Selon un rapport de l'ONU, les confinements ont tué 228 000 enfants en Asie du Sud
Article originel : Lockdowns Killed 228,000 Children in South Asia, Says UN Report
Par Will Jones
Lockdown Sceptics, 17.03.21
Un nouveau rapport des Nations Unies a mis à nu le coût effroyable des confinements dans certains des pays les plus pauvres du monde.
Le rapport, intitulé "Direct and Indirect Effects of COVID-19 Pandemic and Response in South Asia" ("Effets directs et indirects de la pandémie de la COVID-19 et de la réponse apportée en Asie du Sud", examine l'effet des politiques de fermeture sans précédent des gouvernements sur les soins de santé, les services sociaux, l'éducation et l'économie.
L'étude estime que les perturbations des services de santé causées par les mesures prises par les gouvernements en réponse à la pandémie de la COVID-19 en Afghanistan, au Népal, au Bangladesh, en Inde, au Pakistan et au Sri Lanka (où vivent quelque 1,8 milliard de personnes) pourraient avoir entraîné 239 000 décès maternels et infantiles.
Ce chiffre est à comparer à environ 186 000 décès "avec la COVID-19", ce qui signifie que les mesures de confinement auraient tué beaucoup plus que le virus. En outre, on estime à 228 000 le nombre de décès d'enfants de moins de cinq ans, dont presque aucun n'aurait été menacé par le virus. La majorité des décès dus à la Covid dans le monde se produisant chez les plus de 80 ans, la différence en termes d'années de vie ajustées sur la qualité (QALY) doit être stupéfiante.
La BBC résume certains chiffres clés inclus dans le rapport.
Il indique que le nombre d'enfants traités pour malnutrition sévère a chuté de plus de 80 % au Bangladesh et au Népal, et que la vaccination des enfants a diminué de 35 % et 65 % en Inde et au Pakistan respectivement.
Le rapport indique également que c'est en Inde que la mortalité infantile a connu la plus forte hausse en 2020 (15,4 %), suivie du Bangladesh (13 %). Le Sri Lanka a connu la plus forte augmentation des décès maternels - 21,5 % - suivi par le Pakistan (21,3 %).
Les experts indiens craignent que les taux de malnutrition ne s'aggravent considérablement dans tout le pays au fur et à mesure de l'arrivée des données au cours des prochains mois.
Selon un autre rapport des Nations unies publié en décembre, 207 millions de personnes supplémentaires pourraient basculer dans l'extrême pauvreté au cours de la prochaine décennie en raison de l'impact à long terme des confinements.
David Livermore, professeur de microbiologie médicale à l'Université d'East Anglia et membre de HART, a déclaré à Lockdown Sceptics :
Les dommages causés par les confinements dans ces pays sont encore trop peu appréciés (en particulier dans les cercles de la gauche libérale, habituellement très préoccupés par les décès d'enfants dans les pays en développement). Etant donné que leur démographie est dominée par les jeunes, ils n'ont jamais été exposés à un grand risque de la COVID-19. C'est une tragédie qu'ils se soient laissés entraîner dans des confinements, encore plus que pour nous.
Au cours de l'année écoulée, les confinements ont souvent été justifiés par le principe de précaution, le mythe ayant été créé qu'ils ne coûtent rien, du moins en termes de vies humaines, et que tout coût financier doit en valoir la peine puisque les mesures sauveraient des "centaines de milliers" de vies. Des rapports de l'ONU comme celui-ci montrent à quel point cette idée de confinement "au cas où" est erronée, à quel point l'idée d'interdire les interactions et les activités humaines ordinaires pendant des mois est mortelle.
Daniel Finkelstein a affirmé aujourd'hui dans le Times que "en l'absence de mesures préventives, il est clair que des centaines de milliers de personnes supplémentaires seraient mortes". Pourtant, toutes les études portant sur des données réelles ne montrent aucune relation entre les restrictions et la mortalité de la Covid. Il n'y a pas non plus de preuve de ces "centaines de milliers" de décès supplémentaires dans des endroits qui ont évité les restrictions fortes, comme la Suède, le Dakota du Sud et la Floride. Pourtant, ce mythe fondamental du confinement persiste, non pas parce qu'il est étayé par des preuves réelles, mais pour préserver la conscience de ceux qui ont soutenu des mesures qui ont fait tant de mal à leurs pays et à des personnes vulnérables dans le monde entier.
N'est-il pas temps que les gouvernements examinent attentivement ce que les données révèlent - les dommages considérables, les centaines de milliers de décès d'enfants, l'absence de preuves d'efficacité - et renoncent définitivement aux mesures d'isolement ?
Traduction SLT
Lire aussi
- SLT 26.04.20 Les mesures de confinement de masse relèvent du crime contre l'Humanité et du populicide
- SLT 1.05.20 Confinement. Des milliers de personnes affamées font la queue sur 4 kms pour se nourrir dans une ville d'Afrique du Sud (Vidéo)
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