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Flash info J28. OTAN: 7 à 10.000 soldats russes tués/ La Russie veut faire payer son gaz en roubles/ Kuleba appelle au « boycott » mondial de Renault/ Biden et l'OTAN envisagent un plan de "contingence nucléaire"/ Crimes de guerre russes selon les USA/ Mariupol: + moitié de la ville serait sous contrôle russe/ Destruction d'un dépôt d'armes à Rivne selon Moscou/ Zelensky au Parlement français

par SLT 23 Mars 2022, 22:56 Flash Ukraine Guerre Russie Articles de Sam La Touch

--- Le flash info a été bloqué à plusieurs reprises notamment mardi 1.03.22 où les infos après 14h ont été impubliables.  Néanmoins depuis lors, nous n'avons pas eu de souci. Nous espérons pouvoir continuer à alimenter ce flash sur la guerre en Ukraine avec des sources d'information diversifiées atlantistes, russes et autres... A noter que depuis le 3.03.22, nous n'avons plus accès à RT ou TASS ou bien à Sputniknews. Nous avions perdu SF le 10.03.22 que nous avons finalement retrouvé...En effet, le 9 mars, l'hébergeur allemand Hetzner a retiré SF de son réseau et a suspendu leur IP.

Note de SLT : L'objectif de ces flash infos est de rapporter les évènements se déroulant en Ukraine depuis l'attaque russe du 24.02.22 en s'appuyant sur plusieurs sources atlantistes et russes sans prendre parti. Nous ne manquerons pas non plus de vous donner des infos provenant de sources médiatiques de pays externes au conflit OTAN/Russie. Côté atlantiste nous avons l'AFP, Reuters, CNN, Le Monde, The Guardian ..., côté russe ou pro-russe nous avons RT, Sputniknews,TASS,  Southfront... En sachant que chaque camp tend à dérouler la propagande de ses autorités avec ses lots de Fake news ou de fausses informations, c'est selon. A vous de vous faire une opinion et prudence ! Toutefois, il va être de plus en plus difficile de donner les infos en provenance du côté russe car l'UE a annoncé le 27.02.22 qu'elle bannissait RT et Sputniknews. Le récit narratif sur la guerre en Ukraine dans l'UE risque d'être perçue en Europe sous le prisme des atlantistes et de leur propagande. A suivre...
A ce sujet, lire :

