Malgré le variant Omicron, les pays occidentaux ont-ils l'intention de vacciner massivement les populations avec une 3ème dose puis d'arrêter en suivant l'exemple d'Israël ?

A la mi-novembre 2021, les autorités sanitaires en Israël avaient déclaré :

• l'augmentation du nombre de maladies sévères chez les personnes vaccinées est très significative durant ces derniers jours.

Un professeur israélien avait même annoncé : Nous devons reconnaître, qu'il n'y a aucune preuve médicale aujourd'hui de l'efficacité d'une vaccination massive de la population avec une 3ème dose.


Cela n'a pas empêché les autorités israéliennes de poursuivre sur la voie d'une vaccination complète de leur population avec une 4ème dose. Et maintenant, depuis fin décembre 2021, début janvier 2022, les autorités sanitaires et politiques israéliennes déclarent renoncer à la 4ème dose pour tous.

- Echec de la campagne vaccinale de masse. Malgré un fort taux de contaminations, Israël envisage une immunité naturelle et collective, rouvre ses frontières et réserve la 4ème dose aux plus fragiles (Jt France 2).

Et "Israël de reconnaître aujourd'hui que la situation est hors de contrôle, que la propagation du virus ne peut plus être stoppée" songeant maintenant à revenir à l'immunité naturelle avec levée des restrictions.

Le variant Omicron est arrivé sur le devant de la scène à l'automne et semble déjouer les pronostics apocalyptiques des vaccinators alliés de Big Pharma pronant la vaccination à tout crin de toute la population sans exception de 5 ans à 99 ans. Tandis que le Dr Malone, un des inventeurs du vaccin à ARNm, a quant à lui déclaré  "Omicron est tellement infectieux et peu pathogène qu'il est l'équivalent d'une vaccination mondiale gratuite à virus atténué".

Selon le professeur Sir David Spiegelhalter, président du Winton Centre for Risk and Evidence Communication à l'Université de Cambridge, il n'y a aucun signe de recrudescence des cas graves et des décès liés au variant Omicron. Des informations aussi évoquées sur un grand média par David Pujadas qui  affirmait, chiffres à l’appui, que le « tsunami Omicron » n’existait pas, certains évoquant déjà la fin de la pandémie.

Plus surprenant encore, les vaccins ARNm actuels seraient peu efficaces sur l'Omicron du fait de ses mutations sur le domaine codant pour la protéine Spike. Ainsi, le taux d'infection est deux fois plus élevé chez les personnes doublement vaccinées, selon des données provenant d'Islande. Le rapport de surveillance des vaccins publié cette semaine par l'UKHSA fait la part belle à Omicron, puisque l'efficacité vaccinale non ajustée contre l'infection (calculée à partir des données brutes) s'effondre dans tous les groupes d'âge au cours du mois dernier se terminant le 2 janvier 2022. Dans certains groupes d'âge, le regain d'intérêt suscité par les troisièmes doses a été presque entièrement annulé, car tous les groupes d'âge de plus de 18 ans sont à nouveau négatifs. Les quadragénaires atteignent un nouveau seuil de moins 151 % (une efficacité vaccinale négative signifie que les vaccinés sont plus susceptibles d'être infectés que les non-vaccinés ; une efficacité vaccinale de moins 100 % signifie que les vaccinés sont deux fois plus susceptibles d'être infectés que les non-vaccinés). Pour la première fois également, on observe une forte baisse chez les moins de 18 ans, l'efficacité vaccinale non ajustée ayant diminué de plus de moitié en quinze jours, passant de 79 % à 38 % (il n'y a pas eu de rapport la semaine dernière en raison des vacances de Noël).(Source : Daily Sceptic 9.01.22 L'efficacité du vaccin est même tombé à moins - 151 %, Omicron annulant l'effet bénéfique de la troisième dose ).

Avec tous ces éléments, on aurait pu penser que les gouvernements occidentaux freineraient la cadence et limiteraient le passage à une 3ème dose ou du moins laisserait une part plus importante à la réflexion dans les médias et au sein de l'opinion publique. Mais que nenni, tous semblent vouloir suivre l'exemple israélien et vacciner massivement les populations en ayant recours à la 3ème dose avec des arguments coercitifs comme rarement vus dans le domaine de la santé publique. Ainsi le recours au passeport vaccinal (en France entre autres) ou bien à la vaccination obligatoire (notamment en Autriche ou en Italie) est d'usage. Lorsque Macron insulte les non-vaccinés en les traitant de sous-citoyens car "irresponsables" les désignant à la vindicte populaire presque comme des ennemis intérieurs, il insulte aussi ceux qui refusent de faire la 3ème dose qui de facto devient obligatoire pour avoir son passe vaccinal.  L’ancien chef du comité de vaccination au Royaume-Uni a déclaré qu’il faut arrêter la vaccination de masse mais en précisant bien après la campagne d'administration de la 3ème dose. On serait en droit de se demander, au vu des'éléments cités plus haut, pourquoi après la 3ème dose et pourquoi pas dès maintenant ? Qu'est-ce qui fait que ces pays suivent l'exemple israélien sans même en tirer de leçons ? Un suivisme aveugle ? Une nécessité d'écouler les stocks ? Un contrat de vente auprès de Big Pharma ne pouvant se cloturer avant la date prévue ? Un excès de prudence qui pourrait en fait s'avérer beaucoup plus fatal étant donné les effets secondaires massifs allégués ou/et rapportés pour ces vaccins expérimentaux pour lesquels le principe de précaution ne semble plus avoir cours ?