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Une analyse approfondie des données sur les maladies à déclaration obligatoire montre que la positivité au test PCR ne correspond pas à la Covid réelle. La 2ème vague pourrait être un artéfact (Lockdown Sceptics)

par Clare Craig, Jonathan Engler et Joel Smalley 5 Janvier 2021, 21:07 Test Coronavirus PCR STatistique Grande-Bretagne

Une analyse approfondie des données sur les maladies à déclaration obligatoire au niveau régional renforce l'argument selon lequel la phase épidémique de la COVID-19 est un phénomène de printemps
Article originel : Close Analysis of Regional Notifiable Disease Data Bolsters the Case for the Epidemic Phase of COVID-19 Being a Spring phenomenon
Par Dr Clare Craig FRCPath, Jonathan Engler MBChB LLB et Joel Smalley MBA
Lockdown Sceptics

Lorsqu'une maladie à déclaration obligatoire, telle que la COVID-19, est enregistrée, la localisation du patient concerné est également consignée. Si les données relatives aux maladies à déclaration obligatoire constituent une mesure fiable de la COVID symptomatique, on constate alors une nette prédominance dans le Sud-Ouest en automne (figure 1).

Les dernières données montrent une baisse continue des cas notifiés de COVID-19, avec seulement 50 cas notifiés à la Santé publique anglaise dans la semaine se terminant le 20 décembre et 85 cas dans la semaine se terminant le 27 décembre. D'autres ensembles de données, dont 111 données de triage, 999 données de triage, les données de surveillance des ambulances, les données sur les accidents et les urgences et les données sur la surmortalité, indiquent toutes une épidémie de printemps qui s'est terminée fin mai ou début juin, une deuxième vague régionalisée d'automne, puis un retour à la situation de référence. Cette base de référence sera un niveau normal pour l'hiver puisque la COVID est maintenant endémique. Les seules données qui ne concordent pas avec les autres mesures sont celles qui dépendent des tests PCR.

Figure 1. Cas notifiés de COVID-19 par lieu.

Figure 1. Cas notifiés de COVID-19 par lieu.

Le nombre de cas qui ont été notifiés ne représente qu'un très faible pourcentage des résultats positifs de la PCR, alors que le médecin traitant est légalement tenu de notifier même un soupçon de cas.

Nous avons déjà expliqué pourquoi les déclarations de maladies à déclaration obligatoire pour la COVID-19 ont pu être plus faibles que prévu. Dans ce document, nous avons inclus les graphiques suivants (figure 2), dont le deuxième comprend une vue à l'échelle des cas notifiés afin de pouvoir observer plus facilement les tendances.

Une analyse approfondie des données sur les maladies à déclaration obligatoire montre que la positivité au test PCR ne correspond pas à la Covid réelle. La 2ème vague pourrait être un artéfact (Lockdown Sceptics)
Figure 2. Cas COVID notifiés (orange) vs cas COVID positifs par PCR (gris). Graphique du haut à la même échelle ; deuxième graphique à l'échelle pour montrer les tendances.

Figure 2. Cas COVID notifiés (orange) vs cas COVID positifs par PCR (gris). Graphique du haut à la même échelle ; deuxième graphique à l'échelle pour montrer les tendances.

Toutefois, un examen plus approfondi suggère que le "2e pic" de la COVID à notifier de l'automne pourrait en fait être un artefact qui ne représente pas la réalité au niveau national, puisque presque tous les décès notifiés en automne provenaient en fait de la région du Sud-Ouest, le pic dans cette région atteignant des chiffres supérieurs à ceux observés pour les autres régions au printemps.

Figure 3. Cas de COVID diagnostiqués dans toute la région du Sud-Ouest.

Figure 3. Cas de COVID diagnostiqués dans toute la région du Sud-Ouest.

Les cas PCR positifs ont montré une hausse et une baisse des cas dans le Sud-Ouest en automne (figure 3) similaires à celles observées dans les données sur les maladies notifiées. Toutefois, contrairement au printemps, une surmortalité minime a été observée en automne à partir du 16 octobre (figure 4).

Figure 4. Décès par date d'occurrence en 2020 dans le Sud-Ouest par rapport à 2015-2019 (ligne pointillée) et décès projetés sur la base des faibles niveaux de décès en 2020 en janvier et février (ligne pointillée) démontrant un excès de décès en été pendant la canicule et un excès de décès minimal en automne.

Figure 4. Décès par date d'occurrence en 2020 dans le Sud-Ouest par rapport à 2015-2019 (ligne pointillée) et décès projetés sur la base des faibles niveaux de décès en 2020 en janvier et février (ligne pointillée) démontrant un excès de décès en été pendant la canicule et un excès de décès minimal en automne.

On peut donc supposer qu'une équipe de médecins enthousiastes dans cette région a été plus vigilante qu'ailleurs pour signaler les foyers, mais il est à noter que la même équipe n'a pas été aussi vigilante au printemps. Si les données du Sud-Ouest en automne ont été retirées de l'ensemble de données, les données de notification des maladies à déclaration obligatoire prennent alors une trajectoire familière (figure 5).

Figure 5. Cas notifiés de COVID-19 par lieu, à l'exclusion du Sud-Ouest.

Figure 5. Cas notifiés de COVID-19 par lieu, à l'exclusion du Sud-Ouest.

Les données relatives aux maladies notifiées peuvent être entachées d'un biais marqué, par exemple si un groupe particulier de médecins est plus sérieux quant à ses obligations légales. Cependant, il est étrange que les données des cas positifs par PCR ne se traduisent pas par un excès de décès confirmant, comme on l'a vu ailleurs, que la positivité de la PCR ne mesure plus le Covid réel.


Conclusion

La première impression qui se dégage de l'examen des données globales sur les maladies à déclaration obligatoire est que les chiffres sont bien inférieurs aux résultats positifs de la PCR, mais que le niveau de maladie présent en automne est similaire à celui du printemps. Cependant, l'examen de ces données sur une base régionale montre qu'un groupe de médecins enthousiastes du Sud-Ouest a pu créer une distorsion dans les données de l'automne. La suppression de cette distorsion aurait pour effet de faire concorder cet ensemble de données avec de multiples autres sources pour indiquer que la phase épidémique de l'épidémie de la COVID-19 était, comme indiqué précédemment, terminée au printemps.

Traduction SLT

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