La Cyber Stasi étatsunienne va supprimer toute dissidence numérique dans la dystopie de Biden
Article originel : The American Cyber Stasi Will Suppress All Digital Dissent In Biden’s Dystopia
Par Andrew Korybko
One World Press / illustration Off-Guardian
Le récent rapport de CNN selon lequel les services de sécurité étatsuniens envisagent de faire appel aux services de soi-disant "chercheurs" comme solution de contournement légale pour espionner les Etatsuniens moyens confirme que l'enfer dystopique de Biden s'oriente rapidement vers l'établissement d'une "Cyber Stasi" pour supprimer toute dissidence numérique contre les Démocrates qui continuent à consolider leur domination de facto du pays par un seul parti.
L'enfer dystopique dont j'avais prédit qu'il deviendrait un fait accompli après la confirmation de Biden comme président par le collège électoral est en train de devenir rapidement une réalité après le récent rapport de CNN selon lequel les services de sécurité étatsuniens envisagent de faire appel aux services de soi-disant "chercheurs" comme solution de rechange légale pour espionner les Etatsuniens moyens.
D'après le média, ces contractants ostensiblement indépendants seraient chargés d'infiltrer les cercles de médias sociaux des suprémacistes blancs et d'autres forces intérieures supposées enclines au terrorisme dans le pays.
Nous avons déjà vu des initiatives visant à qualifier de "terrorisme intérieur" toutes les formes de dissidence, qu'il s'agisse de remettre en question le résultat des élections, de contrer l'hystérie de la COVID ou de mettre en garde contre les dangers possibles des vaccins Ndlr].
Le rapport affirme que l'intention est de "contribuer à fournir une image générale de qui perpétuait les "récits" préoccupants", après quoi "le FBI pourrait théoriquement utiliser ce pool d'informations pour se concentrer sur des individus spécifiques s'il y a suffisamment de preuves d'un crime potentiel pour le faire légalement".
En d'autres termes, les services de sécurité étatsuniens veulent essentiellement établir une "Cyber Stasi" de "concitoyens" qui s'espionnent les uns les autres et produisent de prétendues "preuves" de "crimes potentiels" pour "justifier" les enquêtes "légales" du FBI. CNN a cité un haut responsable du renseignement dont l'identité n'a pas été révélée et qui a demandé : "Que faites-vous de l'idéologie qui mène à la violence ? Doit-on attendre qu'elle mène à la violence ?", laissant ainsi entendre que cette initiative pourrait être exploitée pour arrêter ce qu'on appelle la "pré-criminalité", c'est-à-dire les crimes avant qu'ils ne se produisent.
En d'autres termes, même les Etatsuniens moyens qui exercent leur droit à la liberté d'expression, consacré par la Constitution, pour s'opposer pacifiquement à la consolidation par les démocrates de leur domination de facto du pays par un parti unique, pourraient être pris pour cible par les services de sécurité, selon la façon dont les "chercheurs" sous contrat tournent leurs propos.
Il convient de rappeler que même le droit à la liberté de réunion garanti par la Constitution étatsunienne fait aujourd'hui l'objet d'un examen minutieux, en fonction de la raison invoquée pour justifier les manifestations pacifiques prévues, s'ils osent proposer de se rassembler en opposition à la fraude électorale présumée de l'année dernière, par exemple. Les événements du 6 janvier ont été exploités comme un changement de donne par les services de sécurité afin de restreindre les libertés des Etatsuniens.
Que l'on croie sincèrement que l'élection a été volée n'a aucune importance, puisque l'objectif de la mise en évidence de ces deux poids deux mesures est de prouver que les Etatsuniens moyens font l'objet d'une discrimination politique avec la menace implicite d'une intimidation juridique lorsqu'ils exercent leurs droits constitutionnels sur des questions "politiquement incorrectes" qui les préoccupent.
Bien que l'objectif déclaré de la "Cyber Stasi" soit de contrecarrer de manière préventive les "complots terroristes intérieurs" émergents, on ne peut exclure que la combinaison de la russophobie politique et de la "dérive de la mission" se traduise par des objectifs supplémentaires tels que l'arrêt de la diffusion de la soi-disant "désinformation russe" dans la société.
Cette expression n'est en fait qu'un euphémisme pour désigner les faits "politiquement incorrects" et leurs interprétations qui contredisent le récit officiel des événements par les démocrates, et elle est intentionnellement assez vague pour servir de couverture à pratiquement toutes les autres interprétations possibles.
Dans cette optique, les Etatsuniens moyens qui osent partager quelque chose de "politiquement incorrect" - même dans des chats privés en présence d'infiltrés de l'"État profond" (des "chercheurs" employés comme "Cyber Stasi") - peuvent être pris pour cible par le FBI.
Au final, les services de sécurité étatsuniens pourraient réussir à supprimer la plupart des expressions de la dissidence numérique dans un avenir proche. Ils sont inspirés en cela par l'administration en place qui veut imposer au pays un système syncrétique de gauchisme économique et de fascisme social.
Ce n'est pas "communiste" dans le sens où la vision économique s'apparente plus au capitalisme d'État qu'au marxisme traditionnel, mais l'impact social reflétera certainement celui de l'Allemagne de l'Est pendant les jours les plus sombres de la Stasi, bien que ce soit précisément la raison pour laquelle de nombreux critiques le décrivent avec désinvolture comme "communiste" bien que ce ne soit pas économiquement correct (du moins pas encore). La "Cyber Stasi", sous-traitée par les "chercheurs" étatsuniens, aura un effet glaçant sur la façon dont les Etatsuniens interagissent entre eux à partir de maintenant, tout cela pour que l'enfer dystopique de Biden évite le même sort que son prédécesseur, l'Allemagne de l'Est.
Traduction SLT
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