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Les bricoleurs de virus nous posent un problème de sécurité nationale et même mondiale (LGS)

par Liliane Held-Khawam 20 Juin 2020, 12:00 H5N1 Mutant Laboratoires Mutation Virus Articles de Sam La Touch

Alors que l’on nous promet Paix-Prospérité-Sécurité, avec le sous-entendu que la Communauté internationale ne veut plus de guerre, celle-ci a oublié de contrôler ce qu’il se passait dans ses laboratoires de haute sécurité, leur finalité, et les risques qu’ils font prendre à l’humanité toute entière.

Dans ce papier, nous découvrons comment 3 laboratoires de recherche « scientifique » ont bricolé les virus pour « augmenter » le H5N1 et le rendre contagieux entre humains. On croît rêver, mais il semblerait que la liquidation d’une partie de l’humanité par un virus invisible ne fasse pas peur aux têtes dirigeantes de la Communauté internationale. Non seulement, ils ont laissé faire, mais « la plupart des sociétés savantes sont restées silencieuses. Quant aux autorités américaines, qui fournissent l’essentiel des fonds permettant ces travaux via le National Institute of Health, elles ont rendu publiques, en mars 2013, une série de directives embarrassées « qui sont en fait des tergiversations se résumant à dire “Surtout, soyez prudents !”, estime Roberto Kolter (un scientifique de renom. » (Le Monde 2013)

 

Certaines personnes impliquées dans ce scandale veillent aujourd’hui sur la santé publique et sont impliquées dans les recherches concernant le Covid-19. On fait mieux pour rassurer...

 

D’ailleurs, à propos du Covid, c’est France Soir qui offre le scoop du jour !

Il nous révèle qu’un virus COVID synthétique hautement pathogène pour l’être humain fut créé par l’institut de virologie de Wuhan et les États-Unis. Dans ce texte, le journal nous présente un texte scientifique tout à fait hors norme qui décrit la fabrication d’un virus COVID synthétique chimérique viable et hautement pathogène pour l’homme au prétexte d’étudier le potentiel pandémique des coronavirus d’origine animale dont les chauves-souris sont un réservoir naturel.

On peut se demander qui parmi les autorités de santé qui conseillent le gouvernement est au courant de l’existence de cette recherche et de ce fait des manipulations très dangereuses sur les coronavirus qui ont eu lieu en Chine et aux EU ?

France Soir nous indique que l’un des deux savants responsables du bricolage travaille pour le laboratoire de microbiologie de l’Université de Chapel Hill (Caroline du Nord). Or nous trouvons cette université dans le programme de financement de la fondation Gates, qui a la main sur la santé publique mondiale. Des sommes incroyables sont dédiées à cette université.

 

Alors nous ne pouvons que nous offusquer quand le journal suisse Le Matin, qui a le mérite de toucher abondamment le grand public traite de conspirationnistes ceux qui veulent comprendre l’obsession d’un techno-financier à faire vacciner l’humanité.
Le débat autour de son omniprésence dans toutes les allées qui touchent de près ou de loin à la santé publique, y compris quand il s’agit de financer des bricoleurs de virus, pose un problème de sécurité nationale et même planétaire, que les médias financiarisés veulent rendre tabou. Pour cela, il suffit de diffuser massivement le fait que cela relève de la théorie du complot.

« Le rôle de la Fondation Bill et Melinda Gates dans la gestion mondiale de l’épidémie du coronavirus fait partie des théories du complot les plus répandues, particulièrement dans les milieux de droite et proche de Donald Trump. Selon ces allégations, le milliardaire fondateur de Microsoft serait même à l’origine de la pandémie, il aurait pour objectif de vouloir imposer au genre humain une forme de puce à injecter sous la peau ou encore de réduire le nombre d’habitants sur la planète. » Le Matin

Evidemment, il n’est pas demandé à l’équipe du Matin d’analyser les publications, ni le financement d’une certaine science. Toutefois, ce journal dont se nourrit l’essentiel des citoyens suisses romands se devrait de respecter ceux qui ne se satisfont pas des informations émanant de ses financeurs.

