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Au 24.09.21, le nombre de décès post-vaccinaux déclarés à l'ANSM s'élève à plus de 1217

par SLT 25 Septembre 2021, 19:45 ANSM Vaccin Décès Coronavirus France Articles de Sam La Touch

Ce 24.09.21, l'ANSM a fini par publier les rapports de pharmacovigilance des vaccins les plus utilisés en France (Pfizer et Moderna) soit 11 jours après ceux d'AstraZeneca et Janssen (publiés le 13.09.21). Il n'y avait pas eu d'enquête de pharmacovigilance pour ces deux vaccins depuis le 1.07.21 soit depuis plus de 2 mois. Ces rapports de pharmacovigilance couvrent la période du 2.07.21 au 26.08.21. Le président Macron a rendu obligatoire la vaccination le 12.07.21 pour de nombreuses professions et imposé le passe sanitaire à toute la population française adulte. Il est probable que ces 2 mois d'absence soient liés aux vacances des centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV).

  • Selon le dernier rapport de pharmacovigilance du vaccin Pfizer (le plus utilisé en France), publié le 24.09.21 et portant sur une période de deux mois allant du 2.07.21 au 26.08.21, il y a eu en tout et pour tout depuis le début de la vaccination Pfizer en France, 906 décès post-vaccinaux déclarés à l'ANSM (rapport, p.7), seulement un cas a été rapporté chez des sujets de  moins de 18 ans. Parmi ces 906 cas, il y a eu 141 nouveaux cas (p.11) entre le 2.07.21 et le 26.08.21.
     
  • Il y a eu selon le dernier rapport rapport de pharmacovigilance du vaccin Moderna publié le 24.09.21 portant sur la période du 2.07.21 au 9.09.21 - on se demande pourquoi la période considérée est différente pour les deux vaccins ; à noter que ceux d'AstraZeneca et Janssen portent sur des périodes antérieures publiés le 13.09.21, l'ANSM décale systématiquement les rapports depuis avril 2021 - en tout et pour tout 77 décès post-vaccinaux, dont 4 cas de Covid, déclarés à l'ANSM (p.10 du rapport) depuis l'utilisation du vaccin en France. Le dernier chiffre en date du 1.07.21 retrouvait 44 décès. Cela veut dire qu'en près de 2 mois, 33 décès post-vaccinaux supplémentaires ont été déclarés à l'ANSM.


Si l'on tient compte du précédent rapport de l'ANSM en date du 13.09.21 sur les vaccins AstraZeneca et Janssen faisant état de 234 décès déclarés (207 +27), il y a eu au total, fin aout, 906+77 [+ 207 + 27] décès post-vaccinaux déclarés à l'ANSM soit 1217 décès à la fin aout.
 

L'ANSM précise que "Le nombre de cas de décès hors COVID rapporté au nombre de cas de décès déclaré au système de pharmacovigilance Français est très inférieur au nombre de cas attendus de décès dans la population correspondante, soit en termes de mortalité totale (3% des cas attendus), soit en termes de morts subites ou sans cause identifiées (55% des cas attendus)." A noter que le nombre de décès rapporté à l'ANSM dans la population des moins de 18 ans est particulièrement faible, un cas pour le vaccin Pfizer chez une adolescente présentant une comorbidité cardiovasculaire.

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Attention, la survenue de décès post-vaccinaux ne signifie pas que le vaccin est la cause du décès tout comme les décès survenus dans le cadre d'une maladie Covid chez une personne âgée avec des pathologies co-morbides ne sont pas forcément dus à la Covid. Enfin, les décès rapportés en post-vaccination par l'ANSM comprennent les décès suites à des comorbidités, suite à une infection Covid et potentiellement suite à des complications du vaccin.  Le faible nombre d'autopsies rapportées à l'ANSM ne permet pas de faire la différence entre décès par comorbidité et décès liés aux vaccins. Toutefois, depuis la réalisation d'une étude britannique constatant que 86% des décès post-vaccinaux peuvent être attribués au vaccin, nous restons réservés quant aux explications de l'ANSM à cet égard.
- Selon une étude britannique préliminaire analysant les données de la VAERS, seulement 14% des décès post-vaccinaux pourraient ne pas être attribuables aux effets du vaccin contre la Covid (Researchgate) . Enfin, signalons que le directeur de l'institut pathologique de l'université de Heidelberg, en Allemagne, Peter Schirmacher, a pratiqué plus de quarante autopsies sur des personnes décédées dans les deux semaines suivant leur vaccination et s'est dit alarmé par ses conclusions. Selon ses déclarations reprises par le quotidien régional allemand Augsburger Allgemeine "30 à 40 % d'entre eux sont morts à cause de la vaccination. Selon lui, la fréquence des conséquences fatales des vaccinations est sous-estimée"
(Source : Frewest Media , Le chef pathologiste allemand tire la sonnette d'alarme sur les lésions vaccinales mortelles).
 

Enfin, il est à noter que les déclarations rapportées à l'ANSM sont largement inférieures à la fréquence des effets secondaires qui surviennent dans la réalité. Selon un rapport commandé par le NIH en Grande-Bretagne, les décès signalés par le VAERS (l'équivalent de l'ANSM aux Etats-Unis) et les déclarations d’événements indésirables dans le VAERS sont susceptibles d’être sous-évalués d’au moins 4,5 et peut-être de 15x ou plus.  Il est notamment écrit dans ce rapport : ..."moins de 1 % des effets indésirables du vaccin sont signalés. Les faibles taux de déclaration empêchent ou ralentissent l’identification des médicaments et des vaccins « problématiques » qui mettent en danger la santé publique. De nouvelles méthodes de surveillance des effets indésirables des médicaments et des vaccins sont nécessaires".

