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Après 5 semaines de black out, l'ANSM publie à nouveau les rapports recensant les décès post-vaccinaux : plus de 922 décès depuis le début de la vaccination en France

par SLT 19 Juillet 2021, 05:57 ANSM Vaccin Décès Rapport Coronavirus France Articles de Sam La Touch

Après 5 semaines de silence, l'ANSM met enfin à jour ses rapports concernant le nombre de décès post-vaccinaux. [Pour consulter le point de situation du 16.07.21, veuillez vous rendre en fin de page ou cliquez ici]. En effet, l'ANSM n'avait pas publié sur son site de nouveau rapport, chose incroyable dans le contexte sanitaire actuel, depuis le 11.06.21. Il y a eu durant cette période, un silence radio sur les rapports concernant les effets secondaires légers ou graves y compris les décès. Tandis qu'en Grande-Bretagne (MHRA, Yellow Card) et aux Etats-Unis (VAERS), on peut toujours accéder, même pendant les périodes estivales et de vacances, aux rapports hebdomadaires concernant les décès post-vaccinaux.



L'ANSM, a finalement publié sur son site en date du 16.07.21 les rapports qu'elle n'avait pas publiés sur son site durant cette période de 5 semaines.
- Le 17ème rapport détaillé des effets indésirables rapportés avec le vaccin Comirnaty (Pfizer) du couvre les données validées du 28 mai au 1er juillet 2021. Consultez le rapport (16/07/2021)
- Le 14ème rapport détaillé des effets indésirables rapportés avec le vaccin Spikevax (Moderna) couvre les données validées du 28 mai au 1er juillet 2021. Consultez le rapport (16/07/2021)

Ils concernent, notamment, les données sur les décès post-vaccinaux des vaccins Pfizer et Moderna, par contre pour les vaccins AstraZeneca et Janssen, il faudra encore attendre le 22 juillet 2021.

  • A noter que depuis  le 23.04.21, l'ANSM alterne les rapports entre AstraZeneca d'une part et Moderna et Pfizer d'autres part tandis que depuis le 30.04.21, ils sont publiés à quinzaine.
  • A noter que depuis le 29.01.21, l'ANSM ne donne plus l'ensemble des décès post-vaccinaux dans son point de situation contrairement aux deux premiers.

Selon les deux rapports cités ci-dessus, il y a eu pour le vaccin Pfizer 722 décès déclarés à l'ANSM dont 128 sur la période du 28.05 au 1.07.21 pour un total de 45 779 000 injections données au 8.07.21.
Il y a eu pour le vaccin Moderna 44 décès post-vaccinaux déclarés à l'ANSM dont 13 sur la période du 28.05.21 au 1.07.21 pour un total de 5 566 000 injections au 8.07.21.

Toutefois, l'ANSM considère, en s'appuyant sur des arguments d'évaluation clinique des déclarations à défaut d'autopsie, que les décès post-vaccinaux survenues après 50 ans ne sont pas liés au vaccin.

"Concernant les cas de décès déclarés, les éléments transmis n'indiquent pas un rôle potentiel du vaccin. Ces évènements continueront à faire l'objet d'une surveillance spécifique, en particulier chez les sujets de moins de 50 ans compte tenu de l'élargissement de la population vaccinée."

Et déclare systématiquement dans ces rapports : "Concernant les décès déclarés, les données actuelles ne permettent pas de conclure qu'ils sont liés au vaccin".

L'ANSM, pour un vaccin à thérapie génique expérimental en cours d'évaluation par les autorités sanitaires du monde entier, a choisi de considérer que tous les décès post-vaccinaux ne sont pas liés au vaccin jusqu'à preuve du contraire inversant quasiment l'administration de la preuve alors que l'on aurait pu penser que tous les décès post-vaccinaux sont liés à ces vaccins expérimentaux jusqu'à preuve du contraire et demander des autopsies systématiques (ces dernières ne relevant bien sûr pas de l'ANSM mais d'une démarche des autorités politico-sanitaire). Cette démarche pourtant usuelle, n'a paradoxalement pas été retenue par les autorités sanitaires du monde entier devant l'urgence sanitaire et la campagne de vaccination de masse.
Nous écrivions dans nos précédentes observations concernant les rapports de l'ANSM "Attention, les décès post-vaccinaux ne signifient pas que le vaccin est la cause du décès tout comme les décès survenus dans le cadre d'une maladie Covid chez une personne âgée avec des pathologies co-morbides ne sont pas forcément dus à la Covid. Enfin, les décès rapportés en post-vaccination par l'ANSM comprennent les décès suites à des comorbidités, suite à une infection Covid et potentiellement suite à des complications du vaccin.  Le faible nombre d'autopsies rapportées à l'ANSM ne permet pas de faire la différence entre décès par comorbidité et décès liés aux vaccins." Toutefois, depuis la réalisation d'une étude britannique constatant que 86% des décès post-vaccinaux peuvent être attribués au vaccin, nous en rabbatons quelque peu.
- Selon une étude britannique préliminaire analysant les données de la VAERS, seulement 14% des décès post-vaccinaux pourraient ne pas être attribuables aux effets du vaccin contre la Covid (Researchgate)