Situation militaire à Mariupol au 23.03.22

Situation militaire à Mariupol au 23.03.22

Situation militaire en Ukraine au 23.03.22

Situation militaire en Ukraine au 23.03.22

  • SF 23.03.22 Biden va discuter de l'utilisation potentielle d'armes nucléaires dans le conflit russo-ukrainien. Les déformations des déclarations des responsables russes conduisent à une discussion sur la nécessité pour l'OTAN d'élaborer un plan de " contingence nucléaire ". Alors que le conflit continue de s'intensifier en Ukraine, l'Occident semble vouloir impulser une nouvelle vague de nucléarisation internationale. Washington a annoncé qu'il allait organiser un plan d'urgence nucléaire afin de faire face à une éventuelle escalade de la crise entre l'Ukraine et la Russie. Les arguments étatsuniens pour "justifier" ce type de mesure sont basés sur des déformations de déclarations antérieures faites par les responsables de Moscou, ce qui révèle que l'OTAN est prête à tout pour faire de la situation actuelle un prétexte à une renucléarisation mondiale. Le président étatsunien Joe Biden est sur le point d'entamer sa tournée à travers l'Europe pour assister à des réunions au Conseil européen et à l'OTAN, où le principal sujet abordé sera certainement l'Ukraine. Dans une déclaration récente, les porte-parole de la Maison Blanche ont indiqué que parmi les questions à l'ordre du jour des discussions figurera l'utilisation potentielle d'armes nucléaires dans le conflit, qui est traité avec une attention croissante par le gouvernement étatsunien - soi-disant en réponse à une prétendue "menace nucléaire russe". Le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a commenté l'affaire en déclarant : "Le président Poutine, dans les premiers jours du conflit, a effectivement évoqué le spectre de l'utilisation potentielle d'armes nucléaires. C'est quelque chose dont nous devons nous préoccuper. Sur la base de notre analyse actuelle, nous n'avons pas modifié notre position nucléaire à ce jour. Mais nous sommes constamment à l'affût de cette éventualité et, bien sûr, nous la prenons aussi sérieusement que possible. Nous consulterons les alliés et les partenaires sur cette éventualité potentielle, parmi toute une série d'autres, et nous examinerons quelles sont nos réponses potentielles (...) [Joe Biden] travaillera avec les alliés sur des ajustements à plus long terme du dispositif de forces de l'OTAN sur le flanc est. Il annoncera également une action conjointe visant à renforcer la sécurité énergétique européenne et à réduire enfin la dépendance de l'Europe à l'égard du gaz russe". En évoquant Poutine, le conseiller étatusnien fait référence à l'épisode au cours duquel le président russe a ordonné la mise en alerte des forces nucléaires du pays, dans les derniers jours de février. À l'époque, la tension était grande et les informations erronées dans le monde entier, les médias pro-occidentaux affirmant que Poutine "menaçait d'utiliser des armes nucléaires", ce qui est absolument faux, étant donné que l'ordre de Poutine n'était qu'une réponse ponctuelle à un discours antérieur controversé et belliqueux de la ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss, dans lequel la possibilité d'une implication de l'OTAN dans le conflit était mentionnée. Par ailleurs, la porte-parole de la Russie, Maria Zakharova, a également vu ses propos déformés par les médias occidentaux. Lors d'une conférence de presse, Mme Zakharova avait déclaré qu'une éventuelle troisième guerre mondiale serait nucléaire - ce qui a conduit la Russie à éviter ce scénario. À l'époque, les agences occidentales ont déformé le discours de la porte-parole, alléguant également une sorte de menace (alors que, dans la pratique, Zakharova n'a fait que dire une chose évidente que tout le monde comprend : qu'une nouvelle guerre mondiale serait nucléaire - ce qui est précisément la raison pour laquelle la société internationale essaie d'éviter cette situation depuis 1945). À plusieurs reprises, les responsables de Moscou se sont efforcés de rendre encore plus claire la position russe consistant à essayer d'éviter, et