Nous terminerons notre article en citant les propos d'un ingénieur diplômé du MIT (Massachussetts Institute of Technology)  : "Si les systèmes de suivi des effets indésirables des vaccins ne permettent pas d'inférer la causalité, alors la "pharmacovigilance" n'existe pas".
A méditer ...

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Point de situation sur la surveillance des vaccins contre la COVID-19 - Période du 03/09/2021 au 16/09/2021
ANSM 24.09.21

 

Dans le cadre de la surveillance renforcée des vaccins utilisés contre la Covid-19, une enquête de pharmacovigilance est mise en place pour surveiller en temps réel le profil de sécurité des vaccins disponibles en France à partir des déclarations réalisées par les professionnels de santé, les personnes vaccinées ou leur entourage. Les résultats de cette évaluation et de ce suivi ont été présentés et discutés collégialement lors du comité de suivi de l’ANSM avec le réseau français des CRPV du 23 septembre 2021, afin d’identifier des signaux potentiels et d’envisager les mesures à prendre.
La fréquence de notre comité de suivi est désormais bimensuelle. La fiche de synthèse des résultats et des faits marquants sera publiée à l’issue de chaque comité. Les rapports détaillés de pharmacovigilance portent désormais sur des données mensuelles et sont publiés de manière alternée selon le type de vaccin (ARN, vecteur viral). Le prochain comité de suivi aura lieu le 7 octobre.

L’analyse des effets indésirables rapportés avec le vaccin Comirnaty couvre les données validées du 3 septembre au 16 septembre 2021.

Depuis le début de la vaccination, 53 067 cas d’effets indésirables ont été analysés par les CRPV rapporteurs (Bordeaux, Marseille, Strasbourg et Toulouse). Au total, plus de 73 774 900 injections ont été réalisées au 16 septembre 2021. La majorité des effets indésirables sont attendus et non graves.

Depuis le début du suivi, 6 cas de syndrome de Parsonage-Turner (douleur violente d'apparition brutale de l'épaule suivie d’une paralysie du bras), dont 4 sur la période, ont été observés après la vaccination avec Comirnaty. La majorité des cas sont en cours de rétablissement. Le comité considère qu’il s'agit d’un signal potentiel commun aux vaccins à ARN.

Il n’y a pas eu d’autre signal identifié sur la période avec le vaccin Comirnaty.
L’analyse des effets indésirables rapportés avec le vaccin Spikevax couvre les données validées du 3 septembre au 16 septembre 2021.

Depuis le début de la vaccination avec le vaccin Spikevax (Moderna), 11 115 cas d’effets indésirables ont été analysés par les CRPV rapporteurs (Lille et Besançon). Au total, plus de 9 888 200 injections ont été réalisées au 16 septembre 2021. Un grand nombre de cas concernent des réactions retardées locales non graves.

Depuis le début du suivi, 2 cas de syndrome de Parsonage-Turner (douleur violente d'apparition brutale de l'épaule suivie d’une paralysie du bras) ont été observés après la vaccination avec Spikevax. Ces 2 cas sont en cours de rétablissement. Le comité considère qu’il s'agit d’un signal potentiel commun aux vaccins à ARN.

Il n’y a pas eu d’autre signal identifié sur la période avec Spikevax.
L’analyse des effets indésirables rapportés avec le vaccin Vaxzevria couvre les données validées du 3 septembre au 16 septembre 2021.

Depuis le début de la vaccination avec le vaccin Vaxzevria, 25 364 cas d’effets indésirables ont été analysés par les CRPV rapporteurs (Amiens et Rouen). La grande majorité de ces cas concerne des syndromes pseudo-grippaux, souvent de forte intensité (fièvre élevée, courbatures, céphalées). Au total, plus de 7 785 100 injections ont été réalisées au 16 septembre 2021. Depuis le 19 mars 2021, l’utilisation du vaccin Vaxzevria d’AstraZeneca est réservée aux personnes de 55 ans et plus.

Il n’y a pas eu de nouveau signal identifié sur la période avec Vaxzevria.

L’analyse des effets indésirables rapportés avec le vaccin Janssen couvre les données validées du 3 septembre au 16 septembre 2021.

Depuis le début de la vaccination, un total de 690 cas ont été analysés par les CRPV rapporteurs (Lyon et Grenoble). La majorité des effets indésirables sont non graves, attendus et d’évolution favorable, en particulier des effets de réactogénicité (par exemple des malaises). Au total, plus de 1 034 600 injections ont été réalisées au 16 septembre 2021. La vaccination avec le vaccin Janssen a débuté en France le 24 avril 2021 chez les personnes âgées de plus de 55 ans.

Il n’y a pas eu de nouveau signal identifié sur la période avec Janssen.

L’analyse des effets indésirables rapportés avec l’ensemble des vaccins chez les femmes enceintes couvre les données validées du 23 juillet au 9 septembre 2021.

Depuis le 3 avril 2021, les femmes enceintes, à partir du 2e trimestre, sont prioritaires pour accéder à la vaccination avec un vaccin à ARNm (Comirnaty et Spikevax). En outre, depuis le 21 juillet 2021, le conseil d’orientation stratégique de la stratégie vaccinale (COSV) propose que la vaccination pour les femmes enceintes qui le souhaiteraient soit possible au cours du 1er trimestre de la grossesse. Un suivi spécifique des effets indésirables rapportés avec l’ensemble des vaccins chez les femmes enceintes a été mis en place.

Aucun signal n’a été identifié chez les femmes enceintes et allaitantes avec l’ensemble des vaccins contre la COVID-19 disponibles en France.
 

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