Après avoir décrédibilisé toute voix discordante, l’article nous explique que non la Confédération ne finance pas Bill Gates. Selon le conseiller fédéral Ignazio Cassis, ancien lobbyiste des assureurs et partisan du cannabis » la fondation du milliardaire américain est à but non lucratif et n’a pas besoin de donateurs. » Cette phrase ne semble pas avoir de sens. D’ailleurs, nous avons vu dans nos précédentes publications que cette fondation et son satellite le Gavi pratiquent des levées de fonds massives auprès des magnats de la planète finance, mais aussi des Etats afin de financer les projets de vaccination par exemple.

Plus loin le conseiller fédéral reconnaît que : « Son rôle [la fondation]est de soutenir des initiatives mondiales pour lutter contre la pandémie de Covid 19 dans les pays en développement. Dans ce contexte, le conseiller fédéral admet toutefois que le DFAE travaille avec la fondation « pour financer et conseiller les organisations qui développent des médicaments, des diagnostics et des vaccins, et qui permettent notamment aux populations des pays en développement d’y accéder. » Si la situation n’était pas aussi grave, nous aurions eu presque envie de rire de la construction du message publié !

Voilà un milliardaire qui a d’une part plein de projets de santé pour l’humanité et d’autre part œuvre au développement de la technologie qui permet toujours plus la mise en place de la société sous surveillance décrite par la littérature américaine officielle du XXe siècle. Or ces deux vecteurs que sont la santé publique et la mise sous contrôle de la société nous concernent tous. Sans exception.
Alors faut-il financer les projets de santé et de contrôle de la société exigés par un privé qui occupe déjà une place médiatique problématique ? Faut-il laisser à une personne la possibilité de se servir de la supranationalité de l’OMS, – il en est le principal et l’essentiel financer – pour imposer aux Etats sa vision et leur participation financière ? M. Cassis sait très bien que financer la fondation Bill Gates en direct ou financer les « initiatives » de la fondation/ de l’OMS/du GAVI revient au même.

Une autre pratique qui rendrait service directement à M Gates serait par exemple d’avancer l’argent pour l’achat du futur vaccin qui appartient à sa galaxie. C’est exactement ce que fait l’UE en ce moment avec la commande de 300 millions de doses. Il faut dire que là aussi les lobbyistes du couple Gates sont les bienvenus. On compte 59 rencontres entre leurs représentants et la Commission européenne durant l’année 2019, soit plus d’une rencontre par semaine !

 

 

Sortie de route d’une science financiarisée

Cette privatisation, voire marchandisation, de la santé par des financiers doit inquiéter. Pourquoi ceux qui ont dépossédé la planète hier, qui rêvent de société transhumaniste, s’intéressent-ils tant à notre santé ? Vous faites fausse route si vous pensez que leur objectif est l’argent. Ils l’ont déjà. Un Bill Gates par exemple, tout comme Warren Buffet ou d’autres, possède des leviers extraordinaires dans le monde bancaire, tout comme dans celui de l’énergie, des BigTech, des BigPharma, etc.

Ce détail doit être gardé à l’esprit en prenant connaissance des éléments extraordinaires qui sont exposés ci-dessous. Il y est question de création de virus hybride. Et pour ce genre de travaux, il faut de l’argent. Beaucoup d’argent.

Ce qui suit est une succession d’informations sourcées. Il s’agit de vous restituer simplement des faits, des dates, et des textes publiés dans des revues médicales officielles. A chacun de saisir l’extraordinaire gravité de ce qui se passe dans une certaine science financiarisée qui a vendu son âme au diable, comme vu récemment encore dans le cadre du lancetgate.

Par conséquent, chacun d’entre nous devrait s’intéresser et se renseigner sur l’objectif final de ces financiers focalisés sur la santé publique lorsqu’il est question d’un vaccin universel, ne serait-ce déjà que pour en connaître sa composition.

