Marine Le Pen et Valérie Pécresse demandent le renvoi de l’ambassadeur du Mali de France... il n'y en a plus depuis deux ans
La Dépêche.fr, 8.02.22
Suite à la décision de la junte au pouvoir d'expulser l'ambassadeur de France du Mali, les deux candidates souhaitent le renvoi de l’ambassadeur du Mali de France. Problème : le poste est vacant depuis deux ans.
Œil pour œil, dent pour dent. Valérie Pécresse et Marine Le Pen ont demandé que soit renvoyé de France l'ambassadeur du Mali suite à la décision de la junte au pouvoir d'expulser l'ambassadeur de France du Mali. Problème : il n'y a plus d'ambassadeur du Mali en France depuis près de deux ans.
Le dernier ambassadeur auteur d'un incident diplomatique
Sur CNews, ce mercredi 2 février, la candidate des Républicains s'était questionnée : "Qu’est-ce que l’ambassadeur du Mali fait encore en France ?" Un avis partagé avec Marine Le Pen, candidate RN. Sur Europe 1, cette dernière a acquiescé : "Il faut immédiatement renvoyer, évidemment, l’ambassadeur du Mali, qui devrait déjà être, au moment où on se parle, dans l’avion."
Les candidates @vpecresse @MLP_officiel nous demandent de renvoyer l’ambassadeur du Mali en France…il est parti depuis deux ans. Prétendre aux responsabilités impose du travail. La quête d’une stature présidentielle ne justifie pas l’improvisation sur notre politique étrangère. pic.twitter.com/foLw9fnaQF
— Gabriel Attal (@GabrielAttal) February 2, 2022
Ce à quoi Gabriel Attal s'est empressé de répondre : "Les candidates Valérie Pécresse et Marine Le Pen nous demandent de renvoyer l’ambassadeur du Mali en France…il est parti depuis deux ans. Prétendre aux responsabilités impose du travail. La quête d’une stature présidentielle ne justifie pas l’improvisation sur notre politique étrangère."
D'après les informations de nos confrères du Monde : "Le dernier ambassadeur en date, Toumani Djimé Diallo, a été rappelé par Bamako le 27 février 2020 après avoir créé un incident diplomatique entre les deux pays." L'homme avait, en effet, accusé les légionnaires français de "débordements qui posent problème", une déclaration qui avait fortement irrité le gouvernement français. Pour apaiser les tensions, le ministère malien des affaires étrangères l’avait rappelé son ambassadeur. Il n'a jamais été remplacé depuis.
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