non de provoquer, l'escalade nucléaire du conflit. Par exemple, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré à CNN que son pays n'utiliserait des armes nucléaires qu'en cas de menace existentielle pour l'existence de l'État russe : "Nous avons un concept de sécurité intérieure, il est public, vous pouvez lire toutes les raisons pour lesquelles les armes nucléaires [de la Russie] doivent être utilisées (...) S'il s'agit d'une menace existentielle pour notre pays, alors elles peuvent être utilisées conformément à notre concept". Ce n'est un secret pour personne que Washington a tenté de renucléariser les relations internationales ces dernières années. En 2020, le gouvernement étatsunien a commencé à discuter de la possibilité de reprendre les essais nucléaires, par exemple. Ce type d'attitude apparaît comme une mesure extrême et réactive face au processus de décentralisation géopolitique. En d'autres termes, au milieu de la montée du monde multipolaire, le dernier recours de Washington pour protéger sa domination mondiale est d'impulser une nouvelle vague nucléaire....
  • Reuters 16h52 Zelensky demande à la France de défendre ses valeurs en Ukraine Volodimir Zelensky a exhorté mercredi la France à soutenir l'Ukraine dans sa défense des valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité face à Moscou et demandé aux entreprises françaises encore présentes en Russie de cesser de financer la machine de guerre du Kremlin. "Nous attendons de la France, de votre leadership, que vous puissiez faire en sorte que la Russie cherche la paix pour mettre fin à cette guerre contre la liberté, l'égalité et la fraternité, contre tout ce qui a rendu l'Europe unie, libre et diverse", a dit le président ukrainien, via une traductrice, devant les deux chambres du Parlement français, auxquelles il a demandé d'observer quelques instants de silence en hommage aux victimes ukrainiennes de la guerre
  • Le Monde 15h36 Volodymyr Zelensky critique les entreprises françaises qui sont des « sponsors de la machine de guerre de la Russie » Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a vivement critiqué, mercredi, certaines entreprises françaises, toujours présentes sur le marché russe, face aux parlementaires français. « Les entreprises françaises doivent quitter le marché russe. Renault, Auchan, Leroy Merlin et autres doivent cesser d’être les sponsors de la machine de guerre de la Russie. Elles doivent arrêter de financer les meurtres d’enfants et de femmes. Tout le monde doit se rappeler que les valeurs valent plus que les bénéfices », a conclu Volodymyr Zelensky, très applaudi après un discours d’une dizaine de minutes face au Parlement français.
  • Le Monde 15h19  Volodymyr Zelensky s’exprime devant l’Assemblée nationale et le Sénat « Nous accueillons le président d’un pays en guerre », a lancé sur un ton solennel le président du Sénat, Gérard Larcher. « Ne doutez pas de notre soutien, pour aujourd’hui et pour l’avenir », a-t-il dit à l’adresse de Volodymyr Zelensky.
  • Le Monde 14h47  Les pertes russes sont estimées à environ 10 000 soldats. En moins d’un mois de guerre, près de 10 000 soldats russes auraient perdu la vie sur le territoire ukrainien, un rythme très supérieur aux pertes militaires soviétiques en Afghanistan – le bilan de la guerre menée par l’URSS dans ce pays (1979-1989) fut de près de 15 000 soldats russes tués, après dix ans de conflit. Les désertions, elles aussi, sont nombreuses. « Un tel niveau de pertes, qui témoigne d’un mépris traditionnel pour la vie humaine, n’est pas quelque chose de nouveau pour la Russie, il était colossal lors de la seconde guerre mondiale, où lors de la guerre d’hiver contre la Finlande [novembre 1939-mars 1940], souligne l’historienne Françoise Thom, spécialiste de l’URSS et de la Russie, interrogée par Le Monde. Mais Poutine était tellement persuadé qu’il rentrerait en Ukraine comme dans du beurre, qu’il a envoyé des forces de sécurité, comme la Rosgvardia [la garde nationale russe], sans expérience militaire, pour terroriser la population. D’où le nom d’“opération spéciale”. »

