L’État libyen, à la recherche des milliards de Kadhafi disparus dans les banques occidentales
Almanar
Le gouvernement libyen a soumis une assignation à comparaître devant la Cour fédérale de Manhattan, demandant aux banques où l’ex-président libyen Mouammar Kadhafi avait placé des fonds, de coopérer en fournissant des informations sur le mouvement de ces fonds qui ont disparu.
Le gouvernement libyen a déclaré que « plusieurs banques dans le monde pourraient avoir des informations sur des milliards de dollars pillés par Mouammar Kadhafi », car cela faisait partie d’une assignation à comparaître qui a été soumise devant un tribunal américain.
Selon l’agence américaine Bloomberg, le Bureau de Recouvrement des Fonds d’État libyen et de gestion des actifs a expliqué, dans son assignation que « l’argent volé par Kadhafi, sa famille et ses complices, estimés à 100 milliards de dollars, a été transféré via 6 grandes banques, à savoir (Of America Corp.), (UPS Group AG), (HSBC Holdings plc), (Credit Suisse Group AG) et (Bank de New York Mellon Corp. (Deutsche Bank EG), (JP Morgan Chase & Co.) et (Citigroup) ».
Le bureau a indiqué que des dizaines de milliards de dollars d’actifs au moins, appartenant au peuple libyen et qui ont été acquis par Kadhafi et ses agents, sont toujours portés disparus jusqu’à présent.
« Cet effort pourrait devenir le plus grand recouvrement international des actifs dans l’histoire », ont déclaré jeudi dans un communiqué les avocats du bureau, créé en 2017 avec le soutien des Nations unies et de l’Union européenne, pour récupérer les avoirs volés de l’État libyen.
Une enquête française avait évoqué « un mystérieux personnage tunisien enquêtant sur l’énorme fortune présumée du colonel Mouammar Kadhafi, estimée à environ 400 milliards de dollars, qui ont disparu dans d’étranges circonstances après son renversement ».