Selon le journaliste, Nicolas Martin, animant l'émission de France culture "La méthode scientifique", les chiffres du journal Le Monde concernant la mortalité en réanimation seraient largement exagérés. Le directeur général de la santé, Jérôme Salomom a déclaré que 10% des malades du Covid-19 sont morts en réanimation. Le Monde dans un article du 27 avril après avoir consulté le réseau européen de recherche en ventilation artificielle (REVA) a allégué qu'ils étaient de 30 à 40%.
Le journaliste de France culture en contactant le REVA n'a pas eu du tout ce même son de cloche : (à 34'00'' sur la vidéo)
« […] Le Monde a publié effectivement un papier en citant des chiffres qui seraient issus de ce réseau de réanimation et de ventilation mécanique et qui donnerait 30 à 40% de morts en réanimation, évidemment quand on a vu passer ça on s’en est immédiatement soucié, nous avons contacté ce réseau REVA, et nous avons eu plusieurs réponses de différentes personnes à l’intérieur du réseau qui nous disent que pour le moment le nombre de décès, est certainement supérieur à 10% mais que le chiffre de 30 à 40% est indiscutablement excessif ». (C'est nous qui soulignons)
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Le journaliste de France culture poursuit : « En fait ce qu’il se passe c’est qu’ils sont en train, en cours, en train de mener une étude justement pour évaluer cette mortalité en réanimation. Pour le moment l’étude est totalement en cours, elle n’est absolument pas terminée. Alors je ne sais pas comment les collègues du Monde se sont procurés ces chiffres, mais nous vraiment ces chiffres ont été démentis par plusieurs personnes à l’intérieur de ce réseau-là. »
« Voilà donc ce que je peux vous dire c’est, que vraiment, de sources multiples, ces chiffres ne correspondent à rien, ou ils ont été issus peut-être vraisemblablement d’une première phase ou d’une étude parcellaire qui n’a pas recollé l’ensemble des résultats au niveau national et donc sont vraisemblablement très très largement excessifs par rapport à la réalité de ce qu’il se passe en réanimation et en ventilation mécanique.[…] »
Ce qui est certain, à l'instar de ce que nous écrivions depuis plus d'un mois, est que la ventilation artificielle avec intubation est responsable de nombreux décès en réanimation et que de plus en plus de médecins réanimateurs considèrent cette méthode comme souvent inadéquate pour traiter les patients souffrant de pneumopathie au Covid-19 avec détresse respiratoire comme l'attestent de plus en plus de sources. Il reste maintenant à savoir combien de personnes cette méthode, qui a d'abord été systématisée pour les patients covid afin d'éviter les aérosols et les hypothétiques contamination par dispersion des gouttelettes, a tué de gens. En clair le recours systématique à la ventilation mécanique pourrait avoir tué plus de gens que le Covid-19 lui même.
Lire :
- COVID19 : La ventilation artificielle avec intubation tue-t-elle les gens ? (Off Guardian)
- Die Welt "Puzzling death rate among respiratory patients" ("Un taux de mortalité déroutant chez les patients atteints de maladies respiratoires")
- Pourquoi certains médecins s'écartent désormais des traitements par ventilateur pour les patients atteints de coronavirus (TIME)
- Des médecins remettent en cause l'utilisation de la ventilation artificielle par intubation dans des cas de syndrome de détresse respiratoire aigu au Covid 19
- Polémique autour de la ventilation artificielle par intubation dans les détresses repiratoires aigues du Covid19 (Vidéos)
Le Dr Thomas Voshaar, président de l'Association des cliniques pneumologiques allemandes, a été tout aussi franc sur les risques d'une ventilation "trop importante" et "trop précoce". C'est ce qu'il a déclaré à FAZ.net :
La ventilation invasive est fondamentalement mauvaise pour les patients. Même si le ventilateur est réglé de manière optimale et que les soins sont parfaits, le traitement entraîne de nombreuses complications. Les poumons sont sensibles à deux choses : une surpression et une concentration excessive d'oxygène dans l'air fourni.