Traduction : Les forces de la RPD et RPL ont capturé une arme antichar à un coup à #Donetsk. L'arme semble être un lanceur de RPG Instalaza C90-CR-AM (M3) produit en 2013 (Lot No : 3-13), initialement fourni aux forces ukrainiennes par l'Espagne.

  • Le Monde 12h00 Le point sur la situation à la mi-journée
    • Au 28e jour de l’invasion russe de l’Ukraine, « le front dans le nord du pays [est] resté figé » selon le ministère de la défense britannique qui a publié ce mercredi matin son dernier bilan de la situation sur le terrain. Un constat partagé par l’historien militaire et ancien colonel de troupe de marine, Michel Goya, qui évoque un « ralentissement très net des opérations terrestres russes, de plus en plus remplacées par une campagne de frappes qui prend de l’ampleur ».
    • Un quartier résidentiel du nord-ouest de Kiev a été frappé par un bombardement russe en début de matinée. Des tirs d’artillerie se sont abattus sur le quartier Nyvky, dans la partie de la capitale ukrainienne la plus proche de la ligne de front, à environ cinq kilomètres. La frappe a blessé quatre personnes, selon un communiqué de l’administration de la ville de Kiev.
    • Les forces russes ont détruit un pont de Tchernihiv a déclaré, mercredi, le gouverneur de la région, Viacheslav Chaus. Ce pont, qui enjambe la Desna et relie la ville à Kiev, était utilisé comme couloir pour évacuer des civils et faire parvenir de l’aide humanitaire à l’intérieur de la ville.
    • Le ministère de la défense russe a annoncé, mercredi, que les forces russes avaient détruit un site, présenté comme un dépôt d’armes, dans la ville de Rivne, située dans le nord-ouest de l’Ukraine – loin des zones de combat les plus disputées. Selon les Russes, un missile de haute précision et à longue portée a été tiré de la mer et a détruit des armes et des équipements militaires.
    • La Pologne a expulsé « 45 espions russes se faisant passer pour des diplomates », a déclaré mercredi le ministre de l’intérieur polonais, Mariusz Kaminski.
    • A 15 heures, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’adressera aux parlementaires français (Assemblée nationale et Sénat). Après le Parlement italien, mardi, et avant son homologue suédois, jeudi, le chef de l’Etat ukrainien enchaîne les interventions. Ce mercredi matin, il s’est également adressé au Parlement japonais.
    • Par ailleurs, le président ukrainien a alerté sur la situation catastrophique à Marioupol. « Près de 100 000 personnes dans des conditions inhumaines » sont piégées dans les ruines de la ville portuaire située entre la Crimée et le Donbass, qui se trouve « en état de siège total, sans nourriture, sans eau, sans médicaments, sous des bombardements constants » selon Volodymyr Zelensky, dans une vidéo publiée dans la nuit de mardi à mercredi.
  • The Conversation  Defense Giants Quietly Making Billions on Ukraine War Les géants de la défense gagnent tranquillement des milliards sur la guerre en Ukraine. L'invasion russe de l'Ukraine a été largement condamnée pour son agression injustifiée. Il existe des craintes légitimes de voir renaître l'empire russe, voire une nouvelle guerre mondiale. On parle moins de l'industrie de la défense qui fournit les armes aux deux camps, pour un montant de près d'un demi-milliard de dollars, et des profits substantiels qu'elle en tirera. Le conflit a déjà donné lieu à une croissance massive des dépenses de défense. L'UE a annoncé qu'elle achèterait et livrerait 450 millions d'euros d'armes à l'Ukraine, tandis que les États-Unis ont promis une aide militaire de 350 millions de dollars, en plus des plus de 90 tonnes de fournitures militaires et des 650 millions de dollars de l'année dernière seulement. Au total, les États-Unis et l'OTAN ont envoyé 17 000 armes antichars et 2 000 missiles antiaériens Stinger, par exemple. Une coalition internationale de nations arme aussi volontiers la résistance ukrainienne, notamment le Royaume-Uni, l'Australie, la Turquie et le Canada...
  • SF Guerre en Ukraine jours 27-28 : Aucune défense contre les frappes russes  Le 22 mars et dans la première moitié du 23 mars, des combats intenses entre les forces dirigées par la Russie et les unités loyales au gouvernement de Kiev se sont poursuivis dans la région du Donbass. Des développements militaires actifs ont également eu lieu dans les régions de Mykolaiv et de Zaporizhzhia. Dans la région de Donetsk, les affrontements les plus intenses ont eu lieu dans la ville de Mariupol. Selon des sources de la RPD, des unités des forces armées russes et de la RPD ont établi un contrôle total sur environ la moitié de la ville. L'opération visant à éliminer les unités pro-Kyiv s'est développée dans le reste de celle-ci. Les affrontements avec des unités séparées des forces pro-Kiev se sont également poursuivis près de la zone d'Ugledar et à Maryinka. Les unités russes et de la RPD avancent lentement depuis la direction du sud pour bloquer les détachements des forces de Kiev qui restent dans les zones fortifiées près de la ville de Donetsk. Au fur et à mesure de l'avancée, de plus en plus de troupes de Kiev se rendent aux forces dirigées par la Russie. Le 23 mars, on a appris que neuf soldats de la 54e brigade séparée mécanisée des forces armées ukrainiennes et dix autres de la 36e brigade séparée de marine des forces armées ukrainiennes ont déposé les armes et se sont rendus à la RPD. Par ailleurs, le 23 mars, le ministère russe de la Défense a annoncé que des unités des forces