Ce que signifie vraiment la "victoire" du Collège électoral de Joe Biden
Article originel : What Joe Biden’s Electoral College “Victory” Really Means
Par Kit Knightly
Off Guardian, 15.12.20
Le collège électoral a donc voté et a confié la présidence à Joe Biden. La décision n'a jamais été remise en question.
Nous avons passé en revue les preuves que l'élection avait été truquée, nous avons longuement discuté de la corruption potentielle des bulletins de vote par correspondance (historiquement le moyen le moins sûr de voter, et le plus susceptible de fraude). Il n'est pas nécessaire de revenir sur ce sujet.
Compte tenu de tout cela, il était inévitable que le Collège électoral vote Biden et que les poursuites soient rejetées par le tribunal sans être entendues. On ne se donne pas la peine de truquer une élection nationale sans savoir que les juges et les bureaucrates sont les premiers à s'y intéresser. Lorsque vous mettez en scène un coup d'État, la grande majorité du travail se fait en coulisses, en s'assurant de la loyauté des soldats et des fonctionnaires et des porte-parole des médias. Vous n'agissez pas vraiment jusqu'à la dernière minute, un moment de changement violent et frénétique, puis une période de stabilité pour assurer votre position.
La cause de Donald Trump est largement désespérée depuis bien avant le jour du scrutin. Il sera mis à l'écart, d'une manière ou d'une autre. Probablement de manière pacifique, grâce à un accord conclu en coulisses. Ce que feront ses millions de partisans après cela, tout le monde le devine... il y a certainement un risque de chaos.
A ce stade, la question n'est pas "l'élection a-t-elle été truquée", mais "pourquoi l'élection a-t-elle été truquée ?
La question ici n'est pas de savoir si la démocratie étatsunienne est corrompue ou non, quiconque y prête attention peut voir qu'elle l'est (et l'a été pendant des décennies). La question est de savoir pourquoi ils le rendent si évident, et qu'est-ce qui est si important dans le fait que Biden soit président ?
S'agit-il de l'accord nucléaire avec l'Iran, du port de masques ? Du financement de l'OMS ou du fait de rester en Somalie ? C'est peu probable. Ce sont des changements politiques que vous pouvez provoquer par une résistance passive, une bureaucratie bureaucratique, ou simplement en disant que vous les avez faits alors que ce n'est pas le cas. Il n'est pas nécessaire de mettre en place un coup d'État pour maintenir 700 soldats en Somalie.
Alors, qu'est-ce qui vaudrait la peine ?
Peut-être que pour répondre à cette question, nous devrions nous pencher sur les dernières élections étatsuniennes, si ouvertement et évidemment soumises à une répartition créative des votes : Bush contre Gore en 2000.
L'élection de 2000 était presque certainement truquée. Il était clairement très important que George W. Bush devienne président, et avec lui sa coterie de néoconservateurs et de marionnettistes.
Moins d'un an après le début de sa présidence, le 11 septembre a eu lieu. Moins de deux mois plus tard, les États-Unis envahissaient l'Afghanistan. La guerre contre la terreur avait commencé, et l'Irak, la Syrie et la Libye allaient tous être pris dans le feu de l'action.
Il ne s'agissait pas seulement de déclencher quelques guerres, non plus.
Il s'agissait d'un "événement unique, catastrophique et catalyseur" qui allait déclencher des changements monumentaux dans la façon dont le monde fonctionne. Il s'agissait d'attaques de Gitmo et de drones et de techniques d'interrogatoire améliorées. Il s'agissait de normaliser l'exécution sans procès, de surveiller constamment et d'effrayer les gens.
Il s'agissait du Patriot Act, qui mettait "temporairement" un terme aux libertés fondamentales des gens... pour toujours. Un énorme changement de politique qui a cimenté le pouvoir impérial à l'étranger, a imposé une discipline draconienne dans le pays et a totalement changé le paysage politique de la planète entière.
Je m'attendrais à quelque chose de similaire pour la présidence artificielle de Joe Biden. Mais quelle forme prendra-t-elle ? Sera-t-elle due à la "pandémie" Covid19, ou peut-on s'attendre à un autre "événement catalyseur" ? Ce pourrait être le Great Reset, ou le Green New Deal. Ou les deux.
Si Biden va probablement soutenir, voire renforcer, les troupes étatsuniennes dans toute l'Afrique et le Moyen-Orient, sa politique phare sera probablement nationale plutôt qu'internationale, et politique plutôt que militaire. Une consolidation brutale et autoritaire du contrôle sous un déguisement "progressiste" fragile.
Quoi qu'il en soit, ce sera un changement radical dans la façon dont le monde fonctionne. L'État profond ne s'engage pas aussi loin pour moins que cela.
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Traduction SLT
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