 

Le scandale sorti des laboratoires

2012 fut une année essentielle pour la science. Cette année-là, on a vu des scientifiques transgresser le code déontologique admis par tous pour garantir la sécurité de l’humanité. Quand on parle de manipulation de virus, la crainte première de tous est le bioterrorisme, ou de voir une de ces petites bestioles s’échapper involontairement d’un laboratoire. La catastrophe qui en résulterait serait la même dans les deux cas !

Dans une communauté scientifique où les 99,99% des membres font très certainement leur travail en toute conscience, des marginaux mais hautement financiarisés vont créer le scandale. Science et Avenir sortira en 2012 un « Dossier spécial : Fallait-il manipuler le virus H5N1 ? » Nous y apprenons d’abord la création d’un virus de la grippe aviaire contagieux entre mammifères qui avait provoqué inquiétudes et débats, tant au niveau scientifique que politique. La chose avait alors tellement choqué que 56 scientifiques de renom, dont tout de même trois Prix Nobel, signaient fin décembre 2013 une lettre ouverte adressée à Manuel Barroso, président de la Commission européenne réclamant « une véritable analyse de risque »… Aucune réponse n’a été faite.

Le journal Le Monde a relayé l’affaire dans un long papier : « Virus mutants : les furets de la discorde« . Et le journaliste d’ouvrir son billet avec l’exclamation de Roberto Kolter : « C’est vraiment une folie ! » Le commentaire est d’autant plus important que cet homme n’est pas n’importe qui, Il était alors directeur d’un laboratoire prestigieux de Harvard et avait présidait la société étasunienne de microbiologie.

L’épidémiologiste Marc Lipsitch, lui aussi de Harvard et signataire du texte, avertissait les dirigeants que ces expériences exposaient l’humanité à la possibilité d’une « pandémie véritablement catastrophique (…) capable de faire des centaines de millions de morts ».

Les réactions furent si fortes que les auteurs des travaux de la discorde avaient dû décréter un moratoire sur leurs travaux en janvier 2012, levé de manière unilatérale dès janvier 2013, sans qu’aucun consensus ne soit intervenu. Ils se poursuivront par la suite comme si de rien n’était. Nous pouvons raisonnablement supposer qu’ils avaient la quittance de la communauté internationale -OMS incluse, désormais largement financée par la fondation Gates.

Il y a, par ailleurs, déjà eu des infections de laboratoire aux virus du SRAS, Ebola et de Marburg dans différentes villes du monde, et même une poignée d’« évasions », c’est-à-dire des contaminations en série hors laboratoire. En somme, la probabilité d’accident est loin d’être négligeable, avec des conséquences vertigineuses. « Hélas, les gros risques à faible probabilité sont une des choses les plus difficiles à gérer pour l’esprit humain », soupire l’épidémiologiste Marc Lipsitch- Le Monde

 

Le scandaleux bricolage des virus pour les rendre transmissibles entre humains...

Est-il possible que la science soit cautionnée pour faire le travail qu’auraient fait des terroristes ? Pourtant, il nous est clairement dit sans le moindre doute que des chercheurs avaient génétiquement modifié le virus H5N1, celui de la grippe aviaire qui n’est pas transmissible entre humains, avec l’objectif de savoir s’il pouvait devenir très contagieux entre mammifères.(Science et Avenir 2012)

Une série d’expériences ont été ainsi menées visait à rendre contagieux entre humains des virus grippaux mortels en recourant à la fois aux techniques du génie génétique et à la sélection classique. Leurs travaux ont été couronnés de succès, avec le constat que le H5N1 était devenu suite à leur bricolage transmissible entre furets – le modèle animal favori pour la grippe – et donc potentiellement entre humains.