armées russes continuaient à détruire des unités de la 54e brigade mécanisée séparée des forces armées ukrainiennes. Actuellement, elles se battent pour la capture de Novomikhailovka. Pendant ce temps, les troupes de la République populaire de Donetsk ont terminé la sécurisation de Verkhnetoretskoe et ont continué à poursuivre les unités en retraite de la 25e brigade aéroportée des forces armées ukrainiennes et ont pris le contrôle de la gare de Novobakhmutovka. Pendant la nuit, 3 chars, 2 véhicules de combat d'infanterie et 6 véhicules tout-terrain ont été détruits dans cette zone. L'avancée de la Russie et de la RPL s'est poursuivie dans l'agglomération de Severodonetsk-Lysichansk dans la région de Lugansk et dans la zone d'Izyum dans la partie sud de la région de Kharkiv. Après les premiers succès remportés dans ces zones, les forces dirigées par la Russie s'efforcent toujours d'éliminer totalement la résistance de Kiev dans ces points forts clés. Néanmoins, le sort de ces zones est déjà prédéterminé. C'est pourquoi les forces de Kiev se préparent déjà à la défense dans l'agglomération de Slavyansk-Kramatorsk-Druzhkovka-Konstantinovka. La guerre de manœuvre est en cours près de la ville de Mykolaiv et au sud de la ville de Kriviy Rih dans le secteur sud des opérations sur la rive ouest de la rivière Dnipro. Le groupement des forces de Kiev à Mykolaiv subit des frappes régulières d'artillerie et de missiles. Cependant, les unités russes n'ont pas encore lancé l'assaut de la ville. La situation militaire dans les régions de Sumy, Chernihiv et Kharkiv reste quasiment la même. Des combats et des escarmouches d'importance locale ont eu lieu près de la ville de Kharkiv. Graham Philips filme la situation dans le village de Novi Borovichi, région de Chernihiv. Les Russes apportent une aide humanitaire aux habitants.  Depuis le 23 mars, les unités des forces armées russes progressent progressivement dans la campagne occidentale et orientale de la ville de Kiev. Une frappe russe a également détruit le lanceur du système de missiles anti-aériens S-300 des Forces armées ukrainiennes à Kiev. Le lanceur était situé dans la zone industrielle de la ville. Selon le ministère russe de la Défense, dans la soirée du 22 mars, des armes de haute précision à longue portée basées en mer ont frappé un dépôt d'armes à Orzhev, à 14 kilomètres au nord-ouest de la ville de Rovno. Un important dépôt d'armes et d'équipements militaires des troupes ukrainiennes, y compris ceux reçus des pays occidentaux, a été détruit. Selon le ministère de la défense, les troupes russes chargées des opérations tactiques, de l'aviation militaire et des missiles ont touché 97 équipements militaires des forces armées ukrainiennes. 2 lanceurs et 1 véhicule de transport-chargement du système de missiles tactiques Tochka-U dans une zone industrielle de la banlieue nord de Kiev, 8 systèmes de missiles anti-aériens, dont : 8 systèmes de missiles antiaériens, dont 6 Buk-M1, 1 S-300 et 1 véhicule de combat Osa, 10 postes de commandement, 8 canons d'artillerie de campagne, ainsi que 3 stations de reconnaissance d'artillerie de fabrication OTAN figuraient parmi les cibles. De leur côté, les moyens de défense aérienne russes ont abattu 1 Su-24 près de la ville d'Izyum, 16 drones ukrainiens en vol, dont 3 Bayraktar TB-2 près de Rozhin, Karashev et Maxim Gorky. Les hélicoptères russes Ka-52 et Mi-28N ont détruit 8 chars, 5 véhicules de combat d'infanterie et véhicules blindés de transport de troupes, 9 véhicules et camions de remorquage, 3 positions de tir permanentes et 7 pièces d'artillerie de campagne et mortiers lors de frappes nocturnes. La partie russe indique que depuis le début de l'opération, les forces russes ont détruit 184 avions et hélicoptères, 246 drones, 189 systèmes de missiles antiaériens, 1 558 chars et autres véhicules de combat blindés, 156 systèmes de roquettes à lancement multiple, 624 pièces d'artillerie et mortiers de campagne, ainsi que 1 354 unités de forces spéciales.
  • Le Monde 07h50  Dans « Le Monde », l’offensive ratée des Russes en Ukraine. Il est trop tôt pour solder les comptes d’une opération d’invasion qui, en plus de la Crimée et des régions séparatistes du Donbass prises en 2014, a déjà conquis 49 000 kilomètres carrés supplémentaires de territoire ukrainien – c’est plus que la Belgique, autant que le Danemark. Mais, après un mois de guerre, revers tactiques et pauses volontaires des troupes s’entremêlent pour dessiner un échec possible de l’armée russe. Les troupes de Moscou sont fixées sur quelques cités, des verrous identifiés dans le plan d’invasion, qu’elles ont donc entrepris d’anéantir faute de les posséder, Tchernihiv, Soumy, Kharkiv, Mykolaïv, Marioupol. « La mort est partout », ont rapporté le 16 mars les journalistes de l’agence AP, plongés dans le martyre de Marioupol. Dans son article, Nathalie Guibert analyse l’enlisement de l’armée russe en Ukraine :

 

 

Flash info J28. OTAN: 7 à 10.000 soldats russes tués/ La Russie veut faire payer son gaz en roubles/ Kuleba appelle au « boycott » mondial de Renault/ Biden et l'OTAN envisagent un plan de "contingence nucléaire"/ Crimes de guerre russes selon les USA/ Mariupol: + moitié de la ville serait sous contrôle russe/ Destruction d'un dépôt d'armes à Rivne selon Moscou/ Zelensky au Parlement français

Extrait tiré de l'émission "L'Heure des Pros", diffusée sur CNews le 21 Mars 2022

(c) Infographie Le Monde

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