Une étude évaluée par des pairs révèle la présence d'ARNm et de protéine de pointe dans les ganglions lymphatiques jusqu'à 8 semaines après la vaccination contre la COVID.
Article originel : Preprint in Cell Detailing Peer-Reviewed Study Reveals mRNA and Spike Protein Found in Lymph Nodes up to 8 Weeks Post-COVID Vaccination
TrialSite News, 19.02.22
Une étude évaluée par des pairs révèle la présence d'ARNm et de protéines de pointe dans les ganglions lymphatiques jusqu'à 8 semaines après la vaccination contre la COVID.
Les données d'une étude pré-imprimée récemment publiée dans la revue médicale Cell révèlent qu'au lieu de se dégrader rapidement, l'antigène et l'ARNm du vaccin contre la COVID-19 persistent pendant des semaines dans les centres germinaux (CG) des ganglions lymphatiques. La protéine spike est l'antigène utilisé exclusivement par les vaccins pour susciter une réponse immunitaire à l'infection par le SRAS-CoV-2. Les vaccins utilisant une protéine spike ne contiennent pas de virus, mais plutôt la séquence génétique qui permet à l'organisme de fabriquer la protéine spike. L'idée est que la protéine spike produite par le gène qui la code déclenche une réponse du système immunitaire qui produit des anticorps dirigés contre la protéine spike. Lorsqu'un virus infecte l'organisme, les anticorps reconnaissent la protéine spike et l'attaquent, empêchant ainsi ses effets néfastes.
Les chercheurs de l'étude ont évalué si les anticorps stimulés par la vaccination à l'ARNm (BNT162b2), y compris la troisième dose de rappel, diffèrent de ceux générés par une infection ou des vaccins adénoviraux (ChAdOx1-S et Gam-COVID-Vac) ou viraux inactivés (BBIBP-CorV). Les ganglions lymphatiques humains ont été analysés après l'infection ou la vaccination par ARNm pour trouver les corrélats des différences sérologiques. Parmi les données, les investigateurs ont conclu que, contrairement...