Le Pr Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine en 2008, qui vient de créer un scandale international en déclarant publiquement que l’ADN du virus SARS-CoV-2 de la COVID-19 actuelle portait la marque de modifications humaines artificielles, avait réagi à la nouvelle de manière très ferme : « Je pense que ce genre d’entreprise n’aurait pas dû être mené. Les micro-organismes qui nous parasitent ont une énorme plasticité génétique. C’est le cas du virus du sida […] Les mutations de ce dernier ne seront jamais là où on les attend ! »

« C’est une recherche dangereuse qui ne devrait pas être publiée ». Patrick Berche, chef du service de microbiologie à l’hôpital Necker-Enfants malades (Paris). « Nous sommes entrés dans l’ère de la mécanisation du vivant et les moyens techniques rendront ces manipulations de plus en plus aisées et les risques de dérives de plus en plus grands » Ali Saïb, professeur titulaire de la chaire de biologie au CNAM (Paris).

Création d’un nouvel institut : l’Influenza Research Institute dès 2006

Dans les années 2000, l’Organisation mondiale de la santé avait désigné le programme de M. Kawaoka comme « l’un des principaux projets mondiaux de lutte contre la grippe ». L’université du Wisconsin va lui donner les moyens de répondre aux attentes de l’OMS. Un institut high tech, doté de laboratoires de haute protection, va être mis à disposition de M. Kawaoka. C’est en effet à lui que fut confié le management de l’Influenza Research Institute du Wisconsin.

Le 15 mars 2006, l’Université de Wisconsin-Madison lance un nouvel institut, l’Influenza Research Institute avec dans son viseur les souches, nouvelles à l’époque, de grippe aviaire. Voici ce que le site de l’établissement nous en dit : « Afin de renforcer ce qui est déjà reconnu comme l’un des meilleurs programmes mondiaux de recherche sur la grippe, UW-Madison a annoncé aujourd’hui son intention de lancer un nouvel Institut de recherche sur la grippe virale. L’initiative de 9 millions de dollars comprend le développement dans le cadre de University Research Park d’un nouvel espace de 1 858 mètres carrés dédié à la recherche sur la grippe, y sont inclus des laboratoires spécialisés. »

M Mellon, le doyen de l’époque, expliquait que « La capacité des virus de la grippe à évoluer, à changer leur constitution génétique et à se propager dépasse littéralement notre niveau de recherche. Les cibles pour les vaccins et les médicaments dans les virus de la grippe sont continuellement modifiées. Nous devons comprendre comment et pourquoi cela se produit, et ce programme permettra à une masse critique de scientifiques d’effectuer des recherches sophistiquées et vitales pour atteindre cet objectif. »

Le communiqué d’alors expliquait que l‘espace de laboratoire comprenait des installations spécialisées pour la biosécurité de niveau 2, de niveau 3 et de niveau 3-Agriculture. Cet espace est nécessaire pour travailler en toute sécurité avec les virus de la grippe ; l’université exploite déjà plusieurs de ces installations sur le campus. » Pourtant, nous aurions pu imaginer, compte tenu de la dangerosité des virus en question, qu’un laboratoire de niveau 4 (P4) aurait été plus indiqué.

M. Kawaoka, responsable de cet Institut est l’un des chercheurs dont les travaux sur le H5N1 furent décriés plus haut par ses pairs. A l’époque de la création de l’institut, il était chercheur à l’École de médecine vétérinaire UW-Madison, et professeur de sciences pathobiologiques. De renommée mondiale, il partage son temps à l’heure actuelle principalement entre UW-Madison et Tokyo.

Toujours selon le site de l’Université, les études menées par les équipes de M. Kawaoka servent aux fabricants de vaccins et à des sociétés pharmaceutiques pour qu’ils puissent réagir au virus de la grippe à mesure que de nouvelles souches apparaissent.

