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La persécution de Julian Assange par Biden et Trump (Counterpunch)

par Eve Ottenberg 20 Août 2022, 15:06 Assange Biden Trump Médias USA Impérialisme Articles de Sam La Touch

La persécution de Julian Assange par Biden-Trump
Article originel : The Biden-Trump Persecution of Julian Assange
Par Eve Ottenberg
Counterpunch

Pendant un bon moment, on pouvait blâmer Trump pour la monstruosité des poursuites perpétrées contre le journaliste Julian Assange. Mais il est maintenant temps pour Trump de passer à autre chose. La pire attaque contre le premier amendement et la liberté de la presse de ces derniers siècles n'est plus seulement la sienne. Elle appartient à Biden. Biden pourrait mettre fin à cette persécution d'État d'un journaliste aujourd'hui, s'il en avait envie. Une persécution qu'un expert de l'ONU a qualifiée de torture. Une persécution qui pourrait facilement mener à la mort d'Assange.
 

Mais c'est peut-être là le but. Si tuer Assange n'est pas le but, Biden devrait le prouver en le graciant maintenant. Biden n'en a pas envie. Contrairement à Jamal Khashoggi, dont il a déploré le meurtre avant de ne pas le faire, Biden n'a jamais censuré les années de mauvais traitements infligés à Assange par le gouvernement étatsunien. Il l'a permis. Contrairement à Trump, qui aurait très bien pu être menacé de destitution par des sénateurs comme Mitch "le fossoyeur de la démocratie" McConnell, si Trump avait osé rêver de gracier Assange, Biden n'a jamais été vulnérable à une telle menace hypothétique. En fait, il est dans le camp de McConnell. Par son inaction, il est clair que Biden approuve l'attaque de l'État criminel contre Assange.

Biden et Trump font tous deux figure de nains moraux comparés au président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador, qui a remis le mois dernier une lettre à Biden au sujet du journaliste assiégé. Dans cette épître, selon Reuters le 18 juillet, Lopez Obrador "défend l'innocence de Julian Assange et renouvelle une précédente offre d'asile au fondateur de Wikileaks" au Mexique. Cette offre est intervenue le mois suivant l'approbation par le Royaume-Uni de l'extradition d'Assange vers les États-Unis, où il risque jusqu'à 175 ans de prison sur la base de ce que tout le monde sait être des accusations forgées de toutes pièces en vertu d'une loi qui ne devrait même pas exister, l'Espionage Act...

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Traduction SLT

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