Selon le créateur du vaccin d'Oxford, le virus de la Covid n'a plus d'endroit où aller pour se transformer en un variant mortel.
Article originel : Nowhere left for Covid to go to mutate into a deadly variant, says Oxford vaccine creator
Par Sarah Knapton
The Telegraph, 22.09.21
Selon Sarah Gilbert, les virus ont tendance à devenir moins virulents au fil du temps, à mesure qu'ils se propagent dans une population devenue plus immunisée.
Il est peu probable que le virus de la Covid mute en un variant beaucoup plus mortel car "il n'y a pas beaucoup d'endroits où le virus peut aller", a déclaré la scientifique principale à l'origine du vaccin d'Oxford.
Sarah Gilbert a déclaré que les virus ont tendance à devenir moins virulents au fil du temps, à mesure qu'ils se propagent dans une population de plus en plus immunisée.
Bien qu'elle ait déclaré qu'il fallait s'attendre à une certaine dérive génétique, elle a affirmé que la Covid-19 finirait par ressembler aux autres coronavirus saisonniers qui provoquent le rhume et les infections respiratoires.
S'exprimant lors d'un webinaire de la Royal Society of Medicine sur les variantes, mercredi, Sarah Gilbert a déclaré : "Le virus ne peut pas muter complètement parce que sa protéine spike doit interagir avec le récepteur ACE2 à la surface de la cellule humaine, afin de pénétrer dans cette cellule".
"S'il modifie sa protéine spike au point de ne plus pouvoir interagir avec ce récepteur, il ne pourra pas pénétrer dans la cellule. Il n'y a donc pas beaucoup d'endroits où le virus peut aller pour obtenir quelque chose qui échappe à l'immunité tout en restant un virus vraiment infectieux."
Elle ajoute : "Nous constatons normalement que les virus deviennent moins virulents lorsqu'ils circulent plus facilement et il n'y a aucune raison de penser que nous aurons une version plus virulente du virus Sras-CoV-2.
"Nous avons tendance à observer une lente dérive génétique du virus et une immunité progressive se développera dans la population, comme c'est le cas pour tous les autres coronavirus saisonniers. Il y en a quatre et ils circulent depuis des décennies sans que nous en ayons conscience...
"Nous vivons donc déjà avec quatre coronavirus humains différents auxquels nous ne pensons pas vraiment, et le Sras-CoV-2 finira par devenir l'un d'entre eux. La question est de savoir combien de temps il faudra pour en arriver là et quelles mesures nous devrons prendre pour le gérer en attendant."...
Traduction SLT
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