Un passage publié sur le site de l’université nous explique qu’une étude de 1999 avait révélé des méthodes de fabrication du virus de la grippe en utilisant une technique appelée « génétique inverse » ainsi qu’une découverte de 2006 qui a montré comment les virus de la grippe organisent leur matériel génétique pour créer des particules infectieuses. Ces méthodes contribuent à alimenter un effort mondial de préparation à une éventuelle pandémie de grippe aviaire et sont maintenant largement utilisées pour produire plus rapidement des vaccins contre de nouvelles souches de grippe et pour révéler de nouvelles cibles moléculaires pour les médicaments antiviraux. Et le communiqué détaille l’agrandissement du secteur du professeur dans le domaine de la recherche sur les vaccins viraux. A relever que, depuis lors, M Kawaoka travaille à trouver un vaccin au virus Ebola.

 

Les Frankenvirus H5N1 ou les furets de l’Apocalypse

Hier comme aujourd’hui, la peur de voir éclater une pandémie va pousser certains chercheurs à la transgression et à lever les verrous des tabous scientifiques. En 2006, la peur de la grippe en général, et de la grippe aviaire en particulier, est mise en avant pour justifier les moyens mis à disposition du patron de l’Influenza Research Institute.

Selon le doyen Mellon : « De nombreuses personnes sont en danger. Nous avons été alarmés par la propagation du virus dans toute l’Asie. Personne ne pensait qu’il se propagerait aussi rapidement au-delà de l’Asie. »

Comme pour remettre une couche sur l’accent mis par l’OMS dans sa lutte contre la grippe, le doyen Tracy de UW-Madison expliquait en 2006 ce que nous entendons à l’envi depuis quelques années : « Il est généralement admis qu’il y aura une autre pandémie de grippe humaine. La question n’est pas de savoir si, mais quand. »

La peur est d’autant plus facile à exacerber quand elle touche un monde obscur et dangereux. Le monde des virus. Il suffit d’insister sur leur dangerosité pour pouvoir faire faire aux Etats ce que l’on veut. Que feriez-vous si vous êtiez un représentant de gouvernement et que l’on vous dise que « … la souche, connue sous le nom de H5N1, se serait propagée rapidement chez les oiseaux d’Asie à l’Europe occidentale et à l’Afrique. Dans certains cas, le virus a été transmis de volailles infectées à des personnes et, si le virus évolue pour devenir facilement transmissible de personne à personne, une pandémie mondiale est à craindre. » ? Vous donneriez carte blanche (et bancaire) à ceux qui vont vous aider.

Or, la logique des gens qui sont supposés vous aider est de rendre le fameux virus encore plus contagieux, surtout entre humains. Voilà une logique insaisissable mais qui mérite d’être très largement connue.

“…The race is on for scientists to Gind out as much as they can about H5N1 and detect any mutations that make it a human-to-human virus as soon as possible. At least then they will know exactly what it is they are Gighting…. In many ways, it [influenza virus] is the perfect form of bio-terrorism – simple yet devastating.”
Revill, J. (2005) Everything you need to know about Bird Flu and what you can do to prepare for it. (page 27) Rodale, London.

 

Kawaoka et son équipe vont transgresser les limites de l’éthique scientifique

Nous sommes en 2009. L’UW-Madison a reçu une subvention de 9,5 millions de dollars sur cinq ans de la Fondation Bill et Melinda Gates pour identifier les mutations virales qui pourraient servir d’alerte précoce de virus grippaux pandémiques potentiels.

Selon le site de l’université, c’est Yoshihiro Kawaoka, qui était l’investigateur principal du projet, qui rassemble une équipe internationale de scientifiques dans une quête d’une méthode plus fiable pour identifier les menaces de grippe pour la santé humaine.

« Une intervention précoce est essentielle au contrôle des épidémies de virus grippal », explique Kawaoka. « Mais pour intervenir, nous comptons sur une reconnaissance précoce du potentiel pandémique des nouveaux virus grippaux émergents. » (…) Les virus aviaires n’infectent généralement pas les hôtes humains ou autres mammifères. Mais de temps en temps, une mutation se produit qui permet aux virus aviaires de s’adapter aux cellules humaines. C’est généralement lorsqu’une pandémie se produit.

