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Covid-19. Le taux de mortalité des Britanniques noirs et asiatiques est plus de 2,5 fois plus élevé que celui de la population blanche, révèle une analyse rigoureuse de l'Institute of Fiscal Studies (Daily Mail)

par Conner Boyd 2 Mai 2020, 20:00 Grande-Bretagne Coronavirus Taux de mortalité Afrique Asie Articles de Sam La Touch

Le taux de mortalité des Britanniques noirs et asiatiques est plus de 2,5 fois plus élevé que celui de la population blanche, révèle une analyse rigoureuse de l'Institute of Fiscal Studies
Article originel : Death rate among black and Asian Brits is more than 2.5 TIMES higher than that of the white population, reveals stark analysis by Institute of Fiscal Studies
Par Conner Boyd
The Daily Mail, 1.05.20

Le taux de mortalité des birtaniques noirs d'origine africaine est trois fois plus élevé que celui de la population blanche britannique.
Le nombre de décès parmi la population britannique pakistanaise est 2,7 fois plus élevé, tandis que pour les Caraïbes noires il est 1,8 fois plus élevé.
Le rapport de l'IFS est le premier à exclure l'âge, la géographie et le sexe comme facteurs de risque.

Les Britanniques noirs et asiatiques ont deux fois et demie plus de risques de mourir du coronavirus que les blancs, selon une analyse des dossiers du NHS.

Un rapport de l'Institute for Fiscal Studies (IFS) a comparé le nombre de décès hospitaliers dans le NHS pendant la crise COVID-19 avec l'ethnicité.

Il ne s'est pas penché sur les admissions à l'hôpital, ce qui signifie qu'il n'a pas pu dire si les groupes BAME étaient plus exposés au risque d'attraper le virus. Le rapport a seulement suggéré que leur risque de décès était plus élevé.

Les données de plus en plus nombreuses des unités de soins intensifs du NHS montrent que les populations BAME courent un plus grand risque de souffrir de complications que les Britanniques blancs. Mais le fait que les minorités ethniques soient ou non plus susceptibles d'attraper la maladie reste un mystère.

Le gouvernement ne révèle pas de détails sur les patients qui ont été testés positifs pour le coronavirus et de nombreuses personnes infectées se rétablissent et ne sont jamais soumises à un prélèvement.

Le rapport de l'IFS - un groupe de réflexion respecté - a montré que le taux de mortalité chez les Britanniques d'Afrique noire était trois fois plus élevé que celui de la population britannique blanche. Il a également révélé que le nombre de décès parmi les Pakistanais était 2,7 fois plus élevé, et que pour les personnes noires d'origine des Caraïbes, le taux de mortalité était 1,8 fois plus élevé.

Les chiffres officiels montrent que de nombreux groupes minoritaires vivent de manière disproportionnée dans des villes comme Londres et Birmingham, qui ont enregistré plus de cas de COVID-19. Mais la plupart des minorités ethniques sont également plus jeunes en moyenne que la population générale, ce qui devrait les rendre moins vulnérables, selon l'IFS.

Son rapport sur les coronavirus est le premier à faire abstraction de l'âge, du sexe et de la géographie et à montrer qu'ils n'expliquent pas les disparités des taux de mortalité entre les groupes ethniques.

Un rapport séparé publié aujourd'hui révèle que les personnes vivant dans les régions les plus pauvres d'Angleterre et du Pays de Galles meurent du coronavirus à un taux plus de deux fois supérieur à celui des personnes vivant dans les régions riches.

Les chiffres de l'Office for National Statistics montrent que les régions les plus défavorisées ont enregistré 55 décès pour 100 000 personnes, contre 25 décès dans les zones les plus riches...