Début février 2021, le célèbre institut allemand Paul Ehrlich a publié une étude faisant état du rôle de la protéine S (Spike : protéine de pointe à la surface du SRAS-Cov-2 qui facilite son entrée dans les cellules par fusion avec le récepteur ACE ou ECA : enzyme de conversion de l'angiotensine) dans la fusion cellulaire et donc dans les thromboses qui en résulte.
Image microscopique de cellules fusionnées par une protéine de pointe. Les flèches indiquent une accumulation de noyaux cellulaires (orange) de plusieurs cellules fusionnées. Source : Samuel A. Theuerkauf/Paul-Ehrlich-Institut
"De nouvelles études révèlent un second rôle pour la protéine dans la COVID-19 : la fusion des cellules somatiques. Une équipe de recherche de l'Institut Paul Ehrlich a mis au point des tests prometteurs pour mesurer ces fusions de membranes. Même les plus petites quantités de la protéine de pointe sont suffisantes en culture cellulaire pour provoquer la fusion et la mort des cellules infectées et non infectées. Les particules de virus avec des protéines de pointe à leur surface peuvent même provoquer la fusion des cellules avec leurs voisines par simple contact. iScience rend compte des résultats dans son édition en ligne du 09.02.2021."
(IPE Messen, was verbindet – Gewebeschäden durch Zellfusion in COVID-19 und die Rolle des Spikeproteins ; traduction SLT : Les dommages tissulaires par fusion cellulaire dans la COVID-19 et le rôle de la protéine de pointe).
A la mi-février, le médecin allemand, Wolfgang Wodarg, lanceur d'alerte lors de la fausse pandémie de la grippe H1N1 en 2009, fait le rapprochement entre les vaccins ARN ou ADN contre la Covid et le risque de thrombose du fait des propriétés thrombotiques présumées de la protéine Spike. Les vaccins expérimentaux à ARN ou ADN contiennent une séquence nucléotidique (codante pour la protéine S) injectée dans l'organisme et qui va permettre aux cellules de l'hôte de produire la protéine S à sa surface.
- Un dangereux effet secondaire de la vaccination a-t-il été ignoré par l'Institut Paul Ehrlich ? (Wodarg.com)
- Covid-19. Le Dr Wodarg fait le lien entre les vaccins à ARN et de potentiels cas de "thromboses" en mettant en cause le rôle de la protéine S produite dans le corps par ces vaccins
De fait, de tels effets ont été retrouvés avec tous les vaccins à ARN ou ADN même si ils sont très rares. Le cas d'AstraZeneca a été mis en exergue mais il semble bien que tous les vaccins à ARN ou ADN peuvent présenter de tels effets.
- Covid-19. Les décès après avoir reçu le vaccin Pfizer sont-ils plus nombreux que ceux après avoir reçu le vaccin AstraZeneca ?
A présent, une étude publiée fin avril 2021 dans Circulation Research, révèle que la protéine Spike du SRAS-CoV-2 provoque une fragmentation mitochondriale accrue dans les cellules vasculaires.
Note: Des images représentatives de cellules de contrôle endothéliales vasculaires (à gauche) et de cellules traitées avec la protéine SARS-CoV-2 Spike (à droite) montrent que la protéine de pointe provoque une fragmentation mitochondriale accrue dans les cellules vasculaires. Crédit: Salk Institute
Les auteurs de l'article déclarent que "la protéine S seule peut endommager les cellules endothéliales vasculaires (CE) en régulant à la baisse l'ACE2 et en inhibant par conséquent la fonction mitochondriale".
SARS-CoV-2 Spike Protein Impairs Endothelial Function via Downregulation of ACE 2
("La protéine de pointe du SRAS-CoV-2 altère la fonction endothéliale via la régulation négative de l'ACE 2")
Par Yuyang Lei et al., 30.04.21
"L'infection par le SRAS-CoV-2 (coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère) repose sur la liaison de la protéine S (glycoprotéine de l'épi) à l'ACE (enzyme de conversion de l'angiotensine) dans les cellules hôtes. L'endothélium vasculaire peut être infecté par le SRAS-CoV-2,1 ce qui déclenche la production d'espèces réactives de l'oxygène mitochondrial et le passage au glycolytique. Paradoxalement, l'ACE est protectrice dans le système cardiovasculaire, et la protéine S du SRAS-CoV-1 S favorise les lésions pulmonaires en diminuant le niveau d'ACE2 dans les poumons infectés. Dans la présente étude, nous montrons que la protéine S seule peut endommager les cellules endothéliales vasculaires (CE) en régulant à la baisse l'ACE2 et en inhibant par conséquent la fonction mitochondriale.
Dans cette étude résumée par France Soir : "les chercheurs ont créé un «pseudovirus» qui était entouré de la couronne classique SARS-CoV-2 de protéines de pointe, mais qui ne contenait aucun virus réel. L'exposition à ce pseudovirus a entraîné des lésions des poumons et des artères d'un modèle animal - prouvant que la protéine de pointe seule était suffisante pour provoquer la maladie. Les échantillons de tissus ont montré une inflammation des cellules endothéliales tapissant les parois des artères pulmonaires.
L'équipe a ensuite reproduit ce processus en laboratoire, exposant des cellules endothéliales saines (qui tapissent les artères) à la protéine de pointe. Ils ont montré que la protéine de pointe endommageait les cellules en se liant à ACE2. Cette liaison a perturbé la signalisation moléculaire d'ACE2 aux mitochondries (organites qui génèrent de l'énergie pour les cellules), provoquant des dommages et une fragmentation des mitochondries."
La protéine S pourrait-elle aussi être responsable de lésions des cellules vasculaires et favoriser des pathologies diverses et variées (hémorragies, vascularites, inflammation ...) dans différents organes (coeur, foie, rate, pancréas...) ? Qu'en est-il de la protéine S produite à la surface des cellules après vaccination ? Après quel délai ces effets se font ressentir et à quelle fréquence réelle ?
France Soir présente les enjeux de cette façon :
"Une question fondamentale se pose sur la conséquence de cette découverte que les auteurs caractérisent comme un point essentiel pour expliquer les accidents cardiovasculaires cérébraux, les crises cardiaques, caillots ou autres migraines rencontrés par certains patients. En effet, ce serait la protéine de pointe du SRAS-CoV-2 que l’on retrouve dans tous les vaccins qui causerait réellement ces dommages vasculaires. Les vaccins présents sur le marché et titulaires d’une autorisation de mise sur le marché temporaire injectent la protéine de pointe (Spike) ou déclenchent sa fabrication par l’organisme au travers de la technologies ARN messager. Cette découverte devrait sans nul doute être pris en considération par les autorités de contrôle (Agence nationale de la sécurité du médicament) dans le cadre du contrôle des effets secondaires. A cette heure, peu d’experts ont commenté."
A suivre...
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