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L'étude qui met en cause l'efficacité des confinements (Les Echos)

par SLT 31 Janvier 2021, 07:48 Confinement Coronavirus Ioannidis Etudes Articles de Sam La Touch

L'étude qui met en cause l'efficacité des confinements
Les Echos, 29.01.21


Note de SLT : Il est surprenant que les grands médias parlent trois semaines plus tard d'une étude capitale publiée début janvier 2021 par le Pr. Ioannidis exerçant à l'université de Stanford aux Etats-Unis dont nous nous étions fait l'écho dès le 10.01.21. S'agit-il du temps de latence nécessaire pour que les études étatsuniennes traversent l'Atlantique et parviennent en France ? Ou bien d'un opportunisme au moment où le gouvernement refuse de confiner encore plus les Français malgré la pression de médecins et d'épidémiologistes mal avisés ? Les médias de masse se sentent-ils autorisés à traiter certaines infos ? Pourtant des médecins de renom avaient déjà avisé du risque d'augmentation des infections à la Covid lié aux confinements, une étude connexe avait été également publiée dans ce sens en novembre 2020.

Le cas de l'Argentine qui a fait un confinement de 7 mois et a vu le "nombre de cas" augmenté en septembre-octobre est un exemple de plus de l'inefficacité des confinements. Le cas de la Suède qui n'a pas confiné et présente une mortalité similaire à la mortalité moyenne en Europe avec des taux de mortalité qui sont les mêmes dans le pays qu'en 2017 et 2018, est aussi un autre exemple. D'ailleurs début mai 2020, l'OMS avait vanté la Suède, qui n'avait pas eu recours au confinement, comme "modèle dans la lutte" contre le Coronavirus- Quant à nous, nous répétons depuis le début de la crise que le confinement massif de la population relève du crime contre l'humanité et du populicide ni plus ni  moins. Mais nous ne sommes pas les seuls, des avocats ont porté l'affaire devant la justice canadienne fin 2020. Un expert canadien évoquait l'impact du confinement en ces termes : "ces confinements ont eu des répercussions négatives sur des millions de personnes dans le monde entier : insécurité alimentaire (82-132 millions), pauvreté extrême (70 millions), mortalité maternelle et des moins de 5 ans due à l'interruption des soins de santé (1,7 million), décès dus à des maladies infectieuses, fermetures d'écoles affectant le potentiel de gain futur et la durée de vie des enfants, violence domestique principalement contre les femmes, problèmes de santé mentale, toxicomanie, etc.".

Les confinements permettent-ils d'enrayer efficacement l'épidémie ? Alors qu'une troisième mise sous cloche du pays se profile à l'horizon, une étude, signée d'un ponte du domaine, met cette idée reçue en doute… et provoque la polémique parmi les spécialistes.


C'est un véritable pavé dans la mare. Alors que le gouvernement, sous la pression de certaines voix du monde médical, réfléchit sérieusement à l'opportunité d'un troisième confinement, plus « serré » que le précédent, une étude, parue le 5 janvier dans « European Journal of Clinical Investigation » , une revue scientifique de notoriété moyenne, est en train d'enflammer les réseaux sociaux - sinon dans le grand public, du moins dans la petite communauté des épidémiologistes, virologues et autres experts de la pandémie...

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