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Sur l'efficacité des masques (SPR)

par SPR 25 Juillet 2020, 20:45 Masques Coronavirus Efficacité Polémique Articles de Sam La Touch

Sur l'efficacité des masques
Swiss Policy Research, juillet 2020

 

Divers pays ont introduit ou discutent actuellement de l'introduction de masques obligatoires dans les transports publics, dans les centres commerciaux ou, plus généralement, dans les lieux publics.

Certains pourraient faire valoir que la discussion est devenue largement obsolète en raison du taux de létalité et d'hospitalisation plus faible que prévu de Covid-19 et des options de traitement disponibles, qui ont pour la plupart apaisé la préoccupation initiale d'"aplatissement de la courbe".

Néanmoins, la question de l'efficacité des masques peut être posée. Dans le cas des épidémies de grippe, la réponse est déjà claire d'un point de vue scientifique : les masques dans la vie quotidienne n'ont pas ou très peu d'effet. S'ils sont mal utilisés, ils peuvent même augmenter le risque d'infection.

Ironiquement, le meilleur et le plus récent exemple de cette situation est le Japon, souvent cité : Malgré l'omniprésence des masques, le Japon a connu sa dernière grande vague de grippe - avec environ cinq millions de personnes qui sont tombées malades - il y a tout juste un an, en janvier et février 2019.

Toutefois, contrairement aux virus corona du SRAS, les virus de la grippe sont également transmis par les enfants. En effet, le Japon a dû fermer environ dix mille écoles en 2019 en raison de flambées aiguës de grippe.

Avec le virus du SRAS 1 de 2002 et 2003, il est prouvé que les masques médicaux peuvent offrir une protection partielle contre l'infection. Mais le SRAS 1 s'est propagé presque exclusivement dans les hôpitaux, c'est-à-dire dans un environnement professionnel, et presque pas au grand public.

En revanche, une étude réalisée à partir de 2015 a montré que les masques en tissu utilisés aujourd'hui sont perméables à 97 % des particules virales en raison de la taille de leurs pores et peuvent accroître encore le risque d'infection en stockant l'humidité.

Certaines études ont récemment soutenu que les masques de tous les jours sont néanmoins efficaces dans le cas du nouveau coronavirus et pourraient au moins prévenir l'infection d'autres personnes. Cependant, ces études souffrent d'une mauvaise méthodologie et montrent parfois le contraire de ce qu'elles prétendent.


Généralement, ces études ignorent l'effet d'autres mesures simultanées, l'évolution naturelle du nombre d'infections, les changements dans l'activité des tests, ou elles comparent des pays dont les conditions sont très différentes.


Une vue d'ensemble :

    1. Une étude allemande a affirmé que l'introduction de masques obligatoires dans les villes allemandes avait entraîné une diminution des infections. Mais les données ne le confirment pas : dans certaines villes, il n'y a eu aucun changement, dans d'autres, une diminution, dans d'autres encore, une augmentation des infections (voir le graphique ci-dessous). La ville d'Iéna, présentée comme un modèle, a simultanément introduit les règles de quarantaine les plus strictes d'Allemagne, mais l'étude n'en fait pas mention.

   2. Une étude publiée dans la revue PNAS a affirmé que les masques avaient entraîné une diminution des infections dans trois points chauds (dont la ville de New York). Cela ne tenait pas compte de la diminution naturelle des infections et d'autres mesures. L'étude était si imparfaite que plus de 40 scientifiques ont recommandé son retrait.

    3. Une étude étatsunienne a affirmé que les masques obligatoires avaient entraîné une diminution des infections dans 15 États. L'étude n'a pas pris en compte le fait que l'incidence des infections était déjà en baisse dans la plupart des États à cette époque. Une comparaison avec d'autres États n'a pas été faite.

    4. Une étude canadienne a affirmé que les pays où les masques sont obligatoires avaient moins de décès que les pays où ils ne le sont pas. Mais l'étude a comparé des pays d'Afrique, d'Amérique latine, d'Asie et d'Europe de l'Est ayant des taux d'infection et des structures de population très différents.

    5. Une méta-étude publiée dans la revue Lancet a affirmé que les masques "pouvaient" entraîner une réduction du risque d'infection, mais les études ont principalement porté sur les hôpitaux (Sars-1) et la force des preuves a été jugée "faible".

    
Le bénéfice médical des masques obligatoires reste donc douteux. Une étude comparative menée par l'université d'East Anglia, par exemple, a conclu que les masques obligatoires n'avaient aucun effet mesurable sur l'incidence des infections à Coronavirus ou sur les décès.

Il est également clair que l'utilisation généralisée des masques faciaux n'a pas pu arrêter l'épidémie initiale à Wuhan.

La Suède a montré que même sans confinement, sans masques obligatoires et avec l'une des plus faibles capacités de lits de soins intensifs en Europe, les hôpitaux ne doivent pas être surchargés. En fait, la mortalité annuelle toutes causes confondues en Suède est restée dans la fourchette des saisons grippales précédentes.


En tout cas, les autorités ne devraient pas suggérer à la population que les masques obligatoires réduisent le risque d'infection, par exemple dans les transports publics, car il n'y a aucune preuve de cela. Que l'on porte ou non un masque, il existe un risque accru d'infection dans les zones intérieures très fréquentées.

Il est intéressant de noter que la demande d'une obligation mondiale de porter des masques est menée par un groupe de pression appelé "masks4all" (des masques pour tous), qui a été fondé par un "jeune dirigeant" du forum de Davos.

 

Mandatory masks in German cities: no relevant impact. (IZA 2020)

Masques obligatoires dans les villes allemandes : aucun impact pertinent. (IZA 2020)

Traduction SLT

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