Israël : Efficacité du vaccin Pfizer par résultat et moment de la vaccination ( MS / Segal )
Les nouvelles statistiques du ministère de la Santé indiquent qu’en moyenne, le vaccin Pfizer — le vaccin administré à presque tous les Israéliens — est maintenant efficace à seulement 39 % contre l’infection, alors qu’il n’est efficace qu’à 41 % pour prévenir la COVID symptomatique. Auparavant, le vaccin Pfizer-BioNTech était efficace à plus de 90 % contre l’infection.
Les statistiques israéliennes semblent également brosser un tableau de la protection qui s’affaiblit au fil des mois après la vaccination, en raison de la disparition de l’immunité. On dit que les personnes vaccinées en janvier n’ont qu’une protection de 16 % contre l’infection, alors que chez celles vaccinées en avril, l’efficacité était de 75 %. (Times of Israel)
Le 12 juillet 2021, lors de son allocution télévisée, le président Macron a annoncé la mise en place d'un passe sanitaire et d'une obligation vaccinale pour les soignants. Il a également annoncé qu'une 3 ème dose devrait être envisagée à partir de septembre pour les personnes vaccinées en début 2021 notamment les personnes âgées. Cette annonce a été peu relayée par les médias mais elle s'appuie sur des données médicales attestant d'une baisse de l'immunité contre la Covid quelques mois après vaccination. Ainsi des données israéliennes révèlent que le taux d'immunisation après vaccination peut atteindre 0% six mois plus tard. Des données de Public Health Scotland, révèle que les hospitalisations liées à la COVID-19 ont triplé chez les plus de 60 ans alors que près de la moitié des patients avaient été entièrement vaccinés.
Enfin, le conseiller scientifique britanique, Patrick Vallance, après avoir annoncé à une conférence de presse que 60% des patients hospitalisés à cause de la Covid étaient vaccinés, a fini par dire sur twitter que les chiffres étaient inversés mais reconnaissait, de fait, qu'au moins 40% des patients hospitalisés pour la Covid avaient été vaccinés. Il n'y a qu'en France, où le Premier ministre, à la suite de son ministre de la santé, annonce fièrement sur un plateau de télévision que "96% des 18.000 cas récents de la Covid n'étaient pas vaccinés". Une déclaration, qui de l'avis de médias généralistes comme le Huffington Post ou bien France Info est au mieux erronée au pire mensongère.
Selon Swiss Policy Research : "Les dernières données d'Israël , qui a utilisé principalement le vaccin à ARNm de Pfizer, indiquent que l' efficacité du vaccin contre l'infection à coronavirus Delta et la maladie symptomatique («légère») est passée d'environ 95 % à environ 40 %, tandis que l'efficacité contre l'hospitalisation et la maladie grave ( c'est-à-dire de faibles niveaux d'oxygène dans le sang) reste de 80 à 90 % (voir le tableau ci-dessus). Il est important de noter que chez les personnes qui ont déjà été vaccinées en janvier 2021 (principalement les personnes âgées), la protection contre les infections et les maladies bénignes peut déjà être tombée à près de 0 % (voir le graphique ci-dessus)."
Déjà, il y a quelques mois, des médecins avaient averti que l'immunité vaccinale ne perdurait pas aussi longtemps que l'immunité naturelle acquise après une infection à la Covid. Une nouvelle étude dans le Lancet a montré que les anticorps issus de l'immmunité vaccinale diminuent notamment dans les trois mois. Toutefois, selon les auteurs, le taux d'anticorps ne serait pas le reflet exact de l'immunité cellulaire qui serait quand même maintenue.
Le président du conseil scientifique, Delfraissy, a écrit une lettre à l'éditeur dans le Lancet en annonçant un risque d'échappement immunitaire pour les vaccins et à une nécessité de trouver un nouveau paradigme sanitaire et social (distanciation sociale, confinement, masques... sur le long terme).
- Dans The Lancet, Delfraissy & co craignent l'échappement immunitaire face à un nouveau variant rendant la stratégie vaccinale caduque pour la collectivité : "Si un échappement immunitaire important se produit, les vaccins actuels offriront probablement encore un certain bénéfice aux individus. Au niveau de la population, cependant, ils pourraient induire une sélection virale et une fuite, rendant de plus en plus éloignée la perspective d’obtenir une immunité collective. Ce changeur de jeu virologique a de nombreuses conséquences, non seulement pour les vaccins et les traitements, mais aussi pour les stratégies de prévention et de contrôle. La fin tant attendue de cette crise sanitaire mondiale pourrait être continuellement reportée, car de nouveaux variants émergent et l’échappement immunitaire réduit l’efficacité de la vaccination à court et moyen terme… »". Cela n'a pas empêché le Pr. Delfraissy de préconiser récemment la vaccination obligatoire pour les soignants.