Il faut également mettre le patient sous sédatif pendant la ventilation - vous le mettez dans un état second hors du monde. Il ne peut plus manger, boire et respirer tout seul. Je prends donc le contrôle total de l'organisme. Je ne peux faire entrer de l'air dans mes poumons qu'en cas de surpression. Le contraire se produit lors de la respiration spontanée, l'air pénètre dans les poumons par une pression négative. La défaillance terminale des poumons est souvent due à une pression trop élevée et à un excès d'oxygène.
[…]
Seuls 20 à 50 % des patients souffrant de Covid-19 sous ventilation ont survécu jusqu'à présent. Si c'est le cas, nous devons nous demander : est-ce dû à la gravité et à l'évolution de la maladie elle-même ou peut-être à la méthode de traitement de prédilection ?
Lorsque nous avons lu les premières études et rapports de Chine et d'Italie, nous nous sommes immédiatement demandé pourquoi l'intubation était si courante dans ces pays. Cela contredisait notre expérience clinique en matière de pneumonie virale."
Selon Off Guardian, la vérité est que, plutôt que de traiter les infections respiratoires, les ventilateurs en sont en fait la cause.
FROM NYC ICU: DOES COVID-19 REALLY CAUSE ARDS??!! Est.ce que le Covid cause un syndrome de détresse respiratoire aigue ?
La question en suspens posée également par le Dr Wolfgang Wodarg est de savoir si des personnes atteint de Covid-19 et souffrant de favisme (déficit en G6PD) n'ont pas été traités par chloroquine ou vitamine C injectable à dose forte entraînant une anémie hémolytique sévère. Ces personnes auraient pu présenter des signes de difficulté respiratoire liée à l'anémie et non au Covid-19 et recevoir par erreur un traitement par ventilation mécanique dans le cadre de protocole systématisé qui leur aurait été fatal alors qu'ils avaient besoin d'oxygène à forte dose voire de transfusion sanguine.
Wodarg écrit dansun article intitulé Covid-19 - une affaire pour les détectives médicaux. Chloroquine: un risque mortel pour les populations originaires du Sud
: "Le 31 mars, j'ai reçu un tuyau important : le Dr Cameron Kyle-Sidell, médecin aux soins intensifs de New York, avait alerté ses collègues par une observation étonnante. Il a fait un rapport :
"Ce dont j'ai été témoin n'était pas des patients atteints du Covid-19. Ils ne présentaient pas les signes d'une pneumonie, mais ressemblaient à des passagers d'un avion qui aurait soudainement perdu de la pression à haute altitude".
Il devait s'agir d'une perturbation du transport de l'oxygène dans le sang. J'ai recherché et coché les différentes causes connues de ces symptômes les unes après les autres, si elles étaient hors de question en raison de la progression de la maladie. La cause la plus probable me semblait être une hémolyse rapide, une destruction des érythrocytes (globules rouges) qui échangent l'oxygène des poumons contre du Co2 qui peut être respiré afin de transporter l'oxygène dans tous les coins de notre corps. Les patients se sentent alors étouffés, respirent très vite et font de l'exercice.
Nous savons ce qu'il faut faire dans un tel cas car on nous le démontre avant chaque décollage en avion : Des masques à oxygène tombent du plafond et apportent un soulagement jusqu'à ce que tout revienne à la normale. C'est exactement ce qui a le mieux aidé les patients de New York. L'intubation et la ventilation, en revanche, ont été mal faites et ont tué des gens dans de nombreux endroits." (C'est nous qui soulignons).
Lire aussi :
- Covid-19. La chloroquine pourrait tuer de nombreuses personnes en Afrique, à Chicago et ailleurs ! (Wodarg.com) :
l'HCQ est l'un des médicaments qui causent de graves dommages aux globules rouges en cas de déficience héréditaire en glucose-6-phosphate déshydrogénase (G6PD). Les érythrocytes éclatent alors en masse. Leurs débris obstruent les plus petits vaisseaux sanguins et endommagent les organes sensibles comme les reins et le cerveau. En outre, les érythrocytes manquent alors pour transporter l'oxygène dans tout le corps. C'est l'une des raisons pour lesquelles il y a un grave essoufflement sans signes typiques de peumonie...
Il est clair que le taux de mortalité en réanimation pourrait montrer l'importance des effets secondaires pervers et mortels du tout ventilation mécanique pour traiter la détresse respiratoire aigue associée au Covid-19. Il s'agit d'un domaine très sensible.
Affaire à suivre...
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