Même si l’on savait le président malien fragilisé, on ne s’attendait pas à Paris au coup d’État qui a provoqué sa démission. Le rôle de la France dans les récentes négociations entre l’opposition et le pouvoir, tout comme son soutien indéfectible apporté au premier ministre Boubou Cissé, est aujourd’hui mis en cause. Sans cela, les militaires ne seraient peut-être pas sortis de leurs casernes.
Depuis le coup d’État qui a abouti à la démission forcée d’Ibrahim Boubacar Keïta (surnommé IBK) le 18 août (lire notre article), les autorités françaises tentent de faire bonne figure. La France s’est même montrée parmi les plus conciliants des principaux partenaires du Mali. Certes, elle a rapidement condamné le putsch. Mais alors que les dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) tiennent un discours de fermeté, exigeant notamment la libération d’IBK et son rétablissement en tant que président, Paris s’est montré bien plus mesuré...
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