« Des millions de vies pourraient être sauvées si des méthodes d’intervention – telles que la distanciation sociale, la distribution de composés antiviraux et le développement / la production de vaccins– pouvaient être mises en œuvre rapidement. » Yoshihiro Kawaoka- 2009

Et que faire pour éviter ce scénario du pire, dont les préconisations nous sont devenues depuis familières ? Le site nous explique que, Kawaoka et ses collègues rechercheront des mutations dans les protéines virales qui permettent aux virus de la grippe aviaire de se lier aux récepteurs humains ou de faciliter une réplication efficace dans les cellules humaines. (…) Autant d’informations livrées sous l’annonce des dons de la fondation Gates !

Cela fait de nombreuses années que la fondation Gates est très généreuse avec l’Université du Wisconsin. Nous ne relèverons ici que celles dédiées aux travaux qui traitent de pneumonie, et qui confirment la donation citée ci-dessus.

Résumons. Les dirigeants de l’Influenza Research Institute travaillent pour que l’industrie pharmaceutique puisse développer, et adapter en permanence médicaments et vaccins contre la grippe. La com des uns et des autres véhicule et amplifie la peur que certaines souches du genre H5N1 deviennent transmissibles entre les humains. Et c’est la star des chercheurs de cette université, le professeur Kawaoka, que l’on retrouvera dans le scandale des furets dès 2011 en tant que chef de file des chercheurs qui ont réussi à faire muter le virus de la grippe aviaire dans le sens qu’ils disent craindre. Et qui participe à l’aventure ? Et qui la finance ? En tout cas, la fondation Gates qui dit faire de l’humanitaire et de la philanthropie...

 

Deux autres auteurs du scandale des furets

Coïncidence ou pas, Kawaoka n’était pas seul à publier en 2012 sur le sujet de l’augmentation du virus H5N1 en modifiant sa contagiosité entre les furets. Deux autres auteurs publieront la même année des résultats convergents.
Il y a d’abord le Hollandais, Ron Fouchier de l’Université de Erasmus

Airborne Transmission of Influenza A/H5N1 Virus Between Ferrets

… et l’autre qui est chinoise, Hualan Chen et qui publia son étude en 2013.
H5N1 Hybrid Viruses Bearing 2009/H1N1 Virus Genes Transmit in Guinea Pigs by Respiratory Droplet
Chinese Scientists Create New Mutant Bird-Flu Virus

Selon le principal critique de l’étude chinoise, Richard Ebright de Rutgers University, il n’y a pas de grande différence entre les études hollandaises et chinoises (furets remplacés par les cochons d’Inde), et aucune ne justifie les risques immenses pris en matière de santé publique.

Curieusement Ron Fouchier est le seul à avoir eu des problèmes à cause de sa publication et à avoir le qualificatif de « controversé » accolé à son nom. Kawaoka poursuit une carrière de star dans le Covid-19, et Hualan Chen a été citée dans les 10 scientifiques de l’année 2013 de la revue Nature, et récompensée à plusieurs reprises, y compris par L’Oréal-UNESCO.

 

Les nouveaux virus, prestement mis en boîte et analysés par les chercheurs, sont formellement toujours des H5N1 et H7N9 – mais des H5N1 et H7N9 mutants, désormais transmissibles. Du moins chez le furet .Le Monde 2013 ICI


En conclusion, nous pouvons dire que ce qui se passe dans les laboratoires de haute sécurité est le plus grand danger qui menace l’humanité. Après avoir été les otages de la haute finance, nous sommes otages des mêmes financiers qui se sont appropriés les problématiques liées au corps humain, et à la santé. Alors, nous pouvons dire à nos amis journalistes des médias populaires que nous avons de sérieuses raisons de nous inquiéter et de souhaiter que des autorités soumises à l’intérêt public reprennent le contrôle de ce qui n’aurait jamais dû aller dans les filets de la planète finance.

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