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Qu'est-ce qui se cache derrière la baisse mondiale des taux de natalité, neuf mois après la mise en place de la vaccination des plus jeunes ?
Article originel : What’s Behind the Worldwide Drop in Birth Rates, Nine Months After the Vaccination Rollouts to Younger People?
par Nick Bowler
Daily Sceptic, 29 juin 2022 15:57 PM
Une clinique de fertilité écossaise interdit aux femmes non vaccinées d'utiliser ses services alors que l'Italie annonce la vaccination obligatoire des plus de 50 ans.
"Jikkyleaks" a publié les chiffres de l'Allemagne.
"IDK" a publié les chiffres des Pays-Bas, mais le tweet semble avoir été supprimé.
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"Birth Gauge" a des statistiques pour un certain nombre de pays.
Comme ces chiffres correspondent approximativement à une période de neuf mois après le début du déploiement du vaccin contre la Covid pour la partie de la population en âge de procréer, j'ai examiné les données du Royaume-Uni pour voir si je pouvais trouver quelque chose de similaire.
L'ONS ne rapporte pas les naissances vivantes sur une base hebdomadaire comme il le fait pour les décès. En outre, il ne publie des chiffres provisoires sur une base annuelle que quelques mois après le début de l'année suivante.
Toutefois, l'Irlande du Nord est beaucoup plus à jour et publie les naissances vivantes actuelles sur une base mensuelle, les mois les plus récents par mois d'enregistrement et les mois antérieurs par mois de naissance - l'autorité statistique affirme que 98 % sont correctement attribués aux mois de naissance dans les 42 jours suivant la naissance.
À partir de ces données, j'ai calculé la moyenne mensuelle des naissances vivantes pour chaque mois au cours des six dernières années (2016-2021) et je l'ai comparée aux données de 2022. Les mois de janvier à mars 2022 sont classés par mois de naissance, tandis que les mois d'avril et mai 2022 sont toujours classés par mois d'enregistrement uniquement, ce qui représente généralement un surnombre par rapport au mois de naissance. Le graphique se présente actuellement comme suit :
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Sur les cinq premiers mois de 2022, le nombre total de naissances vivantes est inférieur de 8,9% à la moyenne de 2016-2021. On constate une baisse particulièrement importante en avril, qui pourra être corrigée de manière significative lorsque les chiffres d'avril pour le mois de naissance seront disponibles.
Voici à quoi ressemble un graphique comparant le total des naissances vivantes du premier trimestre 2022 aux six années précédentes.
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Il s'agit d'une baisse très importante et la question qui se pose est de savoir si les vaccins ont eu un rôle à jouer. Si c'est le cas, cela a-t-il entraîné une augmentation du nombre de mort-nés ou de fausses couches chez les femmes vaccinées pendant leur grossesse, ou les vaccins ont-ils entravé la fertilité ou la conception d'une manière ou d'une autre, ou est-ce plutôt dû à une réduction du niveau de conception chez les femmes vaccinées qui ont ensuite évité de tomber enceintes pendant la période précédant et suivant la vaccination ?
Si l'on suppose que c'est le cas, on pourrait alors supposer que les statistiques finiraient par montrer si l'effet est transitoire ou non. Si c'est le cas, les statistiques sur les naissances vivantes suivront grosso modo les taux de vaccination de la population fertile 9 mois auparavant, mais si l'effet est plus chronique, chaque mois suivant montrera une tendance à la baisse à mesure que le nombre total de femmes vaccinées dans la population augmente.
Si l'on examine les données de l'UKHSA pour l'Angleterre et le Pays de Galles, on constate que le pourcentage de femmes non vaccinées qui donnent naissance à un enfant commence à diminuer rapidement à partir de mai 2021 environ, à raison de 5 à 10 % par mois.
Nous pouvons en déduire que le pourcentage de femmes non vaccinées qui concevront en 2021 sera similaire à celui de ce groupe et constituera donc une approximation appropriée, car les futures mères et celles qui aspirent à concevoir devraient avoir un goût du risque similaire pour la vaccination. Ainsi, par exemple, les femmes accouchant en janvier 2022 auraient une représentation non vaccinée au moment de la conception similaire à celle des femmes accouchant en avril 2021. Voici les deux scénarios affichés sur le même graphique, avec un décalage de 9 mois entre les deux :
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Les données dures sur les naissances vivantes dont nous disposons pour l'Irlande du Nord ne concernent actuellement que les trois premiers mois de 2022, et ces trois mois correspondent à une situation où plus de 90 % des femmes qui accouchent n'étaient pas vaccinées à la conception.
Les données des prochains mois montreront soit qu'il n'y a aucun lien avec les campagnes de vaccination de 2021, soit qu'il existe un effet qui s'atténue à mesure que l'on s'éloigne de ces campagnes. Dans ce dernier scénario, on peut se demander s'il s'agit d'un effet indésirable du vaccin (qui peut se manifester par une augmentation des fausses couches et des mortinaissances, ou par une baisse de la fertilité) ou s'il est dû à un changement de comportement, les femmes évitant de tomber enceintes pendant la période précédant et suivant la vaccination. Dans le pire des cas, nous assisterons à une baisse continue des naissances vivantes en raison d'une réduction significative de la fertilité globale.
Traduction SLT
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