les premières études à grande échelle réalisées en Allemagne, en Islande et en Corée du Sud. Cela n'a fait que s'accentuer dans les semaines qui ont suivi.

Loin des 3,4 % prévus par l'OMS en février dernier, ou des 1 % utilisés par le modèle impérial, toutes les études sérologiques réalisées jusqu'à présent font état d'une moyenne d'environ 0,2 %.

Voici quelques exemples récents :

• Le 19 mai, le Dr John Ioannidis et al ont publié leur étude des cas mondiaux, qui a révélé un taux de létalité compris entre 0,02 % et 0,4 %.
• Le 4 mai, le Dr Hendrilk Streeck et al. ont publié une étude réalisée en Allemagne, qui a révélé un taux de mortalité par infection (IFR) de <0,36%.
• Une autre étude de l'université de Stanford, publiée le 30 avril et portant cette fois sur le comté de Santa Clara, a trouvé un IFR de 0,17%.
• Une étude réalisée dans la province iranienne du Guilan, publiée le 1er mai, a révélé un IFR de 0,12 %.
• Le 21 avril, l'Université de Californie du Sud (USC) a publié son étude sur la population du comté de Los Angeles, qui a trouvé un IFR de <0,2%.

Cette liste est loin d'être exhaustive, visitez le site SWPRS.org pour plus d'exemples.

Bien que les chiffres varient d'un endroit à l'autre - comme on peut s'y attendre compte tenu des changements démographiques, des soins de santé, de la méthodologie, de l'échantillonnage, de la densité de population, etc. - il est facile de constater que pas un seul d'entre eux ne s'approche des 3,4 % "officiellement" répertoriés par l'OMS, ni même du 1 % utilisé dans le modèle impérial.

D'autres études, réalisées dans le monde entier - de Boston à la République tchèque en passant par le Japon - ont révélé que le niveau d'infection dans la population générale était au moins 10 fois plus élevé que prévu (et parfois 100 fois plus).

Indépendamment des spécificités, TOUTES les études montrent que le danger du virus a été massivement surestimé.
Ces études ont été réalisées avec l'aide de Swiss Policy Research, qui a fait un travail remarquable en rassemblant des ressources fantastiques.

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Traduction SLT

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