- SLT 30.06.21 Au nom du variant Delta, le Pr. Delfraissy propose de vacciner obligatoirement les soignants, le gouvernement français étudierait cette possibilité
En fait, il y a deux façons d'être confronté à un échappement immunitaire :
1. Une réaction dépendante des anticorps aggravant la maladie, les anticorps neutralisant le virus n'agissent plus et deviennent facilitant en favorisant l'entrée du virus dans les cellules. En fait, au fur et à mesure que les variants surviennent, les anticorps neutralisant issus de l'immunisation artificielle (vaccinale) peuvent ne plus être efficaces et devenir des anticorps facilitants. C'est d'ailleurs ce qui s'est passé dans le cas des vaccins contre le SRAS-1 et la dengue.
- Vaccins contre la COVID-19 : doit-on s'inquiéter du risque de maladie aggravée chez les personnes vaccinées ? (Vidal.fr)
- Le vaccin contre le coronavirus est-il une bombe à retardement ? (Science With Dr Doug)
2. l'immunogénécité des vaccins est faible et les anticorps ne perdurent pas dans l'organisme plus de quelques mois sans qu'une immunité cellulaire (gage de la mémoire immunitaire) puisse se développer de manière durable.
Dans tous les cas, le risque est grand, si l'on refuse une immunité collective naturelle (pour une maladie bénine pour l'immense majorité des gens ), et que l'on se tourne vers une immunité vaccinale de masse, d'être contraint à des rappels itératifs pour que votre passe sanitaire soit valide.
Une fois l'aiguille dans l'engrenage avec Big Pharma aux manettes et des politiques sans conscience, la machine à vacciner contre la Covid pourrait ne jamais s'arrêter avec le risque que son emballement aboutisse à de nouveaux variants résistants qui pourraient déboucher sur une maladie beaucoup plus grave, alors qu'actuellement, nous le rappelons encore, elle reste bénine pour l'immense majorité de la population.
- Covid-19. Quand le Pr. Ioannidis évoquait un taux de létalité inférieur à 0.2% dans un bulletin de l'OMS, l'OMS évoquait indirectement un taux de 0.14% proche de la grippe saisonnière
- Le taux de létalité de la Covid sérieusement revu à la baisse (Off Guardian)
Les apprentis sorciers qui jouent avec les vaccins expérimentaux fondés sur des séquences génétiques non encore validées, aux effets secondaires graves et fréquents comparativement aux autres vaccins usuels, pourraient provoquer beaucoup plus de dommages que d'avantages thérapeutiques et prophylactiques avec en prime une entrée dans une ère de dictacture et d'apartheid sanitaire. Si vous n'avez pas fait la dernière injection, votre passe sanitaire deviendra caduque et vous n'aurez plus de vie sociale ou quasiment plus (pas de possibilité d'accéder aux musées, de voyager en train ou en avion, d'accéder aux hôpitaux, d'aller au restaurant ou au bar, d'aller dans des concerts, de travailler...). Comme le disait une médecin de CNN : ""La vaccination doit être le choix facile. Il doit être difficile pour les Etatsuniens de rester non vaccinés."
Et par extrapolation aux citoyens du monde entier, mais à quel prix ?
A suivre...
Lire aussi :
- The Independent 24.08.20 Le coronavirus "sera avec nous pour toujours, sous une forme ou une autre", déclare un ancien conseiller scientifique en chef. Des vaccinations régulières seront nécessaires (The Independent)
- Natural News 14.04.21 Les États-Unis lancent une étude sur les réactions allergiques provoquées par les vaccins à ARNm contre la Covid, prouvant ainsi que les études sur la sécurité à long terme du vaccin contre la Covid n'ont jamais été menées (Natural News)
- The Hill 16.04.21 Le PDG de Pfizer : une troisième dose du vaccin contre la COVID-19 sera "probablement" nécessaire d'ici un an ainsi qu'une revaccination chaque année suivante (The Hill)
- Sky News 22.05.21 Covid 19 : les vaccins actuels contre le coronavirus ne protégeront probablement pas contre les nouveaux variants à l'avenir, selon les experts du Sage (Sky News)
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- Rapport de l'IRSEM de novembre 2018. Comment l'armée française considère le blog de SLT et ...les autres