Si l'on en revient au nombre de décès post-vaccinaux, les rapports de l'ANSM pour le vaccin AstraZeneca révèlaient respectivement un total de 153 décès dont 19 nouveaux décès durant la période du 21.05.21 au 3.06.21 : "Il y a sur la période et celle de la procédure des cas marquants, 19 nouveaux cas de décès, soit sur l’ensemble du suivi, 153 décès dont 87 (56,8%) survenus dans la semaine suivant la vaccination (dont 41 dans les 48h) chez des patients ambulatoires, ayant pour 137 d’entre eux (93%) des facteurs de risque cardiovasculaires avérés. On note au total qu’il y a 10 personnes de moins de 55 ans (extrêmes 24 à 54 ans) dont 1 sur la période, parmi lesquelles 8 ont des facteurs de risque connus. Soixante-dix décès (45,7%) correspondent à des morts subites inexpliquées, soit un taux de notification de 1,32/100 000 doses [1,0-1,7]. Ces décès sont survenus pour 46(65,7%) cas dans la semaine suivant la vaccination (dont 27dans les 48h)..."

Le rapport pour le vaccin Janssen faisait état de 3 décès pour la période du 21.05.21 au 3.06.21. A noter que la vaccination avec le vaccin Janssen vient de débuter.

 

SI l'on cumule les chiffres donnés jusqu'au 1 juillet (publié le 16.07.21) pour les vaccins Pfizer (722 décès post vacinaux au 1.07.21 pour un total de  45 779 000 injections données au 8.07.21)  et Moderna (44 décès post-vaccinaux pour un total de 5 566 000 injections au 8.07.21) avec les chiffres antérieurs donnés le 4 juin 2021 pour AstraZeneca (153 décès post-vaccinaux pour un total de 5 318 000 au 3 juin) et Janssen (3 décès post-vaccinaux pour un total de 336 000 vaccinations au 3 juin). On retrouve donc un chiffre global d'au moins 922 décès post-vaccinaux largement sous-évalué puisqu'il nous manque encore les rapports AstraZeneca et Janssen pour les 5 dernières semaines qui seront donnés le 22 juillet.

Nous ajoutons encore que "les décès post-vaccinaux ne signifient pas que le vaccin est la cause du décès tout comme les décès survenus dans le cadre d'une maladie Covid chez une personne âgée avec des pathologies co-morbides ne sont pas forcément dus à la Covid mais que devant une étude préliminaire britannique considérant que 86% des décès pourraient être liés au vaccin, nous traitons les allégations de l'ANSM avec circonspection".
- Selon une étude britannique préliminaire analysant les données de la VAERS, seulement 14% des décès post-vaccinaux pourraient ne pas être attribuables aux effets du vaccin contre la Covid (Researchgate)

Rappelons également que d'après nos précédentes observations (cf- références en fin d'articles),

  • Le nombre de décès post-vaccinaux rapportés à l'ANSM considérant le nombre d'injections est très rare. Nous avions calculé un ratio à 0.0025% pour Pfizer en date du 27.05.21, de 0.001% pour Moderna en date du 27.05.21, de 0.0029% pour AstraZeneca en date du 3.06.21.
     
  • Selon certains auteurs, les cas rapportés sont souvent largement inférieurs à ceux réellement observés, des experts estiment que seulement 10% des effets secondaires sont rapportés aux autorités sanitaires de surveillance. Enfin, une personne a généralement reçu deux injections, le ratio pourrait à terme et dans l'absolu tendre vers un chiffre de multiplication de 2 si l'on prend en compte un ratio par personne vaccinée et non par injection. L'estimation est donc majorée par une multiplication de 20x (10x2x) soit une estimation de 0.0025% x 20 pour Pfizer soit 0.05% soit 5 personnes décédées pour 10 000 personnes vaccinées ; de 0.001% x 20 pour Moderna soit 0.02% soit 2 personnes décédées pour 10 000 vaccinées ; une estimation de 0.0029% x 20 pour AstraZeneca soit 0.058% soit 5.8 personnes décédées pour 10 000 vaccinées. Il s'agit d'une estimation bien évidemment en tenant compte que chaque personne a reçu deux injections, ce qui est loin d'être le cas et en estimant que seulement 10% des effets indésirables et des décès ont été rapportés à l'ANSM.
    [MAJ 21.07.21 : Selon un rapport commandé par le NIH, les 9 048 décès signalés par la VAERS et les 438 000 déclarations d’événements indésirables dans la VAERS sont susceptibles d’être sous-comptés d’au moins 4,5 et peut-être de 15x ou plus.  Il est notamment écrit dans ce rapport : ..."moins de 1 % des effets indésirables du vaccin sont signalés. Les faibles taux de déclaration empêchent ou ralentissent l’identification des médicaments et des vaccins « problématiques » qui mettent en danger la santé publique. De nouvelles méthodes de surveillance des effets indésirables des médicaments et des vaccins sont nécessaires".]
     
  • Si l'on tient compte de l'étude préliminaire évoquant un taux de 86% de décès post-vaccinaux attribuable aux vaccins, nous retrouvons les estimations suivantes :
    • pour Pfizer : 4.3 personnes décédées pour 10 000 personnes vaccinées
    • pour Moderna : 1.72 personnes décédés pour 10 000 vaccinées
    • pour AstraZeneca : 4.9 personnes décédées pour 10 000 vaccinées. Il s'agit d'une estimation bien évidemment en tenant compte que chaque personne a reçu deux injections, ce qui est loin d'être le cas et en estimant que seulement 10% des effets indésirables et des décès ont été rapportés à l'ANSM et que 86% des décès sont attribuables au vaccin.
Dans le cadre de la surveillance renforcée des vaccins utilisés contre la Covid-19, une enquête de pharmacovigilance est mise en place pour surveiller en temps réel le profil de sécurité des vaccins disponibles en France à partir des déclarations réalisées par les professionnels de santé, les personnes vaccinées ou leur entourage. Les résultats de cette évaluation et de ce suivi ont été présentés et discutés collégialement lors du comité de suivi de l’ANSM avec le réseau français des CRPV du 15 juillet 2021, afin d’identifier des signaux potentiels et d’envisager les mesures à prendre.
La fréquence de notre comité de suivi est désormais bimensuelle. La fiche de synthèse des résultats et des faits marquants sera publiée à l’issue de chaque comité. Les rapports détaillés de pharmacovigilance portent désormais sur des données mensuelles et sont publiés de manière alternée selon le type de vaccin (ARN, vecteur viral).
L’analyse des effets indésirables rapportés avec le vaccin Comirnaty couvre les données validées du 25 juin au 8 juillet 2021.

Depuis le début de la vaccination, 33 296 cas d’effets indésirables ont été  analysés et validés par le réseau des CRPV. Au total, plus de 45 779 000 injections ont été réalisées au 8 juillet 2021. La majorité des effets indésirables sont attendus et non graves.

Dans le cadre de la surveillance spécifique des myocardites et péricardites, nous avons observé 64 cas de myocardites et 111 cas de péricardites depuis le début de la vaccination. La majorité des cas sont rétablis ou en cours de rétablissement. Le comité rappelle que le signal de myocardite et péricardite est confirmé, également au niveau européen, mais reste sous surveillance spécifique. Ces effets indésirables rares ne remettent pas en cause le rapport bénéfice/risque du vaccin.
Conduite à tenir pour les personnes vaccinées
L’ANSM recommande à toute personne présentant des symptômes tels qu’un essoufflement (dyspnée), des douleurs dans la poitrine, des palpitations (battements cardiaques forts,) ou un rythme cardiaque irrégulier de consulter rapidement un médecin.
L’analyse des cas de polyarthrite rhumatoïde (22 cas graves depuis le début de la vaccination, dont 15 avaient des antécédents de polyarthrite) et des cas de néphropathie glomérulaire, un trouble rénal (12 cas depuis le début de la vaccination, dont 8 sont des récidives), conduit le comité à considérer qu’il s’agit de signaux potentiels, communs aux vaccins à ARNm (Comirnaty et Spikevax). La majorité des cas sont survenus chez des personnes de plus de 50 ans. Ces évènements font l’objet d’une surveillance spécifique et seront partagés au niveau européen. Ils ne remettent pas en cause le rapport bénéfice/risque des vaccins.

Le 17ème rapport détaillé des effets indésirables rapportés avec le vaccin Comirnaty du couvre les données validées du 28 mai au 1er juillet 2021.
L’analyse des effets indésirables rapportés avec le vaccin Spikevax (Moderna) couvre les données validées du 25 juin au 8 juillet 2021.

Depuis le début de la vaccination avec le vaccin Spikevax (Moderna), 6 213 cas d’effets indésirables ont été analysés et validés par le réseau des CRPV. Au total, plus de 5 566 000 injections ont été réalisées au 8 juillet 2021. Un grand nombre de cas concerne des réactions retardées locales non graves.

Dans le cadre de la surveillance spécifique des myocardites et péricardites, nous avons observé 7 cas de myocardites et 13 cas de péricardites depuis le début de la vaccination avec Moderna. La majorité des patients sont rétablis ou en cours de rétablissement. Le signal de myocardites/péricardites avec le vaccin Spikevax (Moderna) est confirmé au niveau européen et restent sous surveillance spécifique.

De même que pour le vaccin Comirnaty, 3 cas graves de polyarthrite rhumatoïdes et 3 cas de néphropathie glomérulaire ont été observés depuis le début de la vaccination avec Spikevax. Ces signaux potentiels font l’objet d’une surveillance spécifique et seront partagés au niveau européen.

Il n’y a pas eu d’autre signal identifié sur la période avec le vaccin Spikevax (Moderna).

Le 14ème rapport détaillé des effets indésirables rapportés avec le vaccin Spikevax (Moderna) couvre les données validées du 28 mai au 1er juillet 2021.
L’analyse des effets indésirables rapportés avec le vaccin Vaxzevria couvre les données validées du 25 juin au 8 juillet 2021.

Depuis le début de la vaccination avec le vaccin Vaxzevria, 22 070 cas d’effets indésirables ont été analysés et validés par le réseau des CRPV. La grande majorité de ces cas concerne des syndromes pseudo-grippaux, souvent de forte intensité (fièvre élevée, courbatures, céphalées). Au total, plus de 7 210 000 injections ont été réalisées au 8 juillet 2021. Depuis le 19 mars 2021, l’utilisation du vaccin Vaxzevria d’AstraZeneca est réservée aux personnes de 55 ans et plus.

Il n'y a pas eu de nouveau signal identifié en France sur la période avec le vaccin Vaxzevria.

Le 14ème rapport détaillé du vaccin Vaxzevria incluant cette période sera publié à l’issue du prochain comité de suivi qui aura lieu le 22 juillet.

L’analyse des effets indésirables rapportés avec le vaccin Janssen couvre les données validées 25 juin au 8 juillet 2021.

Depuis le début de la vaccination, un total de 243 cas ont été analysés et validés par le réseau des CRPV. La majorité des effets indésirables sont non graves, attendus et d’évolution favorable, en particulier des effets de réactogénicité (par exemple des malaises). Au total, plus de 609 000 injections ont été réalisées au 8 juillet 2021. La vaccination avec le vaccin Janssen a débuté en France le 24 avril 2021 chez les personnes âgées de plus de 55 ans.

4 cas de syndrome de Guillain-Barré ont été rapportés et analysés avec le vaccin Janssen depuis le début du suivi, dont 3 d’évolution favorable. Il s’agit d’un signal potentiel en cours d’investigation au niveau européen.

Il n'y a pas eu d’autre signal identifié en France sur la période avec le vaccin Janssen.

L’EMA a conclu que le vaccin Janssen peut entraîner de façon extrêmement rare un syndrome de fuite capillaire et a considéré que le vaccin Janssen ne doit pas être utilisé chez les patients ayant des antécédents de syndrome de fuite capillaire. Le résumé des caractéristiques du produit (RCP) et la notice ont été mis à jour avec ces informations. A ce jour, nous n’avons pas identifié en France de cas de ce syndrome de fuite capillaire.
Conduite à tenir pour les personnes vaccinées
Le syndrome de fuite capillaire est une maladie très rare qui provoque une fuite du plasma des petits vaisseaux sanguins et nécessite une prise en charge médicale urgente. Toute personne vaccinée doit immédiatement contacter un médecin si, dans les jours suivants la vaccination, elle présente l’un des symptômes suivants associé à une sensation de faiblesse (liée à une tension artérielle basse) : gonflement rapide des bras et des jambes, prise de poids soudaine.
Le 3ème rapport détaillé du vaccin Janssen incluant cette période sera publié à l’issue du prochain comité de suivi qui aura lieu le 22 juillet.

Depuis le 3 avril 2021, les femmes enceintes, à partir du 2e trimestre, sont prioritaires pour accéder à la vaccination avec un vaccin à ARNm (Comirnaty des laboratoires Pfizer BioNtech et Moderna). Un suivi spécifique des effets indésirables rapportés avec l’ensemble des vaccins chez les femmes enceintes a donc été mis en place.

Le 3ème rapport mensuel de pharmacovigilance est publié cette semaine et couvre les données validées du 16 juin au 2 juillet 2021.

Aucun signal n’a été identifié chez les femmes enceintes et allaitantes avec l’ensemble des vaccins contre la COVID-19 disponibles en France.

Lire aussi :

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- Rapport de l'IRSEM de novembre 2018. Comment l'armée française considère le blog de SLT et ...les autres

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