AstraZeneca contre le variant sud-africain (Lockdown Sceptics)

AstraZeneca contre le variant sud-africain
Article originel : AstraZeneca vs South African Variant
Lockdown Sceptics, 8.02.21

Le vaccin AstraZeneca a échoué contre la variante sud-africaine, une nouvelle étude menée par l'Université d'Oxford et l'Université du Witwatersrand ayant conclu qu'il n'offre qu'une protection limitée. Le Financial Times a les détails.

    Le vaccin COVID-19 d'Oxford/AstraZeneca ne semble pas offrir de protection contre les maladies légères et modérées causées par la variante virale identifiée pour la première fois en Afrique du Sud, selon une étude.

    Bien qu'aucun des plus de 2 000 patients de l'étude, jeunes et en bonne santé pour la plupart, ne soit décédé ou n'ait été hospitalisé, les conclusions, qui n'ont pas encore été examinées par des pairs, pourraient compliquer la course à l'introduction des vaccins à mesure que de nouvelles souches apparaissent. Dans les essais sur l'homme et les tests sur le sang des personnes vaccinées, le vaccin a montré une efficacité significativement réduite contre le variant viral 501Y.V2, qui est dominante en Afrique du Sud, selon l'étude randomisée et en double aveugle vue par le Financial Times.

    "Un schéma de deux doses de [vaccin] n'a pas montré de protection contre la COVID-19 modérée à cause de [la variante sud-africaine]", dit l'étude, ajoutant que l'efficacité contre la COVID-19 grave, les hospitalisations et les décès n'a pas encore été déterminée.

Cela vaut la peine de lire l'étude dans son intégralité.

Cette révélation a incité l'Afrique du Sud à suspendre le déploiement du vaccin d'Oxford, comme le rapporte l'AFP

    L'Afrique du Sud va suspendre le début de ses vaccinations COVID-19 avec le vaccin AstraZeneca après qu'une étude ait montré que le médicament n'a pas réussi à prévenir les cas légers et modérés de la variante du virus qui est apparue dans le pays.

    Le pays le plus touché d'Afrique devait commencer sa campagne dans les prochains jours avec un million de doses du vaccin développé par AstraZeneca et Oxford.

    Cette suspension marque un recul important pour le pays, mais les responsables ont déclaré que les livraisons de vaccins d'autres producteurs seraient bientôt disponibles et permettraient à la campagne d'avancer.

Le ministre britannique des vaccins, Nadhim Zahawi, a écrit un article pour le Telegraph expliquant que l'émergence de nouveaux variants est un défi que le pays est plus que capable de relever.

    Notre capacité de recherche génomique de pointe au niveau mondial nous a permis d'identifier ces différentes souches lorsqu'elles sont apparues au Royaume-Uni. Là où nous avons observé des preuves du variant sud-africain ou d'autres mutations inquiétantes, nous avons décidé de déployer des tests de poussée pour essayer d'empêcher qu'elle ne se propage davantage.

    C'est un rappel opportun qu'actuellement, même si le déploiement du vaccin se déroule bien, nous devons tous vivre selon les restrictions nationales et agir comme si nous pouvions avoir le virus pour nous empêcher de le propager.

AstraZeneca travaille à la mise au point d'un vaccin de rappel qui assurera une protection solide contre le virus sud-africain et qui devrait être prêt à l'automne.

Dans la même publication, le professeur Hugh Pennington donne un aperçu de la situation.

    Un vaccin n'est pas une barrière impénétrable dans l'organisme à travers laquelle aucun virus ne peut passer. Il s'agit plutôt d'une superpuissance, qui permet à notre système immunitaire de mieux lutter, plus rapidement et plus efficacement contre un envahisseur.

    La découverte que le vaccin Oxford-AstraZeneca (AZ) pour la COVID-19 est moins efficace que d'autres contre certaines nouveaux variants de coronavirus n'est donc pas alarmante. Il faut s'y attendre...

    La nouvelle selon laquelle l'injection d'AZ a une "efficacité limitée" contre les maladies légères et modérées causées par la souche sud-africaine du virus a été considérée hier dans certains milieux comme un désastre imminent.

    Ce ne l'est pas - et je le dis non seulement en tant qu'universitaire ayant une expérience de toute une vie dans le domaine des virus et des vaccins, mais aussi en tant qu'homme de 82 ans qui a reçu sa première injection d'AZ...

A lire dans son intégralité

Stop Press: : Muge Cevik fournit un bon résumé de l'étude sur twitter.

Traduction SLT

Lire aussi :
- La science peu fiable derrière les "nouvelles souches mortelles" de Sras-Cov-2 (Off Guardian)

***
Pour toute question ou remarque merci de nous contacter à l'adresse mail suivante : samlatouch@protonmail.com.

Pour savoir pourquoi nous avons dû changer d'e-mail : cliquez ici.
----

Les articles du blog subissent encore les fourches caudines de la censure cachée via leur déréférencement par des moteurs de recherche tels que Yahoo, Qwant, Bing, Duckduckgo. Pour en avoir le coeur net, tapez le titre de cet article dans ces moteurs de recherche, vous remarquerez qu'il n'est pas référencé si ce n'est par d'autres sites qui ont rediffusé notre article.
- Rapport de l'IRSEM de novembre 2018. Comment l'armée française considère le blog de SLT et ...les autres
- Contrairement à Google, Yahoo & Co boycottent et censurent les articles de SLT en les déréférençant complètement !
- Censure sur SLT : Les moteurs de recherche Yahoo, Bing et Duckduckgo déréférencent la quasi-totalité des